République Démocratique du Congo sera elle déstabiliser encore par les pays occidentaux en appuillant le mouvement Lucha et le Front citoyens 2016 ? Officiellement photojournaliste américaine basée actuellement à l’Est de la RDC, Diana Zeyneb Alhindawi travaille pour le compte, entre autres, de New York Times, Sunday Times Magazine, Al Jazeera/Usa, CNN, Le Monde, National Geographic Traveler, Geo Allemagne, Newsweek, Toronto Star, Paris Match et Marie Claire. Et la liste n’est pas exhaustive parce qu’elle loue également ses services à des agences et autres Ong internationales. Sa présence lors de la marche de la LUCHA à Goma est une nouvelle preuve de l’instrumentalisation, par les Occidentaux, de la jeunesse et de certains politiciens congolais, comme ce fut le cas à la Tshangu et à l’Île de Gorée, pour perpétrer un chaos en RDC avant les élections prévue en 2016. Encore une fois une main étrangère est apparue derrière les manifestations des mouvements dits « citoyens » en république démocratique du Congo.

La main étrangère évoquée ici était déjà présente le 15 mars 2015 (soit la même date que la manif’ de LUCHA à Goma cette année) à Tshangu où avaient été réunis des jeunes congolais de Kinshasa et de Goma réunis au sein des associations LUCHA et Filimbi. Les organismes américains USAID et NED, deux bras armés au service de la diplomatie hégémonique des USA, avaient été reconnus comme les soutiens organisationnels et financiers de cette rencontre dont l’objectif était de former ces jeunes aux techniques de subversion et de troubles publics.
L’ambassade des USA à Kinshasa avait reconnu avoir financé la réunion de la Tshangu où avait également été interpellé le responsable en personne du programme sur la démocratie de la coopération de l’USAID en RDC.
Quelques mois plus tard, soit le, des Congolais, acteurs politiques et de la société civile, se retrouveront à l’Île de Gorée, au Sénégal, pour un séminaire officiellement consacré à des échanges sur la démocratie, mais dont l’objet réel était similaire aux « ateliers » de la Tshangu à Kinshasa. Les mêmes organismes américains se retrouveront derrière ce « séminaire » de l’île sénégalaise qui connaîtra l’implication d’autres organisations comme OXFAM et d’autres dont la fondation Konrad Adenauer liée au parti politique chrétien allemand CDU, mais aussi l’organisme « Brenthurst » fondée par le magnat sud-africain des mines Harry Frederick Oppenheimer ; et Human Rights Watch créée par le spéculateur boursier et « philanthrope » américain George Soros.
Fut également présente l’Open Society Initiative for West Africa (OSIWA), structure également contrôlée par Georges Soros dont on dit qu’il souffre d’une drôle de pathologie : la « sur-extension impériale ».
Rappelons aussi que bien avant Tshangu, l’ïle de Gorée et, dernièrement, Goma, une dizaine de politiciens congolais avaient été amenés aux USA sous les auspices de NED, mais sur instigation du célèbre Herman Cohen pour subir ce qui avait été alors, appelé un casting en vue de dégager un profil digne d’un présidentiable parmi eux. Des sources dignes de foi rapportèrent que selon les conclusions de Cohen aucun de ces hôtes de l’Uncle Sam n’avait ce profil.
Appel à la vigilance
Que dire donc de toutes ces manœuvres de Washington et autres lobbies occidentaux déterminés à chambouler l’ordre institutionnel en RDC sinon d’inviter à nouveau les Congolais à la vigilance pour cela nous empruntons cette conclusion d’une des analyses faites récemment. En effet, parmi les manifestants de l’ONG LUCHA qui ont été interpellés en début de semaine à Goma figure une femme de race blanche qui serait de nationalité américaine.
Son nom : Diana Zeyneb Alhindawi. Selon des sources, elle aurait été agressée le 15 mars dernier à Goma pendant la manifestation des jeunes de la LUCHA avant de se jeter à bord d’un véhicule de la MONUSCO pour s’échapper.
A l’Est de la RDC, Diana Zeyneb Alhindawi est connue comme photojournaliste américaine travaillant pour le compte du magazine féminin Causette. Mais elle n’est pas que cela.
En effet, spécialiste des questions humanitaires, politiques et culturelles, elle travaille aussi pour New York Times, Sunday Times Magazine, Al Jazeera usa, CNN, Le Monde, National Geographic Traveler, Geo Allemagne, Newsweek, Toronto Star, Paris Match et Marie Claire. Et la liste n’est pas exhaustive parce qu’elle loue également ses services à des agences et autres Ong internationales.
Quand on sait que le journalisme et les organismes internationaux sont parmi les meilleures couvertures des espions et autres agents de renseignements et de subversion, personne ne pourrait se laisser embarquer dans un quelconque discours de restriction de la liberté de presse dans le cas de Diana Zeyneb. En tant qu’Occidentale et plus particulièrement Américaine, sa présence autour de cette manif’ de Goma est une nouvelle preuve de l’instrumentalisation de ces groupes de jeunes et de certains partis politiques prétendument « citoyens », mais qui servent de couverture à un vaste plan de déstabilisation de la RDC sous le prétexte du respect des délais constitutionnels quant à l’élection exclusive du Président de la RDC.
Les antécédents de la Tshangu et l’Île de Gorée
Ce n’est, en effet, pas la première fois qu’une main américaine se profil derrière ces mouvements dits « citoyens » qui ont vu le jour en RDC comme par une génération spontanée. Du moins pour les naïfs, car ce phénomène est, en réalité, le fait d’un travail d’essaimage de ce genre de mouvements depuis le « printemps arabes » dont on connaît les effets contreproductives et l’Afrique de l’Oust avec des associations comme « Y’en a marre » et « Balai citoyen ». Un travail mené par les Occidentaux avec en tête, les USA qui cherchent à se positionner aux pouvoirs en Afrique afin d’en reprendre le contrôle après avoir perdu du terrain au profit des chinois des indiens et autres pour avoir passé des décennies à guerroyer au moyen orient contre l’islamisme et son corollaire de conflit.

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