Nord-Kivu : les habitants de la localité de Kise dans le térritoire de Rutsuru, sont pour le moment dans un climat des tension. D' après une source du président dela société civile Ville de Butembo, c'est suite à une nouvel attaque des rébélles idatifié au groupe des hommes armée des FDLR, samedi 12 mars 2016. Bilan, provisoire, fait état d' un chauffeur et son convoyeur tués, lors d'une embuscade d'un fuso tombé entre les mains de ces coupeurs de route. Signaions ici bas que, ce vehicule été en route de Vitchumbi pour le marché de Kibingu. Les camionneurs voullaient se rendre à KISE, 8 Km de KIBIRIZI, en passant par KIRIMA dans la chefferie de BWITO pour transporter les roseaux avant de recuperer les passagers à Kibingu au retour. La Monusco, aussi, appuie toutes les bonnes initiatives visant à mettre un terme au conflit entre les Nande et Hutu dans les territoires de Rutshuru et de Lubero au Nord-Kivu. Le porte-parole de la mission onusienne, Felix Prosper Basse l’a affirmé mercredi 9 mars, en réaction.

Conflit entre les Hutu et les Nande une mission de médiation et de sensibilisation composée des députés, de chefs coutumiers et de quelques représentants de la société civile sous la conduite de l’opposant Vital Kamhere, président de l’Union pour la nation congolaise (UNC).
Intervenant lors de la conférence hebdomadaire de l’Onu à Kinshasa, Felix Prosper Basse a déclaré:
«Au niveau de la Monusco, toutes les initiatives ont été lancées pour faciliter le dialogue intercommunautaire par les autorités provinciales, locales, coutumières et religieuses interposées. Nous appuyons aussi toutes les autorités et toutes les bonnes initiatives pour que très rapidement la coexistence pacifique qui a toujours prévalu puisse continuer.»
Il a confirmé que la délégation conduite par Vital Kamhere était en train de sillonner aussi bien la province du Nord-Kivu que Kinshasa, pour que la paix revienne entre Nande et Hutu.
« Cette délégation a rencontré le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en RDC, pour que nous puissions aplanir ces divergences-là qui commencent non seulement à durer mais aussi à agrandir le nombre de victimes», a poursuivi Felix Prosper Basse.
Le porte-parole de la Monusco en a profité pour lancer un appel à «tous les groupes armés qui sont affiliés à telle ou telle autre communauté à déposer les armes… »
la fois passé, Six personnes avaient été tuées, plusieurs autres blessées et des centaines de cases incendiées au cours des échauffourées survenues vendredi 5 février dernier dans les villages de Lusuli, Kyuto et Bwambuli à Lubero entre des membres de communautés Nande et Hutu.
Selon la société civile de Tama, tout serait parti d’un incident survenu sur la colline Musungusungu, où des membres de la communauté Hutu en quête de nourriture auraient blessé deux femmes Nande dans un champ.
Cet incident a ravivé la tension entre les deux communautés, qui se regardent en chiens de faïence depuis le massacre de 18 personnes à Miriki en janvier dernier; en dépit de plusieurs appels au calme lancés par les autorités. la société civile plaide pour un dialogue social entre Nande et Hutu. La société civile des groupements Tama et Itala, au Sud du territoire de Lubero (Nord-Kivu) appelle à l’organisation d’un dialogue social entre Nande et Hutu pour mettre fin à l’escalade de violence entre ces deux communautés.
Dans un communique de presse publié dimanche 7 février, cette structure affirme avoir enregistré une vingtaine de morts et des centaines de maisons incendiées aux cours des violences, commencées depuis décembre dernier, entre Nande et Hutu.
Selon la société civile de Tama et Itama, environ seize autres personnes ont été portées disparues, dix-neuf grièvement blessées et neuf cent et huit maisons incendiées au cours de ces tensions ethniques.
Cette structure accuse les autorités politico-administratives de mal gérer le conflit entre Nande et Hutu, à Lubero.
Pour cette société civile, les FARDC et la Monusco se montrent passives face à cette situation. Cette organisation propose également la délocalisation des ex-combattants FDLR, cantonnés à Kanyabayonga en vue de restaurer la paix entre ces deux communautés du Nord-Kivu.
De son côté, le gouverneur du Nord Kivu, Julien Paluku a amorcé une série d’actions pour stopper cette série violence. Le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku affirme que le calme est revenu à Lubero, après des affrontements communautaires qui ont opposé les Hutu aux Nande.
«Aujourd’hui, ce qu’on peut retenir, après notre descente dernièrement à Miriki, à Luofu, à Mbwanvinywa, on observe un calme. Le marché fonctionne. Toutes les communautés se côtoient sans qu’il puisse y avoir cet œil qu’il y avait hier. Œil qui était celui d’ennemi», a-t-il déclaré lundi 7 mars dans la ville de Beni où il a entamé sa tournée. Par ailleurs, le gouverneur a menacé de fermer les médias et de traduire en justice les acteurs politiques et notables qui vont véhiculer les discours de haine et inciter les communautés Hutu et Nande à la violence.
«Nous avons décidé que toute maison de presse qui va distiller les discours de haine et d’incitation à la violence sera fermée sans autre forme de procès. À lui d' ajouter que, Tout homme politique, c’est-à-dire député, ministre ou gouverneur, tout notable qui va se livrer au discours d’incitation à la violence, de haine tribale sera arrêté», a-t-il fait savoir.
Julien Paluku a, en outre, indiqué que le Nord-Kivu ne devait pas vivre le génocide qu’a connu le Rwanda en 1994.
En février dernier, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme s’est inquiété des violences intercommunautaires au Nord-Kivu.
Dans un communiqué publié lundi 8 février, 2016 à Goma, sa porte-parole, Cécile Pouilly, s’est dite « alarmée » par des informations faisant état d’une escalade des violences intercommunautaires dans les territoires de Lubero et Walikale. Des violences qui avait déjà fait au moins 21 morts au moment de la publication de ce communiqué.

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