Dialogue politique national et inclusif en Rdc : la majorité présidentiel aligne, 12 délégués au comité préparatoire. Il s’agit de Léonard She Okitundi, l’ambassadeur Nkulu Kilombwe, le Professeur Adolphe Lumanu, Néhémie Mwilanya, Felix Kabange Numbi, Emmanuel Ramazani Shadari, Géneviève Inagosi, Alexis Thambwe Mwamba, Henry Mova Sakanyi et entre André-Alain Atundu et Modeste Bahati Lukwebo. Tous ces noms sont à prendre au conditionnel, étant donné que le bureau de la facilitation n’a pas encore rendu public les noms des membres devant prendre part au Comité préparatoire, avant la publication de l’Ordonnance du Président de la République. La Majorité présidentielle qui se prépare d’aller au dialogue national inclusif, affute déjà ses armes, apprend-on des sources dignes de foi. La famille politique du Chef de l’Etat attend du facilitateur, Edem Kodjo, la mise sur pied du Comité préparatoire, ce après avoir harmonisé les vues avec l’UDPS, principal parti de l’opposition en République Démocratique du Congo.

Cependant, sur les réseaux sociaux, l’on s’aperçoit que plusieurs commentaires vont dans le sens de donner raison à l’UDPS considérée comme une vraie opposition traitant ainsi les autres de faux opposants et/ou d’opposition accommodante.
Certains parviennent à traiter le groupe des opposants qui ont milité pour la tenue du dialogue, tous mis au banc des accusés par ceux-là qui ont fait de l’opposition une politique. Ces opposants n’ont pas cessé d’insister sur le fait que la Rdc ne peut être brulée à cause des intérêts personnels, d’où il y a lieu d’aller au dialogue Parmi ces opposants, l’on retrouve Justin Bitakwira, Steve Mbikayi, Sylvanius Mushi Bonane, Azarias Ruberwa et Ne Mwana Nsemi.
Outre l’UDPS, l’opinion est d’avis que les radicaux bien connus tous ont rejeté en bloc l’idée d’aller au dialogue sous prétexte de légitimer le pouvoir de Kabila qui veut s’éterniser au pouvoir. D’où, la question des observateurs et analystes avertis, celle de savoir, à qui l’UDPS compte-t-elle confier les autres postes ?
Pendant qu’à l’opposition le désordre se crée et règne, au sein de la société civile c’est la grogne. Si pas 12 comme à la MP et à l’opposition, elle n’ira pas au dialogue, menace cette force vive de la nation, dont les noms de Mbeleji, Kathy Kalanga, Jérôme Mboso, Pasteur Milenge, Maguy Kiala et Ntatu Mey ne font pas l’unanimité. Voilà la nécessité d’avoir un porte-parole de l’opposition comme le précise la loi sur le statut de l’opposition.
La Majorité Présidentielle confortablement assise
L’alternance dont crie à cors et à larme l’opposition à la tête de la République n’aspire en aucun cas la confiance de l’opinion congolaise. Le désordre de l’opposition pour se partager les 12 postes crée frustration et contestation du statut d’opposant. Entre temps, une source bien placée aurait fuité les noms des personnalités de la Majorité Présidentielle devant prendre part au Comité préparatoire.
Il s’agit de Léonard She Okitundi, l’ambassadeur Nkulu Kilombwe, du Professeur Adolphe Lumanu, de Néhémie Mwilanya, du ministre Felix Kabange Numbi, du Député national Emmanuel Ramazani Shadari, de Géneviève Inagosi, du ministre Alexis Thambwe Mwamba, de Henry Mova Sakanyu et entre Alain Atundu et Modeste Bahati Lukwebo.
Ces noms des personnalités éminentes de la République sont à prendre au conditionnel, étant donné que le bureau de la facilitation n’a pas encore rendu public les noms des membres devant prendre part au Comité préparatoire, avant l’Ordonnance du Président de la République.
Sinon, les eaux s’agitent dans tous les sens à l’annonce officielle de la composition dudit comité préparatoire dans un schéma de 12+12+6 = 30. A cette allure, la mise en place du Comité préparatoire ne sera sans doute pas avant la fin de cette semaine comme l’a annoncé le diplomate togolais, Edem Kodjo.
L’homogénéité de la Majorité parlementaire aux assises telles Concertations nationales a gardé le caractère loyal de la famille politique en ce que, bien que les remous et mécontentements peuvent se ressentir en son sein, cela ne transparait pas comme c’est dans le camp de l’opposition où ils se nient mutuellement, se rejettent et s’accusent sur le statut d’opposant au régime.
A cette allure, l’opinion nationale congolaise doute fort qu’à la prochaine élection présidentielle, l’opposition puisse dégager le consensus commun autour d’une candidature. Sinon, le camp de la contestation se prépare à soulever la rue que de préparer les élections.
Dans cette optique, le fait que la facilitation n’a aucun caractère contraignant, il est loin trop loin que les Congolais se mettent d’accord sur ce sujet qui déchire les familles politiques. En République démocratique du Congo (RDC), la résolution adoptée fin mars par le Conseil de sécurité de l'ONU continue de diviser la classe politique. Samedi 16 avril, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies au Congo-Kinshasa, Maman Sidikou, a affirmé son soutien au dialogue initié par l'Union africaine et à son facilitateur Edem Kodjo. Pour l’opposition, ce dialogue risque d’entériner le « glissement » du calendrier électoral, ce qui entrerait en contradiction avec la résolution qui prévoit la tenue d’élections dans le respect des délais constitutionnels.
Après la Dynamique de l’opposition, c’est au tour des sept partis frondeurs du G7 de réagir par la voix de leur vice-président, Olivier Kamitatu, également à la tête de l’ARC (Alliance pour le renouveau du Congo). Il estime qu’il s’agit d’une mauvaise interprétation de la résolution 2277. Du conté del' UDPS cette famille politique risque de créer une autre impasse dans la sphère politique de la RDC, lorsque d’une part, la société civile dénonce les 6 postes qui lui sont attribués, elle qui vit au quotidien avec la population, qui connait ses souffrance, ses peines contrairement aux politiques qui ne voient que leurs propres intérêts, a dénoncé Kathy Kalanga, porte-parole des organisations de la société civile dans leur diversité.

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