Processus électorale en Rdc : La CENI, fixe l’opinion sur l’invalidation des candidats indépendants. La Centrale électorale justifie l’irrecevabilité des dossiers des candidats indépendants par le fait qu’ils ont été présentés en concurrence avec les candidats émanant des regroupements politiques, MP, PALU, PANADER, AGIR, etc. Au regard du flou artistique entretenu quant à l’invalidation de certains candidats à l’élection des Gouverneurs et vice-gouverneurs la CENI a été obligée de briser le silence et de fixer l’opinion. La Centrale électorale justifie l’irrecevabilité des dossiers des candidats indépendants parce que présentés en concurrence avec les candidats émanant des regroupements politiques « Majorité Présidentielle (MP), Parti Lumumbiste Unifié (PALU), PANADER, AGIR, etc. En plus, comme ce scrutin fait partie du cycle électoral en cours 2011-2016 auquel un membre de l’ancienne CEI ne devrait pas participer Toutefois la Commission Electorale Nationale Indépendante rappelle à l’opinion que le scrutin pour l’élection des Gouverneurs, et leurs vice.

La majorité del ’opposition sur térritoire nationale, cherche la disqualification de la Ceni si cette revendication est acceptée la conséquence logique sera la remise à zéro du compteur Le temps alors de mettre en place le nouveau Bureau et de relancer la machine, il deviendra techniquement impossible d’organiser le scrutin présidentiel et législatif « à bonne date ». Par sa nature, la CENI n’a pas intérêt à se justifier outre mesure. Mais comme elle est une institution d’appui à la démocratie, lorsqu’au niveau de l’explication démocratique il y a cafouillage, confusion, hérésie, mauvaise foi, l’organe technique est obligé de sortir de son silence, pour clarifier les choses par rapport aux faits.
Des constats
La CENI, un peu comme la chèvre qui ne peut mordre que lorsqu’elle en a marre, a été obligée de s’exprimer, après avoir fait quelques constats. La CENI remarque malheureusement que certains élus du peuple votent les lois qu’ils ne maîtrisent pas, qu’ils ne lisent pas et lorsqu’on leur exige l’application des mêmes lois, ils se sentent surpris, deviennent nerveux, etc. Et pourtant, ce comportement constitue en soi un danger public. Surtout qu’il faut redouter que cela n’incite au soulèvement et d’autres mouvements de masse, qui peuvent devenir à la longue incontrôlables.
A titre d’exemple, la Constitution de la République stipule que la CENI convoque l’électorat 90 jours avant la fin du mandat du président actuel… Dans ce cas, l’électorat c’est le fichier électoral. Mais certains acteurs politiques affirment, pince-sans-rire : « la population me dit ceci ou cela », c’est-à-dire des jeunes qui ne font pas partie de l’électorat, soit les nouveaux majeurs.
De même en 2005, le candidat président de la République Etienne Tshisekedi avait donné un mot d’ordre de boycott de l’enrôlement. Curieusement, c’est Jean-Pierre Bemba qui criera qu’il a été élu à Kinshasa, en référence à la population qu’il avait réunie au stade des Martyrs. Et pourtant, l’acteur politique devait se battre pour conquérir l’électorat. Et aujourd’hui, lorsqu’on demande à la CENI de convoquer l’électorat sans au préalable remplir certaines formalités, c’est une violation de la Constitution.
De là, plusieurs questions nous viennent à l’esprit, notamment celle de savoir si les acteurs politiques sont prêts que la CENI convoque l’électorat de 2011. Soit un électorat d’un fichier qualifié par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) de corrompu et d’infecté. Comme pour dire qu’à ce jour, la CENI a un sérieux problème de définition de l’électorat congolais, c’est-à-dire la liste d’électeurs, qui n’existe pas en Rd Congo. Surtout que celle de 2011 ne tient pas compte de nouveaux majeurs. C’est ici que la CENI se dit amplement embarrassée, parce que les acteurs politiques ne sont pas suffisamment sensibilisés.
La CENI constate aussi qu’aucune composante politique n’a encore préparé de candidat à l’élection présidentielle. Jusque-là, on n’assiste qu’à des spéculations. On cite le Dr Mukwege, mais l’on ne dit pas à qui il va laisser la réparation de femmes. L’on brandit Moïse Katumbi, qui a du mal à fédérer d’autres membres de l’opposition à son idée des primaires. L’on parle de Jean-Pierre Bemba qui est encore en prison, mais avec aucun espoir de libération. Sans oublier de faire allusion à Tshisekedi, très affaibli par la maladie. Comme pour dire qu’il n’y a pas aujourd’hui et en perspective, de candidats dans l’opposition. De ce point de vue, la CENI s’étonne que les entités politiques ne prennent pas assez de temps pour préparer leurs candidats.
Un autre constat, c’est le fait que la CENI ait expliqué les défis logistiques auxquels elle fait face. Mais tout le monde lui rétorque qu’elle peut toujours faire ce que la loi lui exige. Et dans ce contexte, c’est comme si la constitution va tout résoudre par une baguette magique. Voilà pourquoi la CENI a été obligé de rappeler, pourquoi pas de distribuer des textes de loi aux opérateurs politiques.
Cas de Jacques Ndjoli
Il faut dire que ce Sénateur et ancien membre de la CENI a été rattrapé par l’article 20 de la loi organique n°13/012 du 19 avril 2013, modifiant et complétant la loi n°10/013 du 28 juillet 2010. Par cette disposition, chaque membre de la CENI prête serment par lequel il s’engage à ne briguer aucun mandat électif aux échéances en cours, même s’il ne fait plus partie de la CENI. Cette élection de Gouverneur et Vice-gouverneur fait partie du cycle électoral 2011-2016 en cours auquel le membre prétendant ne devrait pas participer.
Toujours au regard de la loi électorale, l’irrecevabilité des dossiers des candidats indépendants se justifie parce qu’ils ont été présentés en concurrence avec les candidats émanant du regroupement politique ‘’Majorité Présidentielle » et des partis politiques comme le Parti Lumumbiste Unifié, le MLC, le PANADER, AGIR, etc. Ceci inclut le fait que la CENI ait eu aussi à déclarer irrecevable le dossier d’un membre du Conseil économique et social.

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