Joséph Kabila en voyage dans quelques jours, chez Husen Obama aux États-Unies, et chez François Hollande à France : un agenda caché ! le résident de la Joseph Kabila prévoit de se rendre à Paris et à Washington pour préparer la fin de son mandat. Ils sont allés jusqu’à penser que le premier des Congolais se rend dans ces deux capitales pour se faire sermonner et recevoir des injonctions quant au respect de la Constitution et aux délais dits constitutionnels pour l’organisation de l’élection présidentielle. Pourtant, la période des voyages au-delà des tropiques pour négocier les conditions d’accès ou de maintien au pouvoir est révolue. Le peuple congolais qui a cessé d’être dupe sait quant à lui que le Chef de l’Etat est simplement dans l’exercice de ses fonctions conformément aux prérogatives lui reconnues par la Constitution. Il voyage pour représenter, engager le pays et défendre les intérêts de la Nation. Ci-dessous l’Editorial du Gouvernement du 18 avril 2016 : ÉDITORIAL DU 18 AVRIL 2016 De longue date, l’agenda du Président de la République Démocratique du
Congo Joseph Kabila Kabange prévoit pour bientôt un voyage officiel à
Paris et à Washington. le pays en totaliserait 89 ! 1. Intérêt des Américains sur l’agenda du respect strict dela constitution, et des droits de l’homme en RDC. Il est un fait que, malgré la sérieuse répression politique en RDC, la communauté internationale traite le régime de Joseph Kabila avec des complicités étonnante par rapport au sort jadis réservé à Mobutu après le «massacre » de Lubumbashi, Moussa Dadis ou Laurent Gbagbo. Un constat similaire été posté sur You-Tube par Jean-Paul Epenge du « défunt » et triste M23. 2. Avoir certains éléments sur ce que les Américains étaient prêts à entreprendre si le président Kabila avait réussi à manœuvrer tout le monde et s’accrocher au pouvoir après l’expiration de son mandat le 19 décembre 2016 à minuit. 3. Réévaluer les soubassements de la logique de cette volonté souvent exprimée par l’administration Obama d’une alternance politique pacifique à la tête des institutions de la RDC et d’autres pays africains. Dans sa déclaration d’Accra (Ghana) de juillet 2009, le président américain a dit que « l’histoire est du côté des courageux africains, pas de ceux qui font des coups d’Etat ou changent les Constitutions pour se maintenir au pouvoir ». Ne vous étonnez donc pas que le coup manqué du Général Godefroid Niyombaré au Burundi n’ait pas suscité un élan de support des Occidentaux. «L’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, elle a besoin d’institutions fortes » est devenu aujourd’hui un slogan. Est-ce le seul axiome qui justifie toutes ces démarches américaines et de leurs alliés contre le régime de Joseph Kabila ? Est-ce soudainement l’élan d’un réel amour que ces dominateurs du monde portent vers leurs anciens opprimés ? L’ancien Premier ministre Britannique Tony Blair avait un jour déclaré que «l’Afrique est une plaie qui interpelle la conscience de l’humanité toute entière». Serait-ce plutôt une nouvelle mascarade de « l’amour que le braconnier a pour l’éléphant ? » (1). C’est qui est d’emblée vrai, la relation entre l’Occident et le reste du monde -dont le maillon faible africain-demeurera encore pour longtemps une mixture de deux antagonismes : les différents courants d’humanisme et de solidarité face à la propension du Dominion (suprématie) et du contrôle d’autres peuples qui animent les différentes entités et personnalités de ces « grands » du monde. Un peu comme disait l’ancien président français Nicolas Sarkozy dans son discours fameux à l’Université Cheikh Anta-Diop (Dakar, Juillet 2007) : « Tous les colons n’étaient pas voleurs, tous les colons n’étaient pas des exploiteurs. Il y avait parmi eux des hommes de bonne volonté, des hommes qui croyaient remplir une mission civilisatrice, des hommes qui croyaient faire du bien ». Ce que j’ai appris des officiels en charge des dossiers sur la RDC. Cet article a comme socle ce que j’ai appris récemment au Département d’Etat américain des officiels en charge des dossiers sur la RDC. Loin de moi l’idée de croire et prétendre qu’ils pouvaient me livrer toutes les recettes sécrètes concoctées dans la cuisine de l’US Secret Service, la CIA ou d’autres agences comme la NSA (Agence Nationale de Sécurité) ou le CSS. Il y a néanmoins une logique persistante que j’ai décelée lors de mes passages à Harry S Truman Building (Washington D.C) en 2014 et en 2015. Une chose est aussi vrai, lorsque vous avez une conversation face-à-face avec des personnes le body image de chacune peut vous révéler si elle dit la vérité ou pas, surtout si vous lui posez des questions directes et inattendues comme je l’ai eu à la faire. La guerre administration Obama- Kabila : les intérêts américains. L’univers politique des Etats-Unis est divisé en deux grands blocs : démocrates et républicains. Souvent les intérêts de ces deux groupes sont identiques dans la politique extérieure surtout mais ils s’opposent parfois.

