Actualité astronomique dela Nasa : "Seul sur Mars": Mark Watney est l'un des premiers humains à poser le pied sur Mars. Il pourrait bien être le premier à y mourir. Lorsqu'une tempête de sable mortelle force ses coéquipiers à évacuer la planète, Mark se retrouve seul et sans ressources, irrémédiablement coupé de toute communication avec la Terre. Pourtant Mark n'est pas prêt à baisser les bras. Ingénieux, habile de ses mains et terriblement têtu, il affronte un par un des problèmes en apparence insurmontables.Isolé et aux abois, parviendra-t-ilà défier le sort? Le compte à rebours a déjà commencé... Le livre est à découvrir à la bibliothèque du centre culturel américain au 498, avenue Lukusa à Gombe. La bibliothèque est ouverte (accès gratuit, munissez-vous d'une pièce d'identité ) de lundi à jeudi de 9 à 16 heures. Vous pouvez l'emprunter pour un maximum de 2 semaines si vous êtes un habitué de la bibliothèque.

Comment la vie est-elle apparue sur sur notre planèteTerre avant, notre heure dépuis ? : C’est une mission importante qui s’apprête à être lancée, ce lundi. Depuis Baïkonour, au Kazakhstan, une fusée russe proton va envoyer dans l’espace un satellite de l’Agence spatiale européenne, l’ESA. Nom de code : ExoMars. Destination : la planète Rouge. Le but de la mission est simple : savoir enfin si oui ou non, notre voisine a eu ou a toujours de la vie.
Avec notre envoyé spécial à Baïkonour, Simon Rozé
Son nom n’est pas très impressionnant, TGO (Trace Gaz Orbiter), mais ce satellite pourrait apporter des éléments de réponse à une question qui taraude l’humanité depuis la nuit des temps, est-ce que la vie existe ailleurs ?
Pour le savoir, Mars est la candidate idéale : pas trop loin de nous, elle a eu de l’eau liquide dans le passé, et en plus, on a détecté des traces de méthanedans son atmosphère. C’est important, puisque le méthane que l’on trouve sur terre, il est presque exclusivement produit par des organismes vivants.
C’est donc un très bon indicateur. Un satellite à la recherche de la vie sur Mars. Malgré des siècles de recherches et découvertes scientifiques, on n’a toujours pas de réponse à cette question. Mais on progresse ! De plus en plus de résultats tendent à montrer que les « briques » qui constituent le vivant ont été formées dans l’espace. Une nouvelle étude publiée ce vendredi 8 avril 2016 va en tout cas dans ce sens.
Le ribose, le nom ne paie pas de mine, mais tout ce qui vit sur Terre en possède, c’est un sucre à la base du matériel génétique, la structure de l’ ADN. Depuis longtemps, on s’interroge sur l’apparition de cette molécule sur Terre.
« C’est un débat qui dure depuis longtemps », explique Cornelia Meinert, de l’Université de Nice-Sophia Antipolis et signataire de l’étude. « Le ribose s’est-il formé dans l’espace ou sur Terre ? Mais sur Terre, c’est très difficile de former du ribose ou des sucres dans les conditions qui régnaient dans sa jeunesse. Le ribose pourrait donc arriver depuis l’espace grâce aux météorites et aux comètes ».
Mais dès lors, se pose cette question : est-ce que cette molécule peut apparaître et se développer dans l’espace ? Cornelia Meinert et ses collègues ont donc décidé de faire l’expérience. « On a créé une comète de laboratoire. C’est-à-dire qu’on a simulé les conditions de l’espace sur Terre. Dans une chambre à vide, avec des températures très négatives, de l’ordre de – 200°». Dans cette chambre à vide, on a ensuite placé un mélange d’eau, de méthane et d’ammoniac : des composés que l’on retrouve dans l’espace. On les a ensuite bombardés avec des rayons UV, pour mimer le rayonnement solaire, et provoquer des réactions chimiques.
« L’échantillon est ensuite placé à température ambiante comme lorsque les comètes se rapprochent du Soleil », poursuit la chercheuse. Le tout a ensuite été analysé, et effectivement du ribose en bonne quantité s’était formé et a donc été détecté. Il doit donc, a priori, pouvoir apparaître dans l’espace.
Une avancée majeure
Ce résultat n’est pas une surprise, mais il marque une avancée majeure. Grâce à la mission Rosetta et le robot Philae de l’Agence spatiale européenne (ESA), on avait par exemple déjà détecté des composés organiques complexes nécessaires à la vie sur une comète, 67P Tchourioumov-Guerrasimenko. Mais cette mission n’avait pas les instruments nécessaires pour repérer une éventuelle présence de ribose.
Ce sera l’objet de deux missions déjà lancées ou sur le point de l’être : Hayabusa-2 et l’atterrisseur Mascot – menée conjointement par la Jaxa, l’Agence spatiale japonaise, et l’ESA – et OSIRIS-REx de la NASA. Ces deux missions visent des astéroïdes, suspectés eux aussi de posséder ses molécules, étant donné qu’ils se sont formés dans les mêmes conditions que la Terre.
Mais alors, pourquoi la Terre, qui comme tous ces astres est apparue au même moment et de la même matière il y a plus de 4,5 milliards d’années, n’abriterait pas ce ribose depuis le début ? C’est parce que sa jeunesse a été très tumultueuse. A l’époque, le Système solaire n’était pas aussi stable qu’il ne l’est aujourd’hui et notre planète a subi dans sa jeunesse un bombardement massif, qui a détruit toutes ces molécules fragiles.
Le scénario privilégié par les chercheurs est donc celui d’un « ensemencement » survenu plus tard, lors d’une deuxième période de bombardement moins intense. Les comètes, les météorites qui avaient conservé tous ces ingrédients les ont apportés à la Terre en se fracassant dessus.
Tout ceci, bien sûr, ne répond que partiellement à la grande question de l’apparition de la vie. Les ingrédients sont certes là, mais il manque toujours la recette.
► A (RE) ECOUTER : Autour de la question - Comment raconter la terre ?
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