Dévellopement dela Rdc avec les nouveaux gouverneurs élu : le président Joseph Kabila invite les gouverneurs à relever le défi de développement dans leurs provinces, dixit le porte-parole Julien Paluku.
« Il est donc demandé à chaque nouveau gouverneur, sur recommandation du chef de l’Etat Joseph Kabila, d’aller rencontrer les préoccupations de ses administrés et surtout de ne pas aller exécuter ce que chacun des gouverneurs pense dans sa tête», a déclaré le Docteur Julien Paluku.
Il sied de noter que des ministres du gouvernement et tous les gouverneurs des provinces ont pris part à cet atelier de deux jours qui s’est clôturé vendredi 15 mars à Kinshasa. Selon Julien Paluku, les nouveaux gouverneurs et leurs adjoints, à l’instar des anciens, ont un défi à relever, celui de lutter contre la pauvreté à l’intérieur de la République.
« Chaque gouverneur est appelé à faire un diagnostic complet dans sa province avant l’élaboration de tout programme. Ce dernier sera défendu au niveau de l’Assemblée provinciale, pour que celle-ci investisse des ministres provinciaux afin que le travail commence », a déclaré le porte-parole des gouverneurs élus de la République démocratique du Congo, le Docteur Julien Paluku Kahongya, à l’issue d’un atelier d’harmonisation des priorités entre le gouvernement central et les provinces.
Les participants à cet atelier ont notamment estimé que la construction et la réhabilitation des routes de desserte agricole et des routes entre les provinces est la priorité pour les gouverneurs de vingt et une nouvelles provinces. «Il faudrait que chaque province s’attèle aux opérations de désenclavement de son entité. Nous nous sommes mis d’accord pour que les populations voient des projets à impact visible. Il faut que chacun commence à ouvrir le chef-lieu et le connecter à tous les territoires et d’autres provinces pour que l’évacuation des produits agricoles se fasse aisément», a indiqué le chef de l’exécutif provincial du Nord-Kivu, Julien Paluku.
Pour la construction de ces routes, le gouverneur du Nord-Kivu estime que le gouvernement central doit allouer des ressources additionnelles aux provinces.
«Nous nous sommes convenus qu’au-delà des rétrocessions que nous recevons chaque mois, le gouvernement central doit toucher dans l’enveloppe de fonds destinés aux investissements pour allouer à chaque province de ressources additionnelles au terme d’investissements», a fait savoir Julien Paluku.
L'un des doyens des gouverneurs se dit persuadé qu’avec ces résolutions, les 21 nouvelles provinces vont, d’ici une année, « vibrer au rythme » des cinq autres provinces non démembrées (Kinshasa, Kongo-Central, Maniema, Nord et Sud-Kivu).
Il a également laissé entendre que les nouveaux gouverneurs et leurs adjoints, à l’instar des anciens, ont un défi à relever, celui de lutter contre la pauvreté croissante à l’intérieur de la République.
A en croire l’Ambassadeur de la paix Julien Paluku, cette réunion qui a regroupé les chefs des exécutifs provinciaux pendant de deux jours, leur a permis de se connaître avec leurs nouveaux homologues. Election des gouverneurs en RDC : la majorité rafle 16 des 20 provinces
La majorité présidentielle remporte la grande majorité des nouvelles provinces lors de l’élection des gouverneurs organisée ce samedi. L’opposition s’impose dans seulement trois provinces, l’Equateur, le Bas-Uélé et la Mongala dans un scrutin joué d’avance.
Victoire quasi-totale de la majorité présidentielle (MP) à l’élection des gouverneurs dans 20 des 21 nouvelles de République démocratique du Congo (RDC). La majorité présidentielle remporte 16 provinces. Deux provinces sont enlevées par l’opposition et une par un indépendant. Une province devra organisée un second tour de scrutin et une province n’a pas pu organiser le vote et devra trouver une nouvelle date. Le fait majeur de ce scrutin est l’élection dans trois provinces de candidats issus de l’opposition ou indépendant. En Equateur, c’est le mobutiste Tony Bolamba qui s’impose, alors que dans le Bas-Uélé, c’est un proche d’Olivier Kamitatu du G7, Armand Borrey, qui a été élu. Dans la nouvelle province de la Mongala, c'est un indépendant, Bienvenu Essimba qui l'emporte. Cet indépendant a été un ancien élu du MLC de Jean-Pierre Bemba en 2006, dont cette région est encore un fief (*).
