Ingérence dans les affaires intérieur dela Rdcongo : Le peuple congolais n’acceptera jamais que son pays tombe de nouveau dans la tentative de balkanisation à laquelle il a pu échapper grâce à la vigilance de ses dirigeants. Depuis quelque temps, l’on assiste à un remue-ménage dans les chancelleries occidentales en RDC, lesquelles s’immiscent de manière ostensible dans les affaires intérieures congolaises comme si l’on était encore à l’époque de la guerre froide. Période sombre pour le Congo-Kinshasa, pour avoir perdu un leader charismatique, Patrice Lumumba, accusé à tort de « communiste » et froidement assassiné par les forces du mal. A ce jour, tous ces agissements observés auprès de ces partenaires, qui frisent clairement le « néocolonialisme », laissent croire que, malgré leur indépendance conquise aux années 60, les pays africains continueraient à recevoir des ordres de ceux-là mêmes qui les avaient colonisés. Faute de quoi, il faut remplacer leurs dirigeants qui résistent à « leurs maitres à penser ».

Dans cette servitude où l’on veut encore enfermer le Congo-Kinshasa, le peuple congolais n’acceptera jamais que son pays tombe de nouveau dans la tentative de balkanisation à laquelle il a pu échapper grâce à la vigilance de ses dirigeants.
Ces derniers se sont battus jusqu’au sacrifice suprême pour préserver l’intégrité territoriale du Congo, son indépendance, l’unité nationale, la paix, la sécurité et la cohésion nationale. Ces acquis ont permis d’amorcer aujourd’hui le développement et la modernisation du pays, avec comme point d’orgue son émergence à l’horizon 2030. Dès lors, il serait dommage de voir ces acquis être mis en cause par ceux qui voient d’un mauvais œil la RDC user de sa souveraineté pour diversifier sa coopération avec des partenaires d’autres continents comme l’Asie.
Certes, dans cette vision de développement, Kinshasa n’a pas rejeté ses partenaires traditionnels, loin de là. Son souci majeur est de coopérer avec tout le monde sans exclusive pour réussir son essor économique. A ce sujet le porte-parole du gouvernement a toujours insisté sur « une coopération positive, singulièrement un appui plus utile de ses partenaires de la communauté internationale afin d’améliorer les prestations des technostructures institutionnelles du pays ».
La RDC fait actuellement l’objet de harcèlement, parce qu’elle a décidé de protéger ses intérêts; de ne pas les aliéner, mais plutôt de les mettre au profit de son peuple. C’est cela son péché qui lui vaut maintenant des prises de position et des déclarations tendancieuses à l’endroit de ses dirigeants devenus désormais la bête noire à abattre. Le peuple congolais dit non à la conspiration contre la RDC comme ce fut le cas en 1960. La grandeur de ce pays reste inaliénable.
Elle doit être protégée jalousement par la capacité de dépassement du peuple congolais de s’assumer pleinement, en vue d’assurer le destin du Congo, à l’abri de toutes les ingérences extérieures bien connues pour leurs effets dévastateurs, à travers le monde. Lorsque les alliés demandaient au général De Gaule d’administrer la ville de Paris qui venait d’être libérée, sa réponse était un non catégorique.
Son refus ne signifiait pas une ingratitude à l’égard des alliés, mais s’inscrivait dans la vision qu’il se faisait de la grandeur de la France, et de ce fait, considérait que les Français, malgré l’occupation de leur pays, étaient eux-mêmes capables de diriger leur capitale. Cette notion de grandeur a été le sacro-saint « leitmotiv » qui a guide toute l’action nationaliste de Patrice Emery Lumumba et de Mzee Laurent-Désiré Kabila, pour laquelle ils ont versé leur sang. Depuis qu’il dirige le pays en, 2001, leur successeur, Joseph Kabila est resté constant dans cette ligne politique est fidèle à leur serment de ne « jamais trahir le Congo ».
Il s’est battu tout son mandat présidentiel pour protéger cette grandeur du Congo. Il serait alors inadmissible aujourd’hui, pour des raisons inavouées, que les attributs de la souveraineté du Congo soient foulés au pied au moment où le Chef de l’Etat, garant de la nation, vient de convoquer le Dialogue national inclusif pour débattre, en toute liberté et en toute quiétude, des questions importantes liées au processus électoral en République Démocratique du Congo!
Mais, quelle surprise de constater que l’initiative du Président de la République, pourtant saluée par l’ensemble du peuple congolais et de la communauté internationale, soit remise en cause par quelques compatriotes congolais gagnés par un « radicalisme » systématique alors qu’ils auraient pu, comme à Sun City en Afrique du Sud, accepter de s’asseoir autour de la même table pour donner leurs réflexions sur la voie à suivre, en vue d’avoir des élections libres, apaisées et démocratiques, loin des tensions et des violences celles ayant émaillé les élections de 2006 et 2011.
Quoi qu’il en soit, le peuple congolais croit en la capacité de tous les hommes politiques congolais, dépouillés de tout le nombrisme politique, d’aller au dialogue pour trouver eux-mêmes des solutions à leurs problèmes, plutôt que de recourir ailleurs, avec comme risque majeur de porter atteinte à l’indépendance du Congo. Luther King a déclaré « qu’il faut apprendre à vivre ensemble en frères et sœurs », tout comme un proverbe belge qui dit « l’union fait la force ». C’est à cette condition seulement que les Congolais, tous unis comme un seul homme, peuvent construire dans la paix et la sécurité un grand Congo, plus beau qu’avant au cœur du continent africain.
Le drame de la Centrafrique, et plus particulièrement celui de la Libye dont le Président Khadafi a été éliminé au « printemps arabe », procède de cette entreprise ignoble des puissances étrangères.
Celles-ci, au nom des droits de l’homme et des libertés d’expression, s’évertuent à créer des ennuis politiques aux dirigeants africains qui n’obéissent pas à leur diktat ou affichent le nationalisme pour défendre les intérêts de leurs pays.

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