Le lancement de la génération Joseph Kabila à Kinshasa : cet événement sous forme de politique s’inscrit dans le souci de pérenniser les acquis du chef de l’Etat. Tout homme politique qui a conduit ses compatriotes pendant une période de l’Histoire et a marqué son pays par des actions concrètes et palpables, ne passe jamais inaperçu dans l’imaginaire collectif. De vivant ou après sa disparition, ceux qui ont été les témoins de ses faits et gestes s’emploient toujours à les faire inscrire dans annales au travers des structures qu’ils mettent en place. Il en est ainsi dans tous les pays du monde. Il ne pouvait qu’en être également ainsi en République démocratique du Congo qui a connu des moments palpitants depuis des changements importants intervenus sous la conduite de Mzee Laurent-Désiré Kabila et de Joseph Kabila. En effet, au lendemain de l’arrivée du pouvoir du soldat du peuple, les forces hostiles au changement avaient lance des actions qui aboutirent à la division du pays.

Parallèlement à ces efforts, le chef de l’Etat va mettre en place un véritable programme de reconstruction nationale dans tous les secteurs au travers de sa politique des 5 chantiers. Dans cet ordre d’idées, des infrastructures routières seront réhabilitées ou construites, des établissements socio-sanitaires verront le jour, et le pays reprendra le chemin du redressement. Cette première étape étant franchie au cours de son premier quinquennat, Joseph Kabila a estimé qu’il fallait aller plus loin, imprimer une nouvelle dynamique à ce travail de reconstruction.
Pour cela, il va prôner, pour son second mandat, la vision de la révolution de la modernité de laquelle découle le programme exécuté par le gouvernement de la République visant l’émergence du pays à l’horizon 2025. Dans cet ordre d’idées, la population a assisté à la relancé du trafic fluvial grâce à la mise a flot du bateau ITB/Kokolo, et le M/B Gungu est en voie de réhabilitation, de nouvelles locomotives seront achetées au profit de la Société nationale des chemins de fer du Congo, le nouveau train express a remis sur les rails pour relier Kinshasa-Matadi, un immeuble Intelligent a été érige à Kinshasa, une nouvelle compagnie aérienne, Congo Airways a vu le jour, mile écoles ont été construites pour booster le système éducatif congolais, etc.
Une génération témoin de ces acquis
Pour que ces réalisations ne se perdent pas dans la mémoire collective, le Secrétaire général du PPRD, Henri Mova Sakanyi a tenu à ce que qu’elles soient inscrites dans les annales. Et que la vision qui les a suscitées soit vulgarisée. Arrivé a la tête du parti le 8 mai 2015 -ii va totaliser une année le 8 mai prochain-, le numéro un du parti présidentiel a donc lancé une nouvelle structure dénommée « Génération Kabila ». Ses missions sont précises défendre les acquis de Joseph Kabila, vulgariser sa philosophie politique comme visionnaire de la révolution de la modernité et impacter la communauté nationale et internationale au travers des réalisations du chef de l’Etat.
Pour le secrétaire général du PPRD, les Congolais qui ont vécu les changements intervenus à la tête de 1’Etat et la dynamique qui impulse la reprise de la production dans tous les domaines, se doivent de témoigner et de prendre conscience de la nécessité de travailler véritablement pour l’intérêt national. Sa devise est « ne touche pas aux acquis de Joseph Kabila. Connaissant la capacité de mobilisation de Jean-Marie Mboyo, l’animateur principal de ladite structure, l’on ne peut douter un seul instant de la qualité du travail qu’il est capable de produire. A la seule condition que des moyens appropriés soient mis à sa disposition. Pour le BUREC, c’est quand on se sentira unis autour d’un idéal commun que traduisent la paix et le développement que toutes les actions du peuple congolais vont concourir à la renaissance de la RDC, puis à son émergence.
Loin de lui l’idée d’apporter des slogans nouveaux, le BUREC apporte plutôt un souffle nouveau que traduit la trilogie de sa devise, à savoir l’unité, la renaissance et l’émergence.
Le BUREC qui ne cesse de réitérer son soutien aux actions du chef de l’Etat Joseph Kabila, pour la pacification, le développement multisectoriel de la Rdc, la sécurité et la stabilisation de l’Est de la RDC, prône un dialogue qui mettra de côtés des intérêts égoïstes et partisans des uns et des autres mais lequel favorisera plutôt l’émergence du pays, tout en préservant l’ élan acquis vers le développement.
Selon l’initiateur de ce parti, la vision politique du BUREC est puisée des valeurs intrinsèques de la social-démocratie ; une vision prospective de la gestion de l’Etat ; une réforme de la mentalité politique. Des mouvements rebelles appuyés par ceux qui tentent de faire main basse sur les richesses nationales s’étaient lances dans une guerre atroce contre le gouvernement de Kinshasa. En fin de compte, le président Laurent-Désiré Kabila mourra, l’arme à la main, dans sa défense obstinée des intérêts de la nation au travers de son slogan « ne jamais trahir le Congo ».
C’est dans ces conditions que Joseph Kabila prendra sa succession à la tête du pays. Très rapidement, le chef de l’Etat va mener une yen-table offensive diplomatique dans le but de convaincre les partenaires traditionnels de la RDC de soutenir ses efforts pour La réunification du territoire national, sans laquelle aucun travail de reconstruction nationale ne pouvait aboutir. Ses efforts vont en fin de compte porter des fruits, dans la mesure où les Nations unies vont aider le gouvernement à organiser des réunions et autres rencontres qui, a Pretoria, en Afrique du sud, vont déboucher sur la signature du Compromis politique global par toutes les forces sociopolitiques du pays.
Ouvrant ainsi la voie a un gouvernement de transition 1+4. C’est dans ce climat apaisé que les premières élections de la troisième République vont se tenir en 2006 suivies de celles de 2011.

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