Dans quelques parti du Sécteur de Beni-Mbau, après l' évènement malheureux de carnage, les pygmées sont sur la trace des Adf-Nalu ? Selon une source de Jean Paul Ngahangondi le président nationale d' une ONG connue sous le nom de Convention pour le réspect des droits del' homme CRDH en sigle, dénonce, une serie des vols dela par du peuple des pygmées en se deguisant aux élélements du groupe rébélles des ADF-Nalu pour piller les biens de la population. Selon lui, les gygmées transformées aux égorgeurs avec des armes blanche ont investis les deux villages de MALIAJAME et KAMBAU en térritoire, de BENI la semaine ecoulée, poussant de cris simillaire des assaillants‪ ADF-Nalu‬. Les habitants de ces deux localités avec la peur au ventre ont fuit sans haisitations. Ces Prémiers citoyens dela République Démocratique du Congo, mal inttenssionés ont réçu à prendre en charge des biens de la population en fuite ,des animeaux de basse cour n'ont pas été epargner. Les enquêtes des agents, de l'ordre, ont tombés sur quelques hommes eskimos pendant qu'ils prenaient un verre de trop avec leurs butins. Ces malfrants sont déjà transférés en ville de BENI pour l'instruiction.

Cette nouvel éccursion des pygmées dans le Sécteur de Beni-Mbau, arrive après une serie des tensions qui s' observé entre les Nande, et communauté, Hutu, dans le sud du térritoire de Lubero, en ce jours. La fois passé, conflit Nande-Pygmées été résolu à l’amiable par le Kyaghanda Kikulu.
Sous la médiation du Kyaghanda Kikulu de la Communauté Nande le conflit Nande-Pygmées qui avait éclaté le 27 septembre dernier à BIAKATO en Territoire de Mambasa District de l’Ituri Province Orientale à la suite d’un meurtre d’un pygmée voleur de riz a été résolu à l’amiable.
Le lundi 3 octobre 2011 les trois communautés de BIAKATO, à savoir, les Pygmées, les BABILA et les NANDE s’étaient retrouvées sous la véranda de la palabre traditionnelle sous la médiation du Kyaghanda Kikulu représenté par Mr Rigobert Masimengo, Vice-président. et de Jackson Kalengero, Secrétaire Général. Etait aussi conviée à la palabre de la réconciliation entre Nande-Pygmées, l’ONG PAP (Programme d’Appui aux Pygmées) qui s’occupe des Pygmées en Ituri.
Les médiateurs du Kyaghanda Kikulu ont commencé par rappeler que depuis 2008 les Pygmées participent aux rencontres internationales du Kyaghanda Kikulu en qualité d’observateurs parce que les Nande ont toujours vécu avec les pygmées. Les Nande, les Pygmées, les Babila, les Bapakombe, les Bambuba, les Bapere, etc. constituent un seul peuple et partagent le même espace géographique allant de Beni-Lubero en Ituri.
Pygmées, Nande, Mbuba, Pakombe à la conférence internationale d'Oïcha 2011
L’incident malheureux du vol de riz suivi d’un meurtre est regrettable mais ne peut pas séparer des peuples qui ne se sont jamais affrontés par le passé. Au contraire, les pygmées comme les Nande continuent de souffrir ensemble de l’agression et de l’occupation rwando-ougandaise de la partie orientale de la R.D.Congo. Il a été rappelé combien de fois les pygmées, les Nande et les Babila ont fui ensemble les attaques armées des agresseurs pour se retrouver dans la forêt où ils se sont toujours entraidés pour survivre.
Mr Hangi Bin Talent du Kyaghanda Canada pose avec les Pygmées
Dans un climat détendu, le Kyaghanda de BIAKATO a demandé pardon aux Pygmées pour le meurtre regrettable. Les pygmées ont accepté le pardon des Nande et, à leur tour, ils ont demandé pour les torts causés.
Il a été constaté que les trois Nande grièvement blessées dont un n’a pas beaucoup de chance de survivre, l’étaient par les balles des policiers et non des flèches des pygmées. Ce constat amer est que les policiers n’ont tiré à balles réelles que sur les Nande. Selon les observateurs, certains politiciens locaux auraient voulu récupéré l’incident pour en faire une véritable guerre contre les Nande. Les policiers seraient ainsi venus sur le lieu du drame sur le compte de ces politiciens véreux. Heureusement, les pygmées qui comptent plusieurs amis parmi les Nande et les Babila n’ont pas cédé à cette manipulation politicienne de l’incident malheureux. Les instigateurs des conflits ethniques dans la région ont ainsi essuyé un autre échec à BIAKATO. Il y a un moins, ces mêmes instigateurs politiciens, militaires et policiers avaient voulu opposer les Nande aux autres tribus de la cité de Mambasa. La société civile de Mambasa a mobilisé toutes les tribus de la cité de Mambasa pour exiger plutôt le départ des militaires et policiers dont la mission semblait être de mettre la cité de Mambasa sens dessus-dessous par les vols, les assassinats, etc.
Dans la coutume Nande, à part le repas de la réconciliation, toute résolution d’un conflit comporte un dédommagement de la partie lésée. De fois, les deux parties se dédommagent mutuellement à la hauteur des dégâts causés par les uns et les autres. Dans le cas de BIAKATO, la communauté Nande a reconnu sa faute d’avoir initié les affrontements malheureux. Sur ce, la communauté Nande dédommagera tous les pygmées lésés.
A part la mort de la victime pygmée, l’inventaire des dégâts fait état de 5 maisons des pygmées démolies, de 20 tôles appartement aux pygmées endommagées, plusieurs lits, matelas, ustensiles de cuisine, habits…détruits. Il a été décidé la reconstruction de chaque maison détruite (30 tôles par maison). Le besoin en tôles s’élève ainsi à 170 tôles, soit 1700 US$ car 1 tôle coûte 10 US$ sur le marché local.
Pour aider le Kyaghanda de BIAKATO à s’acquitter sans tarder de sa promesse aux pygmées, le Kyaghanda Kikulu a décrété une « Corbeille de Compassion » au bénéfice des personnes lésées dans le conflit de BIAKATO. L’aide financière pour cette « Corbeille de Compassion » est sollicitée de la part des Nande du monde entier et de toutes les personnes de bonne volonté qui se réjouissent de cette résolution à l’amiable du conflit de BIAKATO.
Lors de la conférence internationale d’Oïcha 2011, il avait été décidé une contribution annuelle d’un 1US$ par chaque Nande au Kighona du Kyaghanda Kikulu. C’est la caisse du Kighona qui devra dans l’avenir répondre à ces genres d’urgence au sein de la communauté.

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