La présence des groupes armée dans le Parc Nationale des Virunga : L’ICCN et le gouvernement provinciale du Nord-Kivu déterminés, à restaurer l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du parc national des Virunga : Emmanuel de Merode ne cesse de saluer l’appui de l’Autorité provinciale du Nord-Kivu dans le cadre de la sécurisation et la reconstitution du parc national des Virunga dans ses limites traditionnelles. La direction du parc national des Virunga tient à confirmer à la population du Nord-Kivu sa détermination à poursuivre les efforts de restauration de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du parc et la protection des personnes et de leurs biens, indique un communiqué de ce site du patrimoine mondial. Le document signé en date du 12 avril par M. Emmanuel de Merode, Directeur et Chef de site de l’ICCN au Nord-Kivu, assure que c’est dans cadre qu’en date du 27 Mars 2016, M. Tshikahinga Kihundu Oscar surnommé Tango-Tango, commandant de la milice Mai-Mai Mazembe, actifs dans la zone de Kamandi a été arrêté pour son activisme armé semant la désolation dans le parc et les villages.

L’Association culturelle Nande espère que les Institutions de la République vont s’impliquer pour démasquer les auteurs des crimes ignobles et lâches qui se cachent parmi les Hutu. La Communauté Nande ne vise pas que la jeunesse Hutu qui prend des positions irresponsables. Les Nande, qui se disent victimes d’un génocide perpétré par les Hutu avec l’aide des FDLR, souhaitent que la Justice internationale, le cas échéant, mette la main sur les véritables planificateurs, tireurs de ficèle, financiers et autres auteurs intellectuels. Le Premier Vice-président du Comité de Gestion du « Kyaghanda-Kinshasa », c’est-à-dire, l’Association culturelle Nande, a déclaré, le 2 mars dernier, qu’un membre du Gouvernement central a distribué des armes aux jeunes Hutu. La population de Mikiri et Buleghusa a reconnu publiquement le membre du Gouvernement épinglé lors de la visite d’une délégation gouvernementale en février.
Il Se peut que les bénéficiaires de ces armes soient passés à l’œuvre en commettant des massacres à Mikiri, il y a peu. Les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), appuyées par la force de la MONUSCO, poursuivent leurs patrouilles au Nord-Kivu pour dominer le terrain et réduire les activités négatives de différents groupes armés, a indiqué, mercredi, le porte-parole militaire de la mission onusienne, le lieutenant colonel Amouzoun Codjo Martin, au cours de la conférence de presse hebdomadaire de l’ONU. Cette opération est dirigée contre les éléments réfractaires de l’Alliance des forces démocratiques (ADF), notamment dans les localités de Lubirohya et de Mbutaba, situées respectivement à 60 et 7 km au sud-est et à l’ouest de Beni et dans celle de Langoboko ou des mouvements des rebelles de ce groupe armé ont été observés, a précisé le porte-parole militaire.
Par ailleurs, l’ampleur de la propagation du conflit interethnique sur l’étendue de la province du Nord-Kivu a connu une accalmie relative, mais elle reste une réelle préoccupation quant à la situation sécuritaire dans cette partie du pays. Une délégation composée des hommes politiques, des notables du Nord-Kivu et des représentants du pouvoir coutumier sillonnent tant l’est que l’ouest de cette province pour mettre fin à ce problème intercommunautaire.
Des éléments armés appartenant à une coalition des groupes Maï-Maï Nyatura Kasongo et des Forces démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR) ont fait incursion le 02 mars dernier, dans la région de Kalembe, située à 44 km au nord-est de Masisi-centre, blessant onze agriculteurs. Pendant la même période, des éléments supposés appartenir à l’Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain (APCL) ont pillé les localités de Sangha et Kyeshusha, situées à 23 km au sud-ouest de Kitchanga, provoquant la fuite des populations civiles dans la brousse.
Dans le territoire de Rutshuru, des exactions provoquées par des éléments des FDLR contre les populations civiles ont été rapportées. Des actes de violation des droits de l’homme perpétrées dans le territoire de Walikale par des éléments armés contre les populations civiles ont été rapportés lorsque des éléments du groupe Maï-Maï Cheka Nduma défense du Congo (NDC), ont fait incursion dans les localités de Bitumbi et Chobu, situées respectivement à 1 et 4 km au sud-est de Bunyampuli, collecté des taxes illégales et pillé des biens domestiques ainsi que d’autres biens de valeur, rapporte la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO). La même source ajoute qu’en date du 2 avril 2016, M. Jérôme Banyenzake, Chef de Groupement de Binza, a été arrêté pour avoir entretenu des liens d’affaires avec les bandes armées actifs dans cette partie de la province et incité la population de son entité à l’occupation illégale et la destruction méchante du parc national des Virunga par l’octroi des parcelles dans les limites du parc.
En date du 12 avril 2016, poursuit le communiqué, les enquêtes menées à charge de Mr Kambale Tavisamwe Sado se sont conclues par son déferrement aux autorités judiciaires pour implication dans les activités des milices Mai-Mai et incitation de la population à la rébellion par des manifestations agressives munies d’armes blanches contre les gardes du parc
Ces trois personnes sont détenues à l’Auditorat Militaire où ils sont placés sous instruction du magistrat militaire, précise le Directeur et Chef de site de l’ICCN au Nord-Kivu indiquant que la Direction du parc saisit cette occasion pour appeler toute personne entretenant des liens avec les bandes armées à s’en désolidariser pour le bien de la communauté riveraine toute entière.
A la sortie des entretiens dernièrement à Rutshuru avec les membres du comité provincial de sécurité regroupés au tour du Gouverneur Julien Paluku en itinérance dans cette entité du Nord-Kivu, M. Emmanuel de Merode avait salué l’appui de l’Autorité dans le cadre de la sécurisation et la reconstitution du parc national des Virunga dans ses limites traditionnelles.

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