ESPACE : actualité astronaumique del' univers : Hubble découvre une lune autour de la planète naine Makemake MK2 mesure 160 km de diamètre et est pourtant 1.300 fois moins brillante que la planète autour de laquelle elle gravite... Même les lointains objets célestes n’échappent pas à l’œil de « super Hubble ». Le télescope ultra précisest ainsi parvenu à repérer une lunegravitant autour de la planète naine Makemake. Baptisé MK2, ce satellite naturel à un diamètre de 160 km et est 1.300 fois moins brillant que la planète autour de laquelle il tourne. Hubble discovers moon orbiting the dwarf planet #Makemake https://t.co /yPsuQRYEke pic.twitter.com/BQnyQasrhL— HUBBLE (@HUBBLE_space) April 27, 2016 Découverte en 2005, Makemake est la troisième planète naine la plus imposante en taille après Eris et Plutonet aucune lune n’avait, depuis, été observée dans ses environs. C’était sans compter sur le puissant Hubblequi a été pointé sur Makemake durant plusieurs heures ce 26 avril.
Thales Alenia Space a lancé officiellement cette semaine son projet de dirigeable, baptisé Stratobus, qui sera développé en partie à Istres, dans les Bouches-du-Rhône. Née à Paris à la fin du 19e puis exploité en Allemagne au début du 20e siècle, l’industrie du dirigeable dormait dans les cartons depuis l’accident du Hindenburg en 1937qui avait fait 35 morts et surtout, l’avènement de l’avion, plus rapide et plus souple d’utilisation.
Mais l’engin pourrait renaître de ses cendres sous l’impulsion d’une poignée d’industriels, dont le groupe franco-italien Thales. Le consortium a imaginé un dirigeable capable d’atteindre la stratosphère, entre 18 et 25 km de la Terre. A cette altitude, les vents soufflent horizontalement et de façon modérée. Le Stratobus pourra donc, en théorie, se maintenir en position stationnaire au-dessus d’un point ou d’une zone. Bilan : le télescope a déniché un objet coupant le halo lumineux de la lointaine planète située entre 100 et 150 UA du soleil, précise Sciences et Avenir.
Le mystère des tâches sombres élucidé
Et même s’ils savent encore peu de choses sur ce satellite, cette découverte rassure les astronomes. En réalisant par le passé des observations infrarouges, ces astronomes avaient, en effet, observé de mystérieuses tâches sombressur Makemake dont la surface est lumineuse, car recouverte d’une glace de méthane.
Nos experts peuvent maintenant affirmer que ces tâches jusqu’ici inexpliquées manifestaient la présence de MK2, dont ils ignoraient alors l’existence. Internet dans le désert
Pouvant embarquer jusqu’à 250 kg de matériel tel que des caméras optiques ou des radars, il pourra être utilisé pour des missions de surveillance dans un rayon de 200 km : frontières, centrale nucléaire, sites industriels, zones urbaines, forêts, etc. Selon Thales, plusieurs pays « qui se trouvent entre les tropiques, qui ont de l’argent et plutôt militaires » seraient déjà intéressés, selon Jean-Philippe Chessel, chef du projet. Autrement dit, les monarchies du Golfe.
Le Stratobus pourra avoir d’autres usages que militaires ou policiers. Il peut également être utilisé comme « antenne relais » pour les télécommunications ou Internet pour couvrir des « zones blanches », par exemple. Selon le consortium, l’Australie, qui s’est engagée à couvrir l’intégralité de son territoire, s’intéresse de près à cette technologie pour diffuser Internet jusqu’au centre de l’île, c’est-à-dire en plein désert.
Le projet Stratobus. - Thales
Du made in France
Pour l’instant, le projet n’est qu’au stade de la recherche et développement. Mais sa commercialisation pourrait intervenir rapidement. D’ici deux ans, un démonstrateur à l’échelle réduite (40 mètres de long pour 10 mètres de large) sera construit pour effectuer les premiers tests. Le premier Stratobus sera ensuite monté avant la fin 2019, pour une certification en 2020, et le début de la phase commerciale en 2021.
Les trois-quarts des composants seront construits en France, avance aussi le groupe. Le conditionnement de l’énergie sera fabriqué par Tronico-Alcen, près de Nantes. La propulsion électrique par Solutions F, basée à Venelles près d’Aix-en-Provence. La structure sera montée par CNIM (Construction navale industrielle de la Méditerranée), installée à la Seyne-sur-Mer dans le Var. Et l’enveloppe sera élaborée par Airstar Aerospace, près de Toulouse.
Le dirigeable sera enfin assemblé à Istres où est en train de se constituer une nouvelle filière du dirigeable autour de l’Airship Village et du hangar Mercureracheté par la communauté d’agglomération Ouest-Provence à Dassault. Si la commercialisation se déroule comme prévu, la collectivité devrait même construire une nouvelle usine – qu’elle louera à Thales. Les premiers coups de pioche sont attendus pour fin 2017. Ce nouveau site sera capable de produire six dirigeables par an.
Encore des risques
Le projet Stratobus pourrait créer 1.400 emplois en France, dont 500 à 800 à Istres, selon Thales. Le groupe évalue le marché mondial des dirigeables à un milliard de dollars, avec un taux de croissance de 12 % par an. L’Airship Village abritera bientôt trois autres projets : le DCL (dirigeable charge lourde) porté par la PME Flying Whales, l’Aerolifter d’Airstar et le l’AN-2000 de l’entreprise A-NSE. « Nous allons pouvoir créer des synergies et des mises en commun de formation des pilotes ou des simulateurs », s’enthousiasme Jean-Philippe Chessel. C’est une filière à l’échelle mondiale que nous sommes en train de créer. Et c’est la seule ».
