La traque des rebelles ougandais des ADF-NALU, continue dans le territoire de Béni au Nord-Kivu, dans l'est de la RDC. Avec une vouvel unité venu de Mbandaka àl' Ouest du pay. Le combat, se poursui avec succès selon un officier millitaire Fardc d' OPS Sukula1. Mais quatorze jours après, le début des affrontements, l'armée congolaise n'a toujours pas publié de bilan. Commencée la semaine passée, la traque des ADF NALU se poursuit, en vue de son anéantissement. Déjà, certains villages qui jadis étaient sous occupation des rebelles, viennent de tomber entre les mains de l'armee loyaliste. Les jeunes de ces villages suivent de près les opérations, visant à libérer leurs champs. Ils expriment leur satisfaction et leur attente concernant ces opérations militaires: '' Les bombent retentissent ici. Nous disons mercie car nous avons maintenant la certitude que nos champs seront liberés. Je dis allons y les Fardc pour ces opérations contre les Adf-Nalu qui térrorisent les habitants, dela région pendant des années. Nous avons évidemment peur mais nous remercions nos militaires qui sont au front. Qu'ilscontinuent avec ces opérations afin de s' assurer que tout est finiet que nous regagnions nos champs.

À Eringeti, village situé à 30 km au nord de la commune rurale d’Oicha sur la route nationale no 4 recouvre petit à petit son ambiance habituelle. Ceci après son attaque par des rébelles ADF, le dimanche 29 novembre 2015.
La majorité de la population est déjà revenu au village mais elle se concentre dans la partie Ouest. Personne ne veut revenir dans sa parcelle à l’Est car la zone est encore considérée dangereuse. Cette partie du village est plus occupée par les militaires des FARDC et leurs dépendants. Dans le domaine de santé, la MONUSCO poursuit les travaux de réhabilitation du bâtiment du centre de santé qui avait été incendié par les rebelles. Toutes les activités ont démarré normalement et les malades sont rassurés d’avantage car les militaires sont commis à la garde sillonnent les alentours du centre de santé.
Au chapitre de l’éducation, les cours ont repris depuis le 5 janvier dernier après avoir été suspendus le 29 novembre lors de cette attaque qui avait couté la vie une dizaine des civils et des maisons incendiés.
Pour récupérer les jours perdus, les élèves et écoliers n’ont pas eu droit aux vacances de pacques. Le directeur adjoint de l’école primaire Eringeti explique qu’avec cette récupération, ils ont rattrapé le programme national. Il ajoute que son école n’a pas de problème sur le plan financier car les enseignants sont tous pris en charge par le gouvernement. Mais dans toutes les écoles de la place, la difficulté principale est la diminution des effectifs. Dans le secteur économique, toutes les maisons de commerce se trouvant le long de la route principale et qui avaient été incendiées lors de cette attaque sont en train d’être réhabilitées. Localement tout le monde plaide pour la restauration de la paix afin de permettre aux humanitaires d’intervenir dans la zone. Ces opérations tant attendues par la population de Béni, sont saluées aussi par les organisations de défense des droits de l'homme. Jean-Paul Ngahangondi, dirige l'ONG Convention pour le Respect des droits de l'homme.
'' Nous soutenons ces opérations car la présence des ADF-NALU et d'autres groupes armes dans notre contrée a favorisé la violation massive des droits humains. Nous avions même porté plainte au tribunal militaire en ville de Beni.''
Les opérations militaires contre les ADF-NALU ont lieu à un moment où plus de huit cents civils sont détenus par ces rebelles, qui les ont capturés. Mais Jean-Paul Ngahangondi semble ne pas craindre le pire
'' Je pense que nous avons des spécialistes des guerres dans l'armée. Je pense qu'ils feront de leur mieux pour ne pas mettre en danger la vie des otages''
Lundi les affrontements continuent sur la route Mbau- Kamango, à une trentaine des kilomètres au nord de la ville de Béni. L'alerte donnée il y a un mois par la Société Civile du Nord-Kivu et faisant état de l'infiltration de l'ADF-Nalu par le M23 semble correspondre à la réalité au fil des jours et des semaines. Aux dernières nouvelles, on constate que les incursions de ces rebelles ougandais dans le Parc de Virunga ressemblent, à s'y méprendre, à un redéploiement des troupes de ce mouvement rebelle de triste mémoire dans ce site.
La situation sécuritaire qui se développe actuellement au Nord-Kivu est des plus suspectes. En effet, la logique aurait voulu que les rebelles ougandais de l'ADF-Nalu, censés se servir du territoire congolais comme base arrière, puissent plutôt progresser vers la frontière congolo-ougandaise, dans le dessein de déstabiliser le pouvoir en place à Kampala. Mais, à la surprise de tous, cette force négative s'emploie à réoccuper tous les sites stratégiques que contrôlait le M23 pendant l'occupation, dix-huit mois durant, de cette partie de la République. «Le Plan des opérations est exclusivement Fardc, nous les soutenons dans la mesure de nos moyens... », a déclaré à partir de Goma, le commandant de la Force de la Monusco, le Général Carlos Alberto Dos Santos Cruz. Il a précisé que ce soutien, logistique, intervient dans plusieurs domaines. «Par soutien logistique j'entend l'alimentation, le carburant aussi bien les évacuations sanitaires que le transport», a-t-il expliqué. Aussi, Santos Cruz affirme-t-il que la Monusco fournit également un soutien tactique aux FARDC. Soutien qu'il n'a pas voulu expliquer pour éviter de dévoiler le plan des opérations. C'était au cours de la conférence de presse hebdomadaire tenue simultanément au quartier général de la Monusco à Kinshasa et à Goma, dans la province du Nord-Kivu.
L'attaque contre les rebelles ougandais dans le grand nord, à Beni et dans les localités environnantes, a été déclenchée depuis le 16 janvier 2014, par les FARDC. Sur le théâtre des opérations, l'opération semble encore piétiner, d'après certains observateurs. Bien que les FARDC aient conquis certains bastions des ADF, leur traque parait plus délicate que celle du M23. «L'opération ne piétine pas, elle progresse. », a rassuré le Porte-parole militaire de la Monusco, le Colonel Félix Prosper Bas.

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