L’ex-Katanga reste dans la majorité
Dans le reste du pays, la majorité présidentielle domine sans partage sur les autres provinces. Une nouvelle province était particulièrement scrutée lors de cette élection : le très stratégique Haut-Katanga (Lubumbashi). La riche province minière n’échappe pourtant pas à la majorité présidentielle avec l’élection de Jean-Claude Kazembe. Après le passage dans l’opposition de l’ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, le maintien dans le camp présidentielle de cette province clé était une priorité pour le président Joseph Kabila. Autre province de l’ex-Katanga sous haute surveillance des pro-Kabila : le Tanganyika. Le candidat opposant du G7, pourtant favori, Christian Mwando, n’a pas pu s’imposer face au commissaire spécial de la province, Ngoy Kitangala. Avec cette défaite, les opposants du G7 et les proches de Moïse Kantumbi.
« Chaque gouverneur est appelé à faire un diagnostic complet dans sa province avant l’élaboration de tout programme. Ce dernier sera défendu au niveau de l’Assemblée provinciale, pour que celle-ci investisse des ministres provinciaux afin que le travail commence », a déclaré le porte-parole des gouverneurs élus de la République démocratique du Congo, le Docteur Julien Paluku Kahongya, à l’issue d’un atelier d’harmonisation des priorités entre le gouvernement central et les provinces.
Les participants à cet atelier ont notamment estimé que la construction et la réhabilitation des routes de desserte agricole et des routes entre les provinces est la priorité pour les gouverneurs de vingt et une nouvelles provinces. «Il faudrait que chaque province s’attèle aux opérations de désenclavement de son entité. Nous nous sommes mis d’accord pour que les populations voient des projets à impact visible. Il faut que chacun commence à ouvrir le chef-lieu et le connecter à tous les territoires et d’autres provinces pour que l’évacuation des produits agricoles se fasse aisément», a indiqué le chef de l’exécutif provincial du Nord-Kivu, Julien Paluku.
Pour la construction de ces routes, le gouverneur du Nord-Kivu estime que le gouvernement central doit allouer des ressources additionnelles aux provinces.
«Nous nous sommes convenus qu’au-delà des rétrocessions que nous recevons chaque mois, le gouvernement central doit toucher dans l’enveloppe de fonds destinés aux investissements pour allouer à chaque province de ressources additionnelles au terme d’investissements», a fait savoir Julien Paluku.
L'un des doyens des gouverneurs se dit persuadé qu’avec ces résolutions, les 21 nouvelles provinces vont, d’ici une année, « vibrer au rythme » des cinq autres provinces non démembrées (Kinshasa, Kongo-Central, Maniema, Nord et Sud-Kivu).
Il a également laissé entendre que les nouveaux gouverneurs et leurs adjoints, à l’instar des anciens, ont un défi à relever, celui de lutter contre la pauvreté croissante à l’intérieur de la République.
A en croire l’Ambassadeur de la paix Julien Paluku, cette réunion qui a regroupé les chefs des exécutifs provinciaux pendant de deux jours, leur a permis de se connaître avec leurs nouveaux homologues. Election des gouverneurs en RDC : la majorité rafle 16 des 20 provinces
La majorité présidentielle remporte la grande majorité des nouvelles provinces lors de l’élection des gouverneurs organisée ce samedi. L’opposition s’impose dans seulement trois provinces, l’Equateur, le Bas-Uélé et la Mongala dans un scrutin joué d’avance.
Victoire quasi-totale de la majorité présidentielle (MP) à l’élection des gouverneurs dans 20 des 21 nouvelles de République démocratique du Congo (RDC). La majorité présidentielle remporte 16 provinces. Deux provinces sont enlevées par l’opposition et une par un indépendant. Une province devra organisée un second tour de scrutin et une province n’a pas pu organiser le vote et devra trouver une nouvelle date. Le fait majeur de ce scrutin est l’élection dans trois provinces de candidats issus de l’opposition ou indépendant. En Equateur, c’est le mobutiste Tony Bolamba qui s’impose, alors que dans le Bas-Uélé, c’est un proche d’Olivier Kamitatu du G7, Armand Borrey, qui a été élu. Dans la nouvelle province de la Mongala, c'est un indépendant, Bienvenu Essimba qui l'emporte. Cet indépendant a été un ancien élu du MLC de Jean-Pierre Bemba en 2006, dont cette région est encore un fief (*).
L’ex-Katanga reste dans la majorité
Dans le reste du pays, la majorité présidentielle domine sans partage sur les autres provinces. Une nouvelle province était particulièrement scrutée lors de cette élection : le très stratégique Haut-Katanga (Lubumbashi). La riche province minière n’échappe pourtant pas à la majorité présidentielle avec l’élection de Jean-Claude Kazembe. Après le passage dans l’opposition de l’ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, le maintien dans le camp présidentielle de cette province clé était une priorité pour le président Joseph Kabila. Autre province de l’ex-Katanga sous haute surveillance des pro-Kabila : le Tanganyika. Le candidat opposant du G7, pourtant favori, Christian Mwando, n’a pas pu s’imposer face au commissaire spécial de la province, Ngoy Kitangala. Avec cette défaite, les opposants du G7 et les proches de Moïse Kantumbi.
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