Le 24 avril 2016, est une journée, marqué par, la commémoration dela 26e anniversaires, dela démocratie en République Démocratique du Congo. À Lubumbashi, le climat politique, été, très tendu entre la force del' ordre, et les partisants du G7 un parti politique proche del' opposition. D' après un message de Moïse Katumbi publié sur son compte twitter, Moise Katumbi @ moise_katumbi 1/ Malgré la répression, nous avons marché, pour la démocratie. Merci au peuple pour son courage, notre combat pacifique ne fait que commencer! 2/ Plusieurs manifestants dont certains de mes proches ont été arrêtés. Je dénonce ces abus et demande leur libération immédiate. A Kinshasa, la Dynamique de l’Opposition a projeté un meeting sur le boulevard Triomphal et le PPRD un rassemblement populaire. En effet, la date du 24 avril 1990 est restée historique. Ce jour-là, à la cité de la N’Sele, feu le président Mobutu Seseseko a versé des larmes pour annoncer l’instauration de la démocratie dans ce qui était alors Zaïre. Le tout puissant Maréchal du Zaïre, au pouvoir depuis 25 ans, àl' époque, n’a pas pu résister à la grande vague de la Perestroïka. Le vent de l’Est a fini par avoir raison de son intransigeance. 26 ans après, le Zaïre redevenu la République démocratique du Congo, est dans l’apprentissage de la démocratie. Les premières élections libres et démocratiques de 2006 et-2011 n’ont pas résolu le problème. Bien au contraire. Aujourd’hui, la RDC a du mai à honorer !‘indicatif «démocratique » collé à sa’ dénomination. Pour les uns, la RDC a gagné en démocratie. D’autre, par contre, y voient un grand recul. Ils sont d’avis qu’on est revenu aux années d’avant-1990, lorsque la population, unanime, s’est levée pour réclamer, plus de droits dans la gestion de la res publica.

La Dynamique de l’opposition a tenu son meeting, quoiqu’interdit par le gouvernement provincial, dimanche 24 avril 2016 devant le Stade des Martyrs à Kinshasa.
Les intervenants ont donné deux messages à l’assistance: élection présidentielle en novembre 2016 et alternance au pouvoir. Aucun incident n’a été signalé jusqu’à la fin de cette manifestation.
Les différentes interventions des leaders de la Dynamique de l’opposition étaient entrecoupées par des slogans du public, appelant à l’alternance politique en RDC. Ils ont maintes fois cité le nom du président Joseph Kabila, dont le dernier mandat constitutionnel doit expirer en décembre 2016.
Les élections doivent être organisées en novembre et il doit y avoir alternance au pouvoir, ont martelé les intervenants. A cette occasion, ces derniers ont également appelé à plus d’indépendance la Cour constitutionnelle, récemment saisie par la Majorité présidentielle en interprétation notamment de l’article 70 de la constitution qui limite le mandat du chef de l’Etat.
Vital Kamerhe, président de l’Union pour la nation congolaise (UNC), a déclaré :
«Nous disons aux juges de la Cour constitutionnelle, ils sont neuf au total, qu’ils fassent attention, qu’ils ne se substituent pas à l’ensemble du peuple congolais pour donner au président de la République et sa Majorité présidentielle un référendum déguisé. Nous sommes donc venus pour dire au peuple : soyez vigilants! Mettre la pression sur la Cour constitutionnelle, mettre la pression sur le président de la République et sa Majorité présidentielle pour lui dire qu’il n’y a rien qui soit au-dessus de la Constitution, de la volonté du peuple.» Ce meeting non autorisé devant la Stade de Martyrs s’est déroulé sans incident. Seulement, il a perturbé la circulation sur l’avenue de l’Enseignement envahie par les militants de la Dynamique de l’opposition.
Le FRONT CITOYEN 2016 RDC - COMMUNIQUÉ N°7 - LA NATION EST EN PÉRIL, NOUS NE NOUS LAISSERONS PAS INTIMIDER !!!
Le Front Citoyen 2016 suit avec la plus grande attention l’évolution de la situation politique qui est principalement dominée par la désignation de Mr. Eden Kodjo en qualité de facilitateur du dialogue convoqué par le Président de la République, le recours en interprétation de l’article 70 alinéa 2 de la Constitution introduite auprès de la Cour, Constitutionnelle par les députés de la majorité, l’organisation de meetings populaires à Kinshasa et à Lubumbashi par des organisations de l’opposition politique.
Plus de 200 députés ont déposé lundi 18 avril 2016 à la Cour constitutionnelle une requête en interprétation des articles 70, 103 et 105 de la constitution. Ces articles sont tous liés aux mandats du président de la République, du député et du sénateur.
Pour ces députés, le président de la République comme les députés nationaux doivent rester en fonction jusqu’à l’installation des leurs remplaçants élus comme c’est le cas des sénateurs, députés provinciaux et gouverneurs qui ont été élus lors de la législature de 2006 et qui sont toujours en fonction.
Cette interprétation de la constitution est rejetée par l’opposition qui estime qu’à l’expiration du mandat présidentiel une transition doit être mise en place jusqu’à l’élection d’un nouveau président de la République.
« Comme il y a des gens qui lisent la constitution à tort et à travers. Et comme les hauts magistrats de la Cour constitutionnelle sont payés pour nous interpréter la constitution. Nous sommes allés à l’institution compétente pour qu’elle nous interprète, qu’elle fixe la population congolaise sur le sens de ces articles de la constitution », explique le député Kokoniangi, l’un des élus qui ont saisi la cour constitutionnelle.
Il affirme que des députés de l’opposition ont également signé la requête adressée à la haute cour. « C’est une démarche très propre qui doit intéresser tout le monde. Comme ça, on coupe court à tous les bruits. Et je crois que c’est légitime voilà pourquoi nous avons une cinquantaine de députés de l’opposition qui ont signé cette requête », fait savoir le député. Le débat sur la fin du mandat du chef de l’Etat polarise la classe politique congolaise depuis plusieurs mois. Le deuxième et dernier mandat de Joseph Kabila s’achève en décembre dernier. L’opposition le soupçonne de vouloir rester au pouvoir au-delà de 2016.
Les trois articles pour lesquels les députés demandent une interprétation.
Article 70 :
« Le président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois.
A la fin de son mandat, le président de la République reste en fonction jusqu’à l’installation effective du nouveau président élu. »
Article 103 :
« Le député national est élu pour un mandat de cinq ans. Il est rééligible.
Le mandat de député national commence à la validation des pouvoirs par l’Assemblée nationale et expire à l’installation de la nouvelle assemblée. »
Article 105 :
« Le sénateur est élu pour un mandat de cinq ans. Il est rééligible. »

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