Opposition en rdc a pérdu l' élection des gouverneurs et vice gouverneurs face aux candidats dela majorité présidentiel soutenu par super manœuvre politique de Joséph Kabila autorité morale qui est, un proche des grandes puissances du monde : N'aie pas peur de tes adversaires car sans PHARAON, les israélites n'auraient jamais vu la gloire de DIEU. L’impasse artificielle actuelle est une construction des acteurs au pouvoir pour ne pas se plier au jeu démocratique tel que défini’ par la Constitution. Tout a été fait pour retarder le plus possible la tenue des élections, notamment la présidentielle,en vue d’assurer un glissement de pouvoir au Chef de l’Etat, en violation de la loi suprême. Pourtant, « le salut du peuple, c’est la loi suprême », disent les latinistes. La Rédc se voit braquer tous les projecteurs de ses partenaires. Tout le mondé soutient, à juste titre, que la stabilité du géant Congo influera sur toute celle de la sous-région. Autrement dit, si on veut voir la sous-région des Grands Lacs africains retrouver la paix et la stabilité, il faudra commencer par la RDC. C’est cette importance du Congo-Kinshasa qui justifie l’intérêt particulier de la communauté internationale à voir ce pays demeuré sur la voie de la démocratie, lancée depuis seulement dix ans. Cependant, à l’approche de la fin du deuxième et dernier mandat de l’actuel président de la République, tous les signaux sont au rouge.

Élection des gouverneurs et vice gouverneurs Joseph Kabila reste le seul maître à bord de la MP et son mot d’ordre a été largement suivi et scrupuleusement observé par ses fidèles lieutenants, commente L’Avenir.
«Après le départ des caciques de la MP, le résultat sur terrain démontre que les frondeurs ont tous mordu la poussière», se réjouit le journal.
Le Phare fait remarquer que les statistiques livrées par la Commission Electorale Nationale Indépendante (Ceni) font état de zéro province sous la bannière de l’Opposition, même si cinq indépendants ont sorti la tête de l’eau. Le quotidien note que le bateau de la MP, qui avait semblé tanguer avec le départ des caciques du G7, a retrouvé son équilibre. la réussite de la MP résulte d’une politique efficace, selon Atundu André-Alain Atundu Liongo, porte-parole de la Majorité présidentielle (MP) a estimé dimache que les bons résultats de son camp qui a obtenu quatorze de vingt postes de gouverneurs des provinces lors de l’élection organisée la veille est le résultat d’une politique efficace mise en place au sein de sa plate-forme. L’opposition a une nouvelle fois accusé le camp présidentiel de corruption.
«C’est le résultat d’une politique efficace et d’une campagne menée de façon efficiente. Nous avons jeté notre secrétariat dans la bataille. Nous sommes d’ores et déjà satisfaits de ce résultat qui va nous permettre de mener notre politique sur terrain», s’est réjoui André-Alain Atundu.
Sur les quatorze postes des gouverneurs raflés par la Majorité, aucun ne revient à une femme. Atundu s’en explique :
«La parité est une option. Pour l’élection à un poste est un combat politique où le plus méritant et le plus efficace remporte».
Sur les vingt postes en jeu, les indépendants ont gagné dans cinq provinces : Bas-Uélé, Haut-Uélé, Equateur, Kasaï-Central et la Mongala.
Un second tour est attendu au Nord-Ubangi entre Marie-Thérèse Gerengbo (MP) et André Teddy Kapalata (MLC). Les deux candidats n’avaient pas obtenu la majorité absolue au premier tour.
L’élection du gouverneur au Sud-Ubangi est fixée au 1er avril prochain.
L’opposition crie au voleur :
De son côté, l’opposition crie au voleur, estimant que les règles du jeu étaient biaisées d’avance par la majorité au pouvoir.
«La majorité a utilisé l’argent, la majorité a utilisé la fibre régionale et même tribale et la majorité a utilisé des pressions pour dire le président de la République a dit : si vous ne votez pas pour la personne qu’il a envoyée, votez juste milieu au cas contraire votre province sera rejetée.
Il n’y aura aucun développement et aucun appui de votre province. Ils savent que les gouverneurs dépendent directement du président de la République et la constitution a été modifiée pour ce fait. Un gouverneur élu peut être limogé par le chef de l’Etat», a dénoncé la secrétaire générale du Mouvement de libération du Congo (MLC), Eve Bazaïba Masudi.
Il a par exemple cité le cas du candidat gouverneur MLC à la Mongala qui, selon elle, avait été menacé de mort.
Le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Corneille Nangaa, a annoncé que la publication des résultats définitifs de l’élection des gouverneurs de nouvelles provinces interviendra le 18 avril prochain.
Il a précisé que ces résultats seront annoncés au niveau des cours d’appel.
Des gouverneurs élus remplaceront les commissaires spéciaux, nommés depuis août dernier sur ordonnance présidentiel.
Les journaux parus lundi 28 mars 2016 à Kinshasa commentent l’élection des gouverneurs dans 20 des 21 nouvelles provinces et les leçons qu’il faut en tirer.
La Prospérité fait remarquer que les candidats présentés et soutenus par la Majorité Présidentielle (MP) ont pris le dessus. Ils n’ont pratiquement rien laissé à leurs adversaires. Si, officiellement, l’Opposition politique dans sa diversité, était non partante, des observateurs de la MP ont cru dénicher des candidats indépendants soutenus en sous-main par le G7, renseigne le quotidien.
A la Majorité Présidentielle, où l’on savoure une victoire écrasante, presque sans partage, les dissidents du G7 sont accusés de tous les pêchés d’Israël, constate le journal. «Dans toutes les provinces, particulièrement, dans celles du Katanga, l’argent sale aurait circulé au grand jour entre les mains des candidats gouverneurs et de grands électeurs. Les trois jours de la campagne électorale, accordés par la CENI, ont été plutôt trois jours de marché de la corruption et moins de débat sur les programmes des candidats», déclare un analyste politique proche de la MP dont les propos sont relayés par le tabloïd.
A la Prospérité de conclure : la RDC a besoin d’un leadership exemplaire et développementaliste ; les « antivaleurs » ne peuvent pas venir se projeter sur les futurs enjeux des scrutins au niveau national.
Les résultats de l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs prouvent que même après le départ de sept de ses sociétaires, la MP demeure la force politique dominante du pays.

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