Insécurité au Sud Ouest du térritoire de Beni : un mort, et 2 personnes kidnappés : tel est le bilan d' éccursion des hommes minue des armes lourde et légère. Selon les informations donner, par Jean Paul Paluku Ngahangondi le président national d' une ONG la CRDH convention pour le réspect des droit del' homme à notre posséssion, le fait s'est passé, dans la soirée, du dimanche 10 Avril 2016 à Lenda localité situé à 4km de Mabalako sur la route Cantine où des bandits ont commis ce forfait sur des hommes originaires de BENI Boyikene. La victime serait l' acheteur des haricots, et d' autres produits agricole. Son gît est maintenant dans la paillote du Chef de groupement Baswagha - Madiwe à Mabalako car l'hopital Général a refusé de le recevoir.

Dépuis 2010, la liste des personnes enlevées ne fait que s’allonger dans la territoire de Beni où les miliciens font la loi sous l’œil impuissant du gouvernement Congolais. Les patriotes fuient leurs champs et réclament aux dirigeants de la RDC le rétablissement immédiat de la paix dans leur contrée.
36 personnes ont été enlevées la journée de ce lundi 23 septembre à KOMBO. KOMBO est une localité située en secteur de Ruwenzori en territoire de Beni. Par ailleurs, 3 corps sans vie ont été découverts dimanche 22 septembre à Kamango chef lieu de la chefferie des Watalinga. Ces corps ont été mis sous terre le lundi 23 Septembre 201E à Kamango.
Les habitants de Kamango et du secteur de Ruwenzori demandent au gouvernement congolais de pacifier leur contrée et ainsi mettre fin à ces enlèvements. Les ravisseurs auraient pris la direction du Parc National des Virunga. La Coordination provinciale de la Société Civile du Nord-Kivu qui dénonce cette recrudescence de l’insécurité craint pour la vie des otages. L’enlèvement de ces 36 civils porte à au moins 729 personnes, celles qui ont été enlevées par les ADF-NALU en territoire de BENI cette année.
Selon la société civile les auteurs de ces enlèvements seraient les rebelles ougandais ADF/NALU. Les villages affectés par ces cas malheureux sont notamment KIKURA et NDAMA en Chefferie des WATALINGA ainsi que KOMBO en Secteur de Ruwenzori à plus ou moins 80 km à l’Est de la ville de Beni. Quant aux civils enlevés en Chefferie des WATALINGA, c’est pendant la journée qu’ils ont été progressivement cueillis par leurs ravisseurs. Ces personnes sont principalement des déplacés de KAMANGO informe la coordination provinciale de la société civile. DECLARATION DE LA COMMUNAUTE YIRA FACE A L’INSECURITE GRANDISSANTE DANS LES VILLAGES, CITES ET VILLES DE BENI LUBERO : Nous, membres du Conseil Culturel du KYAGHANDA asbl « Obughuma bw’aba YIRA », réunis en session ordinaire dans l’agglomération de KASINDI/LUBIRIHA, venons, encore une fois, de réaliser avec amertume le regain de l’insécurité dans les villages , cités et villes de Beni et Lubero caractérisée par des tueries, des enlèvements, des viols, des vols, des pillages, des braquages et kidnapping et des incendies des maisons et véhicules des innocents,…
Pour rappel au seul mois d’octobre en cours, nous venons de déplorer respectivement : En territoire de Beni, l’enlèvement des serviteurs de Dieu, les Pères Assomptionnistes Anselme WASUKUNDI, NDULANI Jean Pierre et KISUGHU Edmond, tous de la paroisse de MBAU la nuit du 19 au 20 octobre courant ; en Territoire de Lubero, Mr KAMBERE KITSA Evariste tué le 15 octobre à Mighombwe ; En ville de Butembo, l’assassinat du taximan KASEREKA KIMANUKA Eric abattu froidement à Katsya la soirée du 14 octobre, le fusillade de Mr KASEREKA MASUMBUKO le 9 octobre au Quartier Biondi, la découverte macabre du corps du regretté KASEREKA KYOSE Charles de Vulamba en date du 5 octobre, … pour ne citer que ceux-là.
C’est pourquoi à cet instant nous voulons nous adresser à tous ceux qui ont des responsabilités dans l’appareil de l’Etat, du Gouvernement, de la Chambre des Sénateurs, de l’Assemblée des Parlementaires, de l’Armée et de la Police nationale, de l’Administration de la Province du Nord-Kivu, des Villes, Territoires et Pouvoir Coutumier, ainsi que la Communauté Internationale représentée par la MONUSCO et enfin à tous les citoyens congolais en disant que trop c’est trop. Nous leur rappelons qu’ils doivent enfin agir car le sang du Muyira n’à que trop couler.
Qu’avons-nous donc fait pour mériter cette méchanceté intarissable ? Comment comprendre que les autorités censées assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens observent impuissamment cet holocauste ? Qu’attendent-elles pour finalement être sensible à ce drame ?
La communauté Yira considère que toutes ces exactions seraient savamment planifiées aux fins d’extermination, d’intimidation et d’occupation de nos terres.
Conscient que tous ces malfrats, apparaissant sous différents noms (CNDP, M23, FDLR, ADF/NALU, Mai-mai,…) et surgissant de tous les coins obéissent à un seul maître et visent un seul objectif, L’OCCUPATION DE L’ESPACE YIRA.
Au demeurant, nous voulons attirer l’attention de tout et chacun, tout muyira où qu’il soit et qui qu’il soit de la gravité de la situation et de l’urgence de la solidarité communautaire afin de pouvoir barrer la route à ce projet diabolique qui ne pourra épargner personne.
Aux autorités politico-administratives et à la communauté internationale nous leur recommandons d’assumer avec responsabilité les rôles qui sont les leurs de peur d’être traiter de complicité avec l’ennemi et d’amener la population civile à une auto prise en charge.
Revenant à l’enlèvement des Prêtres de la paroisse de Mbau nous considèrons cet acte de sabotage de haute portée de provocation de notre communauté Yira et exigeons leur libération immédiate et sans condition tout en mettant en garde ces inciviques ainsi que leurs complices.

Commentaires