Deux satellites dela France, ont été lancés ce vendredi 22 avril à Guyane. L'un d'eux aura pour mission de surveiller la Terre. C'est une mission complètement inédite dans l'Espace. Et pour le satellite français Microscope, l'enjeu est de taille : défier la théorie de la relativité élaborée par Einstein. Autre satellite qui sera mis en orbite : Sentinel 1B. Sa mission : mesurer la déformation de la Terre engendrée par les séismes, l'activité des volcans ou encore les glissements de terrain. Deux satellites en symbiose Sentinel 1B va évoluer en symbiose avec Sentinel 1A, lancé il y a deux ans. Grâce à leurs radars de très haute résolution, ils balaieront les sols 24 heures sur 24 et ce quelles que soient les conditions météo. Une mission qui permettra aux scientifiques de réunir les théories physiques de l'infiniment petit et de l'infiniment grand, d'expliquer l'univers, et de découvrir peut être de nouvelles dimensions.

Pour le 26eanniversaire de son lancement, le vénérable Hubble a tiré le portrait de la nébuleuse Bubble, situé à plus de 7.000 années-lumière. Cette fois, nous la découvrons toute entière avec d’impressionnants détails. Ce sont les vents de la très jeune étoile massive à l’intérieur qui ont formé cette gigantesque coquille bleutée de 7 à 10 années-lumière de large. C’est presque devenu une tradition : chaque année, pour marquer l’anniversaire du célèbre télescopespatial Hubble, l’ Esaet la Nasaconsacrent une petite fraction de son précieux temps d’observation à réaliser le portrait d’un objet céleste iconique dûment sélectionné. Pour fêter ses 26 ans en orbite, le 24 avril, c’est une grande bulle de gazcolorée qui nous est offerte. Elle peut évoquer une bulle de savon, mais elle n’est pas tout à fait de même nature et est encore loin d’éclater…
Découverte en 1787 par William Herschel, l’objet surnommé « nébuleuse de la Bulle» (Bubble nebula), de son nom officiel NGC7635, est en réalité un vaste nuageen expansion d’environ 7 à 10 années-lumière de large – plus d’une fois et demie la distance qui nous sépare de Proxima du Centaure– situé à 7.100 années-lumière de la Terre, au sein de la constellationde Cassiopée. C’est un des rares à avoir été imagé par différents instruments qu’a connus Hubble tout au long de sa carrière : une première fois en septembre 1992 avec la caméra planétaire à large champ (WFPC pourWide Field Planetary Camera), la seconde en avril 1999 avec la WFPC2 et enfin, en février 2016 (publiée le 21 avril), avec la WFC3. Cette fois, au contraire des précédentes, la Bulle qui est donc très étendue, peut être appréhendée dans son ensemble (l’image réunit quatre vues indépendantes).
Visualisation en trois dimensions de la nébuleuse de la Bulle, large de 7 à 10 années-lumière. © Nasa, Esa, F. Summers, G. Bacon, Z. Levay, L. Frattare (Viz 3D Team, STScI)
Une étoile massive au cœur de cette tempête
Même si, de prime abord, cette bulle bleutée peut donner l’illusion d’être une nébuleuse planétaire, caractérisée par une étoilemourante, de type soleil, qui expulse ses couches externes, elle est en réalité créée par les ventsd’une étoile infernale née dans un nuage moléculaire il y a à peine 4 millions d’années. BD +60 2522, ou encore SAO 20575, est une étoilede type Wolf-Rayet, 45 fois plus massive que le Soleil selon la Nasa, mais entre 10 et 20 fois selon l’Esa. Dans relativement peu de temps (à l’échelle cosmique), 10 à 20 millions d’années, elle achèvera son existence en supernova. Très chaud et donc très brillant, l’ astrea d’ores et déjà perdu de grandes quantités d’ hydrogène, échappé sous forme de vent stellaire très véloce, et a vraisemblablement commencé à fusionner l’ hélium.
À l’image d’un chasse-neige, le flot de gaz ininterrompu qui progresse actuellement à plus de 100.000 km par heure, pousse et accumule sur son front la matière environnante, plus froide, laquelle s’efforce de le freiner. Étrangement, l’ étoileresponsable de ce déluge n’est pas visible au centre de la coquille, mais excentrée. Il est possible que cela soit dû aux différentes densités des nuages, mais les causes sont toujours en discussion. À l’extérieur et à travers la Bulle translucide, on peut observer de remarquables structures de gaz et de poussières (ils sont comparables aux fameux « piliers de la création » que l’on pourrait voir aussi comme des « piliers de la destruction ») qui tentent de résister à l’assaut des rayons ultraviolets. Enfin, signalons que tout près de l’étoile ardente, on distingue des « nœudscométaires » qu’elle irradie, des paquets de poussière de forme allongée aussi grands que notre Système solaire, alors que leur masseéquivaut à celle de la Terre. Une dent géante de cachalot vieille de 5 millions d'années découverte en Australie
Insolite : C'est une découverte incroyable qu'à fait un passionné en février dernier, près de Melbourne, en Australie. Alors qu'il recherchait des fossiles sur la plage de Beaumaris Bay, il a trouvé une énorme dent de cachalot fossilisée, vieille de 5 millions d'années !
La dent, qui mesure tout de même 30 cm de long, a été donnée au Museum Victoria, qui a dévoilé l'objet jeudi. Cette dent appartenait à un cachalot apparenté au Livyatan melvillei du Pérou, un mammifère qui pouvait mesurer 18 mètres et peser une quarantaine de tonnes. L'animal vivait il y a 5 millions d'années, à l'ère du Pilocène. Ses dents étaient plus grandes que celles des cachalots aujourd'hui, et il chassait des animaux beaucoup plus grands, dont d'autres cétacés. «Si nous n’avions que les cachalots d’aujourd’hui comme objet d’étude, nous n’aurions pas pu deviner qu’il y a cinq millions d’années, il existait des cachalots prédateurs géants dotés de dents immenses qui chassaient d’autres cétacés», a déclaré Erich Fitzgerald, un paléontologue du musée.
An ancient tooth, belonging to a giant killer sperm whale is found on Beaumaris beach https://t.co /zTvUJ9K9Ln pic.twitter.com/Sb qk2sITsM— ABC.

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