Pour l’instant, la France est en effet le seul pays à se lancer pleinement sur ce créneau. Les Etats-Unis développent bien des dirigeables mais à usage militaire uniquement. Quant à la Chine, elle s’éveille à peine. Il existe encore quelques incertitudes technologies, reconnaît Thales qui évoque trois « risques » : la résistance de l’enveloppe, le générateur solaire et la pile à combustible « réversible » pour stocker l’énergie.
Mais l’engin pourrait renaître de ses cendres sous l’impulsion d’une poignée d’industriels, dont le groupe franco-italien Thales. Le consortium a imaginé un dirigeable capable d’atteindre la stratosphère, entre 18 et 25 km de la Terre. A cette altitude, les vents soufflent horizontalement et de façon modérée. Le Stratobus pourra donc, en théorie, se maintenir en position stationnaire au-dessus d’un point ou d’une zone. Bilan : le télescope a déniché un objet coupant le halo lumineux de la lointaine planète située entre 100 et 150 UA du soleil, précise Sciences et Avenir.
Le mystère des tâches sombres élucidé
Et même s’ils savent encore peu de choses sur ce satellite, cette découverte rassure les astronomes. En réalisant par le passé des observations infrarouges, ces astronomes avaient, en effet, observé de mystérieuses tâches sombressur Makemake dont la surface est lumineuse, car recouverte d’une glace de méthane.
Nos experts peuvent maintenant affirmer que ces tâches jusqu’ici inexpliquées manifestaient la présence de MK2, dont ils ignoraient alors l’existence. Internet dans le désert
Pouvant embarquer jusqu’à 250 kg de matériel tel que des caméras optiques ou des radars, il pourra être utilisé pour des missions de surveillance dans un rayon de 200 km : frontières, centrale nucléaire, sites industriels, zones urbaines, forêts, etc. Selon Thales, plusieurs pays « qui se trouvent entre les tropiques, qui ont de l’argent et plutôt militaires » seraient déjà intéressés, selon Jean-Philippe Chessel, chef du projet. Autrement dit, les monarchies du Golfe.
Le Stratobus pourra avoir d’autres usages que militaires ou policiers. Il peut également être utilisé comme « antenne relais » pour les télécommunications ou Internet pour couvrir des « zones blanches », par exemple. Selon le consortium, l’Australie, qui s’est engagée à couvrir l’intégralité de son territoire, s’intéresse de près à cette technologie pour diffuser Internet jusqu’au centre de l’île, c’est-à-dire en plein désert.
Le projet Stratobus. - Thales
Du made in France
Pour l’instant, le projet n’est qu’au stade de la recherche et développement. Mais sa commercialisation pourrait intervenir rapidement. D’ici deux ans, un démonstrateur à l’échelle réduite (40 mètres de long pour 10 mètres de large) sera construit pour effectuer les premiers tests. Le premier Stratobus sera ensuite monté avant la fin 2019, pour une certification en 2020, et le début de la phase commerciale en 2021.
Les trois-quarts des composants seront construits en France, avance aussi le groupe. Le conditionnement de l’énergie sera fabriqué par Tronico-Alcen, près de Nantes. La propulsion électrique par Solutions F, basée à Venelles près d’Aix-en-Provence. La structure sera montée par CNIM (Construction navale industrielle de la Méditerranée), installée à la Seyne-sur-Mer dans le Var. Et l’enveloppe sera élaborée par Airstar Aerospace, près de Toulouse.
Le dirigeable sera enfin assemblé à Istres où est en train de se constituer une nouvelle filière du dirigeable autour de l’Airship Village et du hangar Mercureracheté par la communauté d’agglomération Ouest-Provence à Dassault. Si la commercialisation se déroule comme prévu, la collectivité devrait même construire une nouvelle usine – qu’elle louera à Thales. Les premiers coups de pioche sont attendus pour fin 2017. Ce nouveau site sera capable de produire six dirigeables par an.
Encore des risques
Le projet Stratobus pourrait créer 1.400 emplois en France, dont 500 à 800 à Istres, selon Thales. Le groupe évalue le marché mondial des dirigeables à un milliard de dollars, avec un taux de croissance de 12 % par an. L’Airship Village abritera bientôt trois autres projets : le DCL (dirigeable charge lourde) porté par la PME Flying Whales, l’Aerolifter d’Airstar et le l’AN-2000 de l’entreprise A-NSE. « Nous allons pouvoir créer des synergies et des mises en commun de formation des pilotes ou des simulateurs », s’enthousiasme Jean-Philippe Chessel. C’est une filière à l’échelle mondiale que nous sommes en train de créer. Et c’est la seule ».
Pour l’instant, la France est en effet le seul pays à se lancer pleinement sur ce créneau. Les Etats-Unis développent bien des dirigeables mais à usage militaire uniquement. Quant à la Chine, elle s’éveille à peine. Il existe encore quelques incertitudes technologies, reconnaît Thales qui évoque trois « risques » : la résistance de l’enveloppe, le générateur solaire et la pile à combustible « réversible » pour stocker l’énergie.
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