Eden Kodjo consulte, quelques classe, politique avant la ténue du dialogue : l’UDPS n’a plus d’objection fondamentale pour que le dialogue ne puisse se poursuivre. A ce jour, mr Kodjo a bésoin d’un peu de temps pour ceux qui ne sont pas chaud parce qu’il y a un dialogue inclusif. Mais on ne peut pas non plus rester indéfiniment sans avoir la moindre perspective pour un pays aussi déterminant dans le continent africain. C’est la raison pour laquelle il laissera toujours la place pour les frères qui exprimeront le besoin de s’asseoir avec nous. Au sujet des délais constitutionnels Edem Kodjo explique que tous les jours qui passent sont des jours qui ne nous permettent pas de dire que nous allons respecter ces délais dans les meilleures conditions. Alors que faisons-nous ? Est-ce que nous allons attendre pour que le délai soit épuisé pour commencer à nous poser des questions ? Ou bien, en hommes d’Etat, prudents et généralement avisés, nous voyons quelles sont les dispositions qu’ensemble autour d’une table.

Plus d’objection pour l’UDPS
S’agissant des partis de l’opposition, Edem Kodjo dit avoir noté une grande évolution, notamment en ce qui concerne l’UDPS. « J’avais été à Bruxelles moi-même pour rencontrer notre aîné, le président Etienne Tshisekedi et nous avons discuté ». A l’époque, mentionne-t-il, il y avait un doute sur la position de l’UDPS sur la poursuite du dialogue. Pendant que j’étais à Paris, j’ai rencontré la veille de Pâques une délégation conjointe de l’UDPS et de la mouvance présidentielle, qui m’a fait part du désir de l’UDPS, si on levait un certain nombre d’équivoques, notamment par rapport à M. Edem Kodjo s’il était facilitateur ou envoyé spécial. Ce qui a permis à Mme Zuma de définir le vrai travail du Facilitateur de manière claire et nette. A partir de ce moment là, l’UDPS n’a plus d’objection fondamentale pour que le dialogue ne puisse se poursuivre avec Edem Kodjo comme facilitateur international.
Selon lui, la grande première étape était de savoir si l’UDPS marchait avec nous et même le président de l’UDPS est pressé de voir si les choses se mettaient en place. On a même vu dans une déclaration datée de ce jour que le 24 avril était une sorte de point de non retour et il fallait que quelque chose commence avant cette date. « J’ai besoin d’avoir un peu de temps pour consulter même ceux qui ne sont pas chaud, ils auront leur place, parce qu’il y a un dialogue inclusif », martèle-t-il, tout en insistant qu’on ne peut pas non plus rester indéfiniment sans avoir la moindre perspective pour un pays aussi déterminant dans le continent africain. C’est la raison pour laquelle nous laisserons toujours la place pour les frères qui exprimeront le besoin de s’asseoir avec nous, fait-il savoir.
Le train du dialogue va probablement quitter la gare dans les semaines qui suivent avec ses premiers passagers. Le facilitateur Edem Kodjo est décidé à mettre sur pied, dès cette semaine, le comité préparatoire. Sua Majorité présidentielle jubile déjà, l’UDPS cherche plutôt à clarifier les choses. Les émissaires d’Etienne Tshisekedi ont été chargés de rencontrer le facilitateur et de s’assurer que la feuille de route de l’UDPS, celle exigeant la reprise de l’impérium, sera réellement le document de base de ce dialogue. En clair, l’UDPS veut récupérer l’impérium.
Tout n’est pas encore clair entre l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et le facilitateur du dialogue national inclusif, Edem Kodjo. Même si I’UDPS, dans son communiqué de presse du 10 avril, a pris acte de la désignation d’Edem Kodjo comme facilitateur du dialogue.
En effet, Etienne Tshisekedi, dans un communiqué daté du 8 avril, a désigné Bruno Mavungu, Bruno Tshibala et Félix Tshisekedi, comme ses mandants officiels auprès du facilitateur du dialogue en vue de clarifier les choses avant la mise en place du comité préparatoire.
REVOICI LA FEUILLE DE ROUTE DE L’UDPS
Cette démarche de l’UDPS illustre que les pré-dialogues avec la Majorité présidentielle,menés notamment en Espagne et en Italie et, tout récemment à Paris, n’ont jamais été concluants. Pour preuve, Ya Tshitshi veut s’assurer avant la mise en place du comité préparatoire, cette semaine, que sa feuille de route du 14 février 2015 est réellement prise en compte par la facilitation au dialogue.
Etienne Tshisekedi l’a rappelé dans son dernier communiqué du 10 avril. «Je reste fidèle à ma mission quant à la nécessité d’utiliser le dialogue comme voie royale pour sortir le processus électoral de l’impasse dans laquelle le pouvoir de Kinshasa l’a plongée. Ainsi, je dépêche mes délégués dûment mandatés auprès du facilitateur désigné; afin de s’assurer de la connaissance des vues entre les missions qui lui sont confiées avec la feuille de route que j’ai publiée au nom de mon parti il y a plus d’un an », souligne le lider maximo dans sa dernière communication. Comme quoi, la Majorité présidentielle qui crie déjà à la victoire devrait bien se retenir, car l’UDPS est restée égale à elle-même.
En effet, dans sa feuille de route du 14 février 2015, la fille ainée de l’Opposition a demandé principalement que le dialogue se penche surie contentieux électoral de novembre 2011, le calendrier électoral consensuel, l’audit externe du fichier électoral.
C’est dans ce même document que l’UDPS précise expressément : « Nous préconisons l’organisation premièrement de l’élection présidentielle qui pourra être couplée aux élections législatives dans le délai constitutionnel, soit conformément à l’article 73 de la Constitution, au plus tard avant le 19 septembre 2016 ».
Il est clair que le dialogue que l’UDPS réclame n’est aucunement celui que la Majorité présidentielle prépare. Quand Edem Kodjo déclare urbi et orbi qu’étant respectueux de la Charte de l’Union africaine, il ne peut pas «venir en RDC pour violer la Constitution », Etienne Tshisekedi veut qu’il donne, avant même la composition du comité préparatoire du dialogue, des signaux clairs pour sortir le pay dela danger crise politique.

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