En République Démocratique du Congo en ces jours : l’opposition politique tout comme la Majorité Présidentielle, MP, se livrent à une guerre médiatique presqu’à tous les coups permis. L’opposition radicale, dans une alchimie communicationnelle de diabolisation en continue, accuse la MP de torpiller la démocratie. La MP soutient que l’opposition radicale joue à la marionnette du système impérialiste avec des prétextes connus et décriés depuis belle lurette. Il y a débat sur qui le peuple doit soutenir et sur ce que doit être son attitude face à cette situation. La Bible décrit le diable comme un être spirituel maléfique à la base des souffrances plurielles pour l’humanité et son environnement voire de sa mort. Présenté comme serpent ancien, le diable est un être particulièrement rusé dont l’obsession est de berner insidieusement ses victimes afin de contrecarrer l’accomplissement de la parole de Dieu sur la terre ou dans la vie des siens.

Pour la récente actualité, tout est parti du sommet USA-African leaders du 4 au 6 août 2014 où on a décidé des changements à intervenir en Afrique après lequel des mouvements citoyens Lucha, Filimbi, etc. sont nés. Avant eux, il y avait les mouvements « Balai citoyen au Burkina faso » et « ‘Y’ en a marre « au Sénégal. Ensuite, il y a eu les manifestations du 19 au 21 janvier 2015, calquées sur le modèle burkinabè lors de la chute de Blaise Compaoré, qui ont été une sérieuse tentative de déchéance violentée et hâtive de Joseph Kabila. Comme le dialogue se profilait à l’horizon en 2015 en RDC, les USA ont réagi en célébrant la messe noire de l’île de Gorée, du 11 au 14 décembre 2015, tous les opposants durs et malléables au régime Kabila ont été instruits à « réfléchir sur les meilleurs moyens pour un soulèvement populaire en RDC, la constitution d’un front anti dialogue et l’obtention des moyens financiers aux fins d’actions de déstabilisation ».
Pour réaliser ces objectifs, le front citoyen a été créé tout de suite après, soit le 19 décembre 2015. De sorte que tout ce que fait l’opposition entre dans le cadre de ces objectifs lui assignés depuis l’île de Gorée. En réagissant comme elle réagit, la MP essaye seulement de bloquer les actions de l’opposition pour l’empêcher d’atteindre les objectifs lui dictés. Mais les objectifs notoires de l’opposition radicale instrumentalisée par l’Occident qui ne cache pas ses visées ne sont plus à démontrer.
Les fronts d’attaque sont connus. D’abord les droits de l’homme. Dans ce contexte, l’opposition radicale programme des manifestations pour faire faire la faute à la MP. Ensuite, les intox, comme les publications du magazine américain Forbes et les pseudos fuite de Panama Papers, par lesquelles on exaspère le peuple et gère sa colère pour le pousser à se soulever contre le régime Kabila. En plus, il y a la constitutionnalité. C’est déjà connu que les USA voulaient se débarrasser de Joseph Kabila après 2016 après qu’il s’est révélé être un vrai Lumumbiste et de la lignée idéologique de son père. Selon les analystes, quiconque créerait une crise en RDC sous les thèmes de l’alternance, du respect de la Constitution montre en réalité qu’il agit en faveur de l’agenda américain en RDC. Il se trouve que c’est ce que fait justement l’opposition radicale.
Tout est connu d’avance. C’est établi que l’opposition radicale est instrumentalisée par l’Occident notamment les USA. On a retracé l’itinéraire de cette instrumentalisation. On a décrié les objectifs et étalé les méthodes utilisées. La tâche qui revient à la MP est celle de communiquer à outrance afin que le peuple maîtrise davantage les alibis utilisés par les opposants pour accomplir la volonté américaine en RDC. Un expert de l’Afrique centrale a déjà démontré que les USA veulent assurer la relève en changeant le chef de l’Etat congolais, mais qu’ils comptent perpétuer leur système avec quelqu’un. Il y a certes, beaucoup de révélations sur le diable dans la parole de Dieu, mais elles ne font pas l’objet de notre réflexion dans ce papier.
Les fondements des accusations de l’opposition radicale
L’opposition radicale accuse la MP vouloir tuer la démocratie en RDC en s’activant pour assurer une présidence à vie à Joseph Kabila, son autorité morale. Ce dernier, soutient la même opposition, veut se servir du dialogue pour rendre possible le glissement, conduire le pays à une transition, à un référendum pour déverrouiller l’article 220 de la Constitution. Dans son évolution, l’opposition radicale ne se déploie que pour l’organisation de seules législatives et de la seule présidentielle en 2016, en éveillant tous les soupçons des observateurs qui maîtrisent le mode opératoire des prédateurs impérialistes. Et il a été démontré que ces deux élections suffisent pour que le noyau impérialiste contrôle la RDC à sa guise.
La MP s’en tient aux difficultés réelles qu’il y a à respecter les fameux délais constitutionnels et propose à la classe politique congolaise de même qu’à la société civile le dialogue au cours duquel des solutions concertées et congolaises seront trouvées à la problématique du processus électoral ainsi qu’à l’alternance au sommet de l’Etat. L’heure est aux soupçons politiques sur les questions sus évoquées que se fait et formule l’opposition radicale à l’endroit de la MP. Celle-ci se défend et rassure, mais l’opposition persiste dans ses procès d’intentions sans trop convaincre.
A la base de l’attitude de l’opposition radicale
D’après la littérature disponible sur le sujet, les prédateurs impérialistes sont derrière l’opposition radicale. Il est vrai, estiment les observateurs, que la passion du pouvoir et de la gloire des opposants congolais ont facilité la tâche de leur instrumentalisation aux impérialistes. Ils évoquent de nombreux voyages effectués aux USA par les leaders de l’opposition comme Martin Fayulu, Franc Diongo, Vital Kamerhe et les autres qui évoluent actuellement dans le giron du Front citoyen.

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