RDC : Intoxication et les débats des journalistes de Rfi contre le gouvernement du Congo Kinshasa en ce jours, est une injérence dans l' affaire intérieur de notre plus beau pay selon, Lambert-Mende ministre dela communication. « Il nous a fallu attendre plus de 24 heures au cours desquelles le seul point de vue hostile à la RDC était martelé à satiété sur les ondes et d’intenses démarches de notre part pour qu’enfin la réponse du gouvernement sur les antennes à une heure de faible audience », a expliqué parlant du droit de réponse du gouvernement aux allégations de la chaine publique française sur ce verdict. le traitement des informations sur la RDC à RFI. Le porte-parole du gouvernement, le ministre de la Communication et médias, Lambert Mende Omalanga, a vivement protesté lundi contre le traitement impartial et déséquilibre des informations sur la RDC à Radio France Internationale (RFI), dont la dernière illustration est en rapport avec le jugement rendu le 24 février dernier par le tribunal de Goma.

Il a fallu d’intenses démarches auprès de RFI de la part du gouvernement congolais pour qu’enfin sa réponse passe sur les antennes, malheureusement à une heure de faible audience. Lambert Mende s’est, en outre, insurgé contre les condamnations en chœur des gouvernements américain, français et belge ainsi que du Bureau conjoint des Nations Unies des droits de l’homme en RDC.
« Le fait est inhabituel et révèle un mépris à l’égard de la Constitution et des lois congolaises qui consacrent l’indépendance des institutions judiciaires aussi bien du gouvernement congolais lui-même qu’à celui de toute autre puissance étrangère », a-t-il martelé.
Il s’est inscrit en faux contre les attitudes contradictoires de ces partenaires qui donnent l’impression de vouloir en même temps que soit mis fin à l’insécurité qui hypothèque la stabilisation d’une partie du pays, mais se démènent pour empêcher aux institutions judiciaires d’assumer pleinement leurs responsabilités.
Si les condamnés sont des militants politiques pour quoi ne se font-ils pas enregistrer à la direction des cultes et associations du ministère de l’Intérieur et sécurité pour leur reconnaissance, s’est écrié le ministre. Il a recommandé aux sympathisants du mouvement d’user de leur droit d’interjeter appel s’ils ont des arguments susceptibles d’invalider le premier jugement. Dépuis les élections du 28 novembre 2011, le gouvernement congolais et les ONG de défence des droits del' homme sont en couteau tiré... La publication mardi d’un rapport de l’ONG Human Rights Watch accusant la police congolaise d’exécutions a fait réagir les autorités. Le porte-parole du gouvernement Lambert Mende a dénoncé une « ingérence inacceptable », et estimé que HRW n’apporte pas de preuves pour étayer ses accusations. Del' autre conté une coalition des 33 ONG nationaux qui publient depuis quelques mois des communiqués sur plusieurs sujets d’actualité n’ont pas d’existence légale, a affirmé samedi 5 décembre le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende.
Pour lui, cette coalition est une « fiction » utilisée par certaines personnes pour « donner une impression de résistance et d’opposition à un gouvernement ».
Lambert Mende a annoncé le lancement d’une enquête administrative sur cette coalition des 33 ONG, estimant que le gouvernement est en droit de connaître l’identité des organisations qui s’adressent à lui et à qui il est censé répondre.
« Nous voulons savoir à qui nous nous adressons, nous voulons savoir qui nous critique et à qui nous devons répondre et nous découvrons qu’en réalité, il s’agit des personnes qui balancent comme ça des fictions pour donner une impression de résistance, d’opposition à un gouvernement », a déclaré le porte-parole du gouvernement.
Interrogé sur ses compétences en rapport avec une telle enquête, Lambert Mende répond que tout Congolais peut demander une enquête s’il estime qu’une infraction est en train d’être commise.
« C’est le droit de tout citoyen congolais qui estime qu’une infraction est en train de se commettre que demander une enquête à ceux qui ont compétence d’enquêter. Moi, de surcroît porte-parole du gouvernement, chargé de promouvoir l’image de la RDC qui est salie par cette fiction de 33 ONG qui réagissent à tort et à travers sur tout ce qui se passe dans le pays, j’ai qualité de demander cette enquête-là », soutient-il.
«La coalition existe»
Pour le coordonnateur de ces 33 ONG, Georges Kapiamba, ce regroupement d’organisations existe bien.
Dans un entretien accordé à Radio Okapi, il estime que l’enquête du gouvernement dénote une volonté manifeste de porter atteinte à la liberté d’association, d’expression et d’opinion.
« La coalition existe ! Nous sommes un collectif des organisation de droits de l’hommes qui existent individuellement », souligne-t-il.
Georges Kapiamba se dit surpris que ce soit Lambert Mende qui initie sollicite cette enquête.
« Nous sommes d’abord surpris de constater que le ministre des Médias puisse se soucier de l’existence légale ou non de nos 33 ONG ou de notre coalition, alors que les organisations de défenses des droits de l’homme ne sont pas tenues de s’enregistrer auprès de son département », indique Georges Kapiamba.
Il dit craindre que cette enquête ait déjà abouti à des conclusions établies à l’avance pouvoir mettre fin au travail des 33 ONG.
Le président de la coalition de ces 33 ONG recommande au gouvernement de respecter la liberté d’association garantie notamment par la Constitution, et d’éviter toute immixtion dans le fonctionnement des organisations non gouvernementales.
Depuis plusieurs mois, ces ONG publient des communiqués au sujet des questions d’actualité.
Le 3 décembre dernier, elles ont dénoncé la tentative de violation des libertés d’expression et des manifestations pacifiques garanties aux citoyens par la Constitution.
En août, elles avaient demandé au président congolais, Joseph Kabila, « de ne pas violer la Constitution pour se maintenir au pouvoir mais de la respecter ».

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