Joséph Kabila chez François Hollande vers le mois d' avril : Rélation entre la France et la République Démocratique du Congo aujourd' hui : Derrière les enjeux du climat, il y a ceux de la paix. La France peut compter sur la République démocratique du Congo pour contrer l’avancée du terrorisme en Afrique. L’axe Kinshasa-Paris se porte à merveille. La visite en République démocratique du Congo de l’ancienne candidate socialiste à l’élection présidentielle en France, actuellement Ministre français de l’Environnement, Mme Ségolène Royal, suivie de l’audience lui accordée par le Président de la République Joseph Kabila, et l’invitation du chef de l’Etat à se rendre à Paris, sont là des signes qui ne trompent pas. Au regard de l’actualité de l’heure, le climat, la lutte contre le terrorisme sont des thèmes qui lient les deux pays à travers leurs dirigeants respectifs. En effet, le lundi 13 mars 2016, le Président de la République, Joseph Kabila Kabange a accordé, en son cabinet de travail de la Gombe, une audience à Mme Ségolène Royal, ministre française de l’Environnement de l’énergie et de la Mer chargée des Relations internationales sur le climat.

Relations politiques dépuis long temp entre les deux pays amis.
L’action de la France en RDC est guidée par l’attachement au principe du respect de la souveraineté et de l’intégrité de ce « géant d’Afrique ». La stabilité de la RDC, dont le potentiel économique est considérable, est essentielle à la paix et au développement de la région des Grands Lacs et de l’Afrique centrale. La relation France-RDC se nourrit aussi d’une relation privilégiée fondée sur le lien francophone. Les efforts que le président Joseph Kabila a fournis pour ramener la paix dans ce macro pays qui a connu plusieurs années de guerre engageant des milices diverses et des pays étrangers, plaident en sa faveur pour barrer la route au terrorisme qui menace, à ce jour, toute la planète.
La France, tout comme d’autres puissances internationales, ont intérêt de soutenir la Rdc dans ses efforts de stabilisation politique, de consolidation de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire national et de sécurisation des populations. Agir autrement pousserait différents groupes armés parmi lesquels des extrémistes agissant au nom de l’islam à perturber la paix dans notre pays et dans toute la région par des massacres ciblés.
Au regard de ces deux enjeux majeurs du climat et de la lutte contre le terrorisme, le prochain séjour du président Kabila à Paris sera d’un grand intérêt tant pour la France que pour le reste du monde. Visites présidentielles
Joseph Kabila a été reçu par le Président de la République, alors Jacques Chirac, en janvier 2001, en novembre 2001, le 9 septembre 2002 et le 3 février 2004 (un entretien avait également eu lieu le 21 septembre 2006 à New York à l’occasion de l’AGNU). Il s’est rendu en visite officielle en France le 16 et 17 juillet 2008, puis à nouveau le 21 mai 2014.
Le Président Sarkozy s’est rendu en RDC le 26 mars 2009 (1ère visite d’un Président français à Kinshasa depuis 1984).
Le Président Hollande a participé au sommet de la Francophonie de Kinshasa le 13 octobre 2012, événement qui s’est accompagné d’un volet bilatéral substantiel.
Visites ministérielles
Tournée franco-britannique dans les Grands Lacs (janvier 2002) ; 22-23 septembre 2002 : visite de M. de Villepin, ministre des Affaires étrangères, à Kinshasa ; 21-23 février 2003. L’entretien de ces deux personnalités a porté essentiellement sur les questions se rapportant à l’environnement, aux énergies renouvelables et aux résolutions de la Cop 21, qui s’est tenue en décembre dernier, à Paris, en France.
A l’issue de l’audience, Mme Royal a qualifié son entretien avec le Chef de l’Etat « d’échange intéressant » avant de remercier le Président Joseph Kabila pour l’engagement de la délégation congolaise dans les discussions à la Cop 21, pour avoir participé activement aux négociations. Elle a également confirmé la participation du Président Joseph Kabila à la cérémonie de signature des accords issus des travaux de la Cop 21, en avril prochain à Paris.
Les enjeux de la forêt équatoriale
La cause congolaise défendue par le Président de la République en matière environnementale est de plus en plus entendue par la communauté internationale qui, par l’entremise de la ministre française Ségolène Royal en sa qualité de présidente du Sommet sur le climat COP 21, a annoncé « travailler » pour aboutir à des compensations en faveur des pays qui protègent leurs forêts comme la RDC qui observe un moratoire depuis 2002. « Ces pays font respirer le monde », a-t-elle déclaré.
Cette avancée dans la compréhension de la position des pays qui consentent plus d’efforts de protection de l’environnement est à mettre à l’actif du président Joseph Kabila qui a toujours exigé que les pays pollueurs puissent payer aux pays qui abritent et protègent les forêts, le prix pour leur pollution.
Et prêchant par l’exemple, le chef de l’Etat congolais a décidé, depuis 2002, que notre pays, qui abrite plus de 60% des forêts denses du Bassin du Congo, deuxième massif forestier tropical de la planète après l’Amazonie, observe un moratoire sur l’attribution de nouvelles licences d’exploitation forestière.
Ce n’est pas le fait du hasard que Ségolène Royal ait félicité les autorités de la RDC pour la forte mobilisation pour la mise en application des résolutions de la Cop 21, en vue de valoriser les ressources du pays afin que les populations aient accès à l’eau, à l’électricité, à l’éducation etc. Elle les a également remerciées en ce qui concerne la création d’emplois, le développement de l’agriculture, des industries et du travail pour les jeunes.
...et de la paix
Derrière les enjeux du climat, il y a ceux de la paix. La France peut compter sur la République démocratique du Congo pour contrer l’avancée du terrorisme en Afrique. Avec l’avancée du terrorisme en Afrique du Nord, Afrique de l’Ouest et Afrique centrale à travers des pays comme le Tchad et le Cameroun, la République démocratique du Congo constitue une arrière-garde susceptible de barrer la route au terrorisme international.

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