Complice : Le président des États-Unies Baraka Hussen Obama a reconnu la victoire de Joseph Kabila Kabange comme président élu de la R-dC. Trois mois après l’investiture de Joseph Kabila Kabange comme président de la République intervenue le 20 décembre 2011, l’ambassadeur des États-Unis à Kinshasa, James Entwistle, a déclaré le 16 février 2012 à Kinshasa lors d'une conférence de presse que le gouvernement américain reconnaît le président Joseph Kabila. «La position des États Unis est claire: nous reconnaissons Joseph Kabila comme président de la République Démocratique du Congo pour les cinq années à venir», a-t-il dit lors d’une conférence de presse à Kinshasa, selon ce qu’en rapporte l’agence Chine Nouvelle Xinhuanet dans une dépêche datée du 16 février 2012 à Kinshasa. Selon Xinhuanet, le diplomate américain a exprimé l’espoir que «les irrégularités constatées le 28 novembre 2011 seront évitées aux prochaines élections provinciales, locales et autres». Il faisait allusion au communiqué de la secrétaire d’Etat Hillary Clinton, qui écrivait le 20 décembre dernier, jour de la prestation de serment du Chef de l’Etat: «Les États-Unis sont profondément déçus par la République Démocratique du Congo après la décision de la Cour Suprême de confirmer les résultats provisoires de la Commission électorale sans évaluer pleinement les nombreux rapports faisant état d’irrégularités» (...). LE SOFT INTERNATIONAL PRÉMONITOIRE. «Nous croyons que la gestion et l’exécution technique de ces élections ont été gravement viciées, manquaient de transparence et ne sont pas à la hauteur des acquis démocratiques que nous avons observés lors des récentes élections en Afrique». «Toutefois, il n’est toujours pas clair si les irrégularités ont été suffisantes pour changer le résultat de l’élection». «Nous croyons que l’examen du processus électoral par les autorités congolaises et des experts extérieurs peut apporter un éclairage supplémentaire sur les causes des irrégularités, identifier les moyens de fournir des résultats plus crédibles, et d’offrir des conseils pour les résultats des élections en cours et celles à venir», ajoutait le communiqué. A Kinshasa, James Entwistle a eu ces mots: «Je peux dire avec certitude aujourd’hui que les Etats Unis restent engagés à encourager un avenir plus stable, plus prospère et plus démocratique en RDC». Il faut rappeler ce que Le Soft International écrivait mi-janvier 2012 avec prémonition après le départ dans leurs pays sans autre forme de procès des experts électoraux américains et britanniques dépêchés auprès de la Céni: «Le départ des experts paraît mettre fin au débat» sur les contestations électorales de la présidentielle (Le Soft International, 1ère éd. n°1146 daté 18 janvier 2012). Il faut déjà rappeler l’interview accordée par Dominique Struye de Swielande, ambassadeur de Belgique au Soft International le 20 décembre, jour de l’investiture du nouveau président de la République: «La Belgique reconnaît les élections, reconnaît les résultats des élections malgré les déficiences constatées et la Belgique souhaitait poursuivre sa collaboration avec le Gouvernement congolais». (Le Soft International, n°1144 daté 21 décembre 2011). A la question s’il lui arrivait de rencontrer Étienne Tshisekedi, que lui dirait-il, réponse du diplomate: «Je lui dirais de devenir membre d’une opposition constructive pour le bien-être du Congo. Dans toute démocratie, l’opposition a un rôle à jouer et il est à souhaiter qu’elle soit une opposition critique veillant au bien-être de tous les Congolais» (Le Soft International, op. cit.). Vinrent les félicitations du Premier ministre belge Elio Di Rupo adressées au président Kabila. Et Le Soft International d’écrire: «N’a-t-il pas mis fin au débat? La Belgique - on l’ignore parfois - a un rôle prépondérant dans notre pays. Plus encore en ce moment où à Washington et Paris, on a d’autres chats à fouetter: outre l’âpre crise économique, il y a les scrutins. dans moins de trois mois pour l’Élysée et en novembre à la Maison Blanche» (Le Soft International, op. cit.). L’AUTRE PRESTATION DE SERMENT. A en croire James Entwistlle, dans le contexte actuel du pays, le gouvernement et les partis politiques peuvent entreprendre certaines actions concrètes pour promouvoir la démocratie en RDC. Les Etats-Unis encouragent la formation d’un gouvernement inclusif en R-dC et recommandent vivement à tous les partis représentés à l’Assemblée nationale de participer aux délibérations, a déclaré le diplomate américain. Il faut rappeler que le président Joseph Kabila Kabange avait annoncé, le jour de son investiture, qu’il était le Président «de tous les Congolais» et qu’il travaillerait avec tous les Congolais «qui ont la passion du Congo» avant d’être surpris deux jours plus tard, selon ses proches, par la prestation de serment d’un «autre» président de la République Démocratique du Congo, Étienne Tshisekedi wa Mulumba, le chef de l’UDPS, Union pour la démocratie et le progrès social.

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