La démocratisation dela Rdcongo, annoncée en 1990 par le maréchal Mobutu était de façade ou, une tentative de prolonger la survie d'une dictature compradore implantée par l'extérieur après l'assassinat de Patrice Emery Lumumba, a affirmé dimanche le ministre de la Communication et Médias, Porte parole du gouvernement,Lambert Mende Omalanga. Le ministre, par ailleurs, Initiateur du parti politique dénommé Convention des congolais unis (CCU) s'exprimait au cours d'une matinée politique organisée par son parti à l'occasion de la commémoration du 26ème anniversaire de la démocratisation du pays. "La dictature a réussi à survivre sept ans après l'annonce de la démocratisation jusqu'à ce queMzee Laurent Désiré Kabilaait pu la bouter hors du pays en 1997", a expliquéLambert Mende. Il a, en outre, établi un parallélisme entre la démocratisation de 1990 et les événements de 1960, accusant les forces étrangères de chercher à remettre la RDC sous leur domination en recrutant des congolais pour maintenir le pays sous leurs coupe.

M, Mende a fustigé la position des compatriotes qui militent pour la tenue des élections législatives et de la présidentielle avant les locales les municipales et les provinciales. "Ce ne sont pas des compatriotes parce qu'on leur met ces mots à la bouche par l'extérieur qui ne s'intéresse qu'à ces élections pour avoir un président et un parlement qu'ils escomptent contrôler ", a-t-il déclaré.
La lutte pour l'émancipation totale du peuple l'indépendance et la démocratie est loin d'être terminée, a-t-il déclaré affirmant que pour être effective et authentique, la vraie démocratie doit être intégrale et ne pas se limiter à des actions qui font l'affaire "de coteries petites bourgeoises"
L'Initiateur de la CCU s'est prononcé pour des élections à la base qui permettraient de restituer au peuple sa souveraineté et de ne pas revivre l'époque de la colonisation internationale. Il a salué dans cette perspective l'initiative du chef de l'Etat de convoquer le Dialogue national inclusif pour recadrer l'action publique en RDC. Les biographies des trois hommes qui ont présidé aux destinées du Congo depuis l'indépendance, le 30 juin 1960, jusqu'à nos jours sont concentrées dans cette rubrique (Kasa-Vubu, Mobutu et Kabila). On y trouve aussi les textes constitutionnels (Acte Constitutionnel de la Transition, constitution de l'AFDL, décret-loi...), les listes des derniers gouvernements de la Deuxième République et celle de l'actuelle équipe au pouvoir.
Figurent également ici les informations sur les personnalités politiques, les partis, les relations internationales, les ambassades, l'administration, la justice, l'armée, etc...
Des notes biographiques complètent cette rubrique qui donne, en outre, le texte de l'hymne national actuel, "Debout Congolais"et de la "Zaïroise", tous deux d'un même auteur, l'Abbé Boka. Il nous semble important de revisiter régulièrement notre histoire immédiate telle que nous sommes en train de la réécrire pour mieux baliser le chemin de notre devenir collectif. L’amnésie nous gagne rapidement. Les bourreaux de notre peuple, de notre économie, les conquérants de nos terres, de nos forêts, de nos eaux et de nos savanes nous dribblent facilement sur le terrain de la démocratie, des élections et des droits de l’homme dans lesquels ils ne croient pas. Par larbinisme, nous en faisons bêtement et rapidement ‘’nos pompiers’’.
Dès que nous perdons de vue que la sous-région des Grands Lacs africains est en guerre depuis les années 1990, il peut devenir difficile d’interpréter certains faits et gestes de différents acteurs impliqués dans cette partie du continent africain.
Pourquoi y a-t-il eu cette guerre ? Qui l’a orchestré ? Cette guerre de nature raciste vise l’extermination des peuples habitant cet espace géographique, l’accès aux matières premières stratégiques dont il regorge, le contrôle du marché de l’Afrique de l’est, le contrôle des terres, des mers et des océans. Les acteurs pléniers de cette guerre sont les anglo-saxons commis au service de leurs multinationales. Ils ont utilisés (et utilisent encore) des proxys ougandais, rwandais, burundais, congolais, etc. pour réaliser ces objectifs géopolitiques.
Ces anglo-saxons tiennent à réaliser le rêve de l’un des leurs, Cecil Rhodes. Son rêve était de conquérir cette partie riche de l’Afrique du Caire au Cap. Il jugeait indignes les peuples habitant cette partie du monde et estimait qu’ils faisaient la honte de l’humanité.
Pour réaliser ce rêve, les anglo-saxons ont, à un certain moment, choisi de jouer dans l’ombre et de mettre sur le devant de la scène leurs ‘’vassaux’’ africains. Ils les ont aidés à étoffer des ‘’idéologies religieuses et politiques’’ pour mieux les instrumentaliser.
Souvent, dans l’histoire, ils se sont servis ou de la religion ou des minorités pour réaliser leurs objectifs.
Dans cette partie de l’Afrique, ils aident certains ‘’tutsi’’ à comprendre qu’ils sont ‘’une race exceptionnelle’’, qu’ils sont ‘’les descendants du roi Salomon’’ et qu’ils ont une mission. « Soumettre les bantous majoritaires pour mieux construire leur ‘’Tutsi power’’. » Cette instrumentalisation de ‘’l’ethnie tutsi’’ s’accompagne de l’expansion des ‘’églises de réveil’’ à même de trouver des fondements bibliques à cette supercherie.
Créer des croyances religieuses fondamentalistes ancrées est une arme extraordinaire dans les guerres que les anglo-saxons mènent par proxys interposés.
Où se trouve la supercherie ? Elle est dans la manipulation des minorités fragiles (soutenues en sous main) pour soumettre les majorités. Elle est dans la politique du diviser pour régner.
Cela d’autant plus que les efforts déployés pour manipuler les minorités afin qu’elles soumettent les majorités finissent par produire de la haine et créer des murs infranchissables.
La sous-région des Grands Lacs est en là. Un groupe de Tutsi convaincu de ‘’sa mission divine’’ et de ‘’sa supériorité raciale’’ est prête à tout pour soumettre l’Ouganda, le Rwanda, le Burundi, Zambie.

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