Le mouvement de grève déclenché, par la FEC centre de négoce du chef lieu du térritoire de Beni à Oicha, dépuis lundi 04 avril 2016 paralyse également les activités commerciales, et quelques activités des soins de santé, à l' hôpitale générale d' Oicha. Des boutiques, magasins, et petits commerces sont fermés sur l' axe routier, Mavivi Kainama. Par ailleurs, les radios communautaires « Moto » et «Muungano » d’Oicha ne fonctionnement plus comme d’habitude faute d’électricité. La plupart des agents de la SNEL ont répondu à l’appel de la société civile et ne se présentent pas à leur lieu de service. À l' hôpitale générale de référence d' Oicha par éxemple quelques service des santé restent suspendu. Cette structure sanitaire de la cité d’Oicha et tous les centres hospitaliers de la région fonctionnent au ralenti. Seuls les malades dont l’état de santé est très précaire sont pris en en charge, indiquent des sources locales. Les autres malades se rendraient à la ville de Beni, située à une trentaine des kilomètres de la cité d’Oicha, à la ville de Bunia en Ituri pour se faire soigner.

Amisi Kalonda Bérnard l' administrateur du térritoire de Beni à Oicha fournit aux prestataires de soins de santé des vérités qui fâchent d’avantage selon une source médicale.
Les prestataires de soins ont aussi séché les activités sur l’ensemble de la zone de santé d’Oicha. A l’hôpital général comme dans le reste des centres hospitaliers, les professionnels de la santé ont observé un service minimum. Ce qui est curieux est que même dans certaines structures privées les activités ont tourné au ralenti.
Par cette grève déclenchée depuis dimanche 03avril dernier, les prestataires de soins de la zone de santé d’Oicha réclament l’exécution des recommandations contenues dans leur cahier de charge remis au président de la République lors de son passage à Oicha. Dans ce document, les signataires avaient demandé la mécanisation de plus de 500 médecins et infirmiers et la prise en charge par le gouvernement de plusieurs autres qui sont déjà mécanisés mais non payés.
Réaction de Amisi Kalonda
Le représentant du gouvernement en territoire de Beni, monsieur Bernard Amisi Kalonda regrette cette façon d’agir des médecins et infirmiers. L’autorité territoriale fait savoir qu’en zone de santé d’Oicha, un bon nombre des médecins et infirmiers sont payés régulièrement par l’Etat congolais. «Pour le reste le dossier est en cours de traitement par différentes commissions qui avaient été envoyé ici par le chef de l’Etat. Alors on se demande ces gens cherchent quoi encore»,s’interroge t-il.
L’administrateur du territoire de Beni accuse par ailleurs certaines communautés des Eglises à engager des agents à l’insu de l’Etat qui est l’employeur officiel et de vouloir les déverser à la division du travail. Il dénonce les pléthores observées actuellement à l’hôpital général de référence d’Oicha et que la 20 ème Communauté Evangélique au Centre de l’Afrique CECA20 veut imposer à l’Etat congolais.
L’administrateur de Beni promet en fin son soutien aux cliniques hospitalières privées et prévient à même temps celui qui tenterait de les désétatiser. Les opérateurs économiques d’Oicha ont fermé hermétiquement les portes de leurs magasins à partir de ce lundi 4 avril 2016. Toutes les portes sont restées fermer sauf des officines pharmaceutiques. La mesure avait été prise depuis samedi dernier au terme d’une grande rencontre à laquelle avaient pris part tous les commerçants du centre de négoce Oicha-Eringeti. Par cette grève, ils réclament la matérialisation de la parole du président de la Republique qui aurait déclaré, selon les grévistes, cette partie nord du territoire de Beni «zone sinistrée». Parce conséquent, les commerçants veulent obtenir une exonération fiscale.
En réaction, l’administrateur du territoire de Beni s’inscrit à faux contre cette démarche de commerçants. Dans un ton très ferme, Amisi Kalonda qualifie cette grève d’inutile et de non évènement. «Celui qui veut fermer sa boutique peut la fermer et le fisc ne va plus se présenter devant sa porte mais si vous ouvrez votre boutique ce que vous êtes en activité et que vous devez payer la taxe. Pour nous avons dit ce n’est pas possible de faire une chose et son contraire, si vous décidez de fermer votre boutique ne restez plus devant la porte, et d’ailleurs beaucoup ne partagent pas le même point de vue de certains qui n’ont même pas de boutiques et qui sont entrain de manipuler les gens et inciter les autres à ne plus travailler», declare Amisi Kalonda.
L’autorité territoriale s’interroge aussi sur ceux qui sont des initiateurs de cette grève parce que, a-t-il fait remarquer, plus de 50%des commerçants d’Oicha ont déjà payés leurs taxes pour l’an 2016. «Nous sommes aussi curieux de savoir qui est entrain de dire qu’il ne va plus payer des taxes parce que dans nos rapports plus de 50% des commerçants d’Oicha ont déjà payés leurs taxes pour l’an 2016. Alors qui sont-ils ceux qui ne veulent pas payer la taxe», s’interroge Amisi Kalonda.
L’administrateur de Beni prévient en fin tout commerçant qui tenterait de s’apprendre à leurs collègues qui voudront ouvrir leurs boutiques. Véritable contradiction entre l’administrateur de territoire et les opérateurs économiques qui ne veulent plus payer les taxes et impôts ! Un jour seulement après la mesure des commerçants de l’axe Beni-Eringeti de ne pas payer les taxes, l’administrateur de territoire de Beni répond. « Il n’est pas quéstion qu’une telle mesure soit mise en application », indique Amisi Kalonda expliquant qu’il n’a jamais reçu d’instruction de ce genre. Et donc, refuser de payer les taxes et impôts est un signe d’incivisme fiscal.
AMISI KALONDA indique que si cette zone est réellement déclarée sinistrée, il n’y a pas de raisons convaincantes de se précipiter. Attendons ce que feront les autorités, a conseillé l’administrateur de territoire de Beni. D’où tous les commerçants devront continuer de s’acquitter de leurs devoir. La réaction des opérateurs économiques est aussi claire : la mesure du chef de l’Etat a force de loi.

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