Il n' aura pas des élections en République Démocratique du Congo vers à la fin del' année 2016 : Le gouverneur Paluku a estimé que le manque de moyens financiers et l’enrôlement de nouveaux majeurs ne vont peut-être pas permettre l’organisation des élections dans le délai constitutionnel. La tenue des élections dans des conditions requises en République démocratique du Congo est conditionnée par un financement conséquent et de l’enrôlement de nouveaux majeurs, a déclaré le gouverneur de la province du Nord-Kivu, Julien Paluku qui a, au cours d’une matinée politique ce samedi 23 avril, réarmé les membres de la Majorité présidentielle au vu des enjeux de l’heure. « Pour qu’il y ait de bonnes élections en RDC, il faudrait la mobilisation de 1 milliards 400 millions de dollars américains », a révélé l’Autorité morale des partis soutenant le Président Joseph Kabila au Nord-Kivu avant de révéler que 300 millions de dollars sont affectés mensuellement au fonctionnement de tout le pays et qu’il faudra l’arrêt de toute une nation.

Dialogue : Le Vice-président de la CENI Norbert Basengezi a éclairé que, la lanterne des dirigeants de l’Eglise du Christ au Congo sur le retard que connaît le processus électoral.
Norbert Basengezi Katintima, Vice-président de la Ceni a été, dans le cadre du Partenariat avec les Eglises du Congo, devant les présidents provinciaux du Synode et cadres de l’Eglise du Christ au Congo, réunis à Shaumba. Il a échangé avec eux sur certains points d’actualité ayant trait au processus électorale, notamment, sur le calendrier électoral, le fichier électoral, les défis électoraux de la Ceni, de l’argent payé par les candidats Députés provinciaux etc...
Pour une bonne compréhension, il a distribué des documents détaillés avec des réponses sur toutes les préoccupations de la population en province. En substance, il a rappelé que la Ceni a déjà publié trois calendriers rejetés par la classe politique. Ce sont là, les trois aléas qui ont occasionné le retard du processus électoral. Le même aléa, c’est l’enrôlement des électeurs. Ailleurs, dit-il, dans d’autres pays de vielle démocratie, c’est l’état-civil qui s’en occupe.
Devant tout le Comité exécutif national de l’Eglise du Christ au Congo (ECC); réuni à Shaumba en réunion statutaire, la Ceni a été invitée pour parler aux Présidents provinciaux, du processus électoral en RDC. Toutes les questions liées au fichier électoral qui est présenté comme préalable majeur pour l’aller aux élections, ont été abordées. Selon Norbert « Basengezi, Vice-président de la CENI, on ne peut pas aller aux élections sans électeurs », pout comme on ne peut pas une église sans fidèles.
S’agissant de défis électoraux, il a énuméré, entre autres, les défis financiers, et logistiques. Comparativement aux autres années, où il y avait plus ou mois 70 avions, cette année aucun appareil n’est disponible pour le déploiement des matériels électoraux en provinces. Il a encouragé les éminences à garder espoir comme la Ceni a déjà lancé l’appel d’offre. Il a, à cette occasion, annoncé que les techniciens de la Ceni mettrons fin, des cette semaine, à ce processus d’appel d’offre. « Nous allons donc pendre en compte tout ce qui viendrait de leurs analyses techniques », a-t-il souligné en substance.
En effet, entre l’église Protestante comme l’Eglise catholique ainsi que les Eglises de Réveil, il y a un partenariat qui permet à la Ceni d’arriver jusqu’aux confins des territoires nationaux. A cette rencontre, la Ceni a fait une rétrospective du processus électoral en RDC qui a permis aux présidents provinciaux de comprendre comment évolue le processus. Pour Julien Paluku Kahongya, ce principe ne doit souffrir d’aucune violation en RDC car la Majorité au Pouvoir ne lâchera jamais le pouvoir, et les opposants continueront à attendre aussi longtemps que possible pour accéder aux commandes de la Res Publica en RDC. L’enrôlement de jeunes devenus majeurs qui avaient 17 ans lors des élections de 2011 constituent une autre pierre d’achoppement, a averti le Gouverneur Julien Paluku pour qui conformément à la Constitution, le Chef de l’Etat, Garant de la Nation, est appelé à respecter les droits civiques de tous les congolais, y compris le droit au vote aux jeunes.
« Il n’y aura pas d’élection en Novembre prochain et il n’est pas empêché au Chef de l’Etat Joseph Kabila de convoquer un dialogue afin de proposer un referendum, acte qui ne viole en aucun cas pas la Constitution », a dit Julien Paluku avant de démontrer qu’il y a encore beaucoup à faire pour que le pays soit capable d’organiser les scrutins à tous les niveaux.
Frénétiquement applaudi par une foule compacte des partisans de la Majorité présidentielle, Julien Paluku Kahongya a recommandé aux congolais le « dialogue pour éviter le chaos », faisant référence à la Tanzanie où le parti Chama Cha Mapinduzi (CCM) est au pouvoir depuis 1960, le MPLA de l’Angola. Le président Paul Biya du Cameroun et Denis Sassou Nguessou récemment réélu au Congo Brazza un autre mandant constituent des cas soulevés par le Chef de l’Exécutif provincial au Nord-Kivu rappelant que le processus démocratique en République démocratique du Congo depuis le 24 avril 1990 jusqu’à nos jour est parti sur de bases non solides caractérisées par des transitions interminables.
Oui au dialogue
Pour lever les équivoques, anticiper les troubles postes électoraux, éviter de mauvaises expériences des transitions à répétition, Julien Paluku Kahongya a appuyé sans réserve la convocation du dialogue national pour discuter des questions importantes du Pays pour son émergence.
Ceux qui s’opposent au dialogue soutenu de tous les vœux à la tenue du dialogue politique national sont eux-mêmes contre l’organisation des élections dans les conditions requises.
Appelant les militants de la MP à conserver le pouvoir le plus longtemps possible à l’instar de tous les pays d’Afrique et surtout ceux des Grands Lacs, le principe est que le parti au pouvoir est appelé à conserver le pouvoir le plus longtemps possible.

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