Le processus électoral en RDC est irréversible. Son aboutissement heureux dépend de l’implication de tous les acteurs. L’organisation de bonnes élections est tributaire de l’appropriation du processus électoral par la population censée porter son choix sur de nouveaux animateurs du pays. C’est dans ce sens que le rapporteur adjoint de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Onésime Kukatula, a abordé, vendredi 22 avril au Centre Carter à Kinshasa, la problématique de l’éducation électorale et de l’enrôlement des électeurs. C’était au cours d’un atelier de formation modulaire « Batir des ressources pour la démocratie, la gouvernance et les élections » (BRIDGE), organise par Counterpart à l’intention des acteurs de la Société civile Cette session de formation qui a duré cinq jours, avait pour objectif, selon ses organisateurs de doter les leaders de la Société civile des outils nécessaires à la compréhension des Operations du processus électoral notamment la phase de l’enrôlement des électeurs.

Les travaux de cet atelier préparent les participants, notamment « à prendre en charge la révision imminente du fichier électoral avec tact et professionnalisme ».
Les secrétaires exécutifs provinciaux de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) participent, depuis ce mercredi 13 avril à Kinshasa, aux travaux de l’atelier modulaire bridge. Thème principal retenu l’inscription des électeurs et utilisation de Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC).
Selon le vice-président de la Céni, Norbert Basengezi, ces travaux permettent aux participants d’examiner la collecte des donnés en vue d’établir les limites appropriées d’une circonscription électorale. Ils leur offrent également la possibilité d’ « appuyer la planification et la logistique électorale ».
Et d’indiquer « car l’enregistrement des électeurs dégage des données essentielles pour renseigner les décisions concernant le rattachement d’électeurs à des bureaux de vote, le nombre et les effectifs en personnel des bureaux de vote et le volume de matériels/équipements électoraux requis ».
Les participants apprennent comment « entreprendre une action de sensibilisation et d’Education civique des électeurs » et prévenir les votes frauduleux et/ou multiples. » Ils ont la tâche d’ « évaluer le nombre d’électeurs qui se rendent aux urnes et le taux de participation » et d’ « améliorer la transparence du processus électoral et la répartition des votants. »
Pour Norbert Basengezi, ces travaux préparent les secrétaires exécutifs provinciaux de la Céni « à prendre en charge la révision imminente du fichier électoral avec tact et professionnalisme. »
Il a, par ailleurs, déclaré que « management actuel de la Céni a pour grande préoccupation, notamment, de mettre à la disposition du pays un processus d’enregistrement exact des électeurs ». Ce, « en attendant que des aménagements soient faits pour disposer d’un registre d’état civil convenable comme l’exige la loi ».
Auparavant, le vice-président de la Céni avait fait savoir « qu’il est sorti des débats politiques, à l’Assemblée nationale la nécessité de diligenter l’audit du fichier électoral congolais jugé obsolète ».
Norbert Basengezi a, à cet effet, rappelé qu’une délégation d’experts de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) a, après examen, relevé « des faiblesses du fichier électoral nécessitant des rectificatifs et réactualisation avant d’envisager l’organisation prochaine des scrutins à tous les niveaux. »
C’était au cours d’un atelier de formation modulaire « Batir des ressources pour la démocratie, la gouvernance et les élections » (BRIDGE), organise par Counterpart à l’intention des acteurs de la Société civile.
Cette session de formation, qui a duré cinq jours, avait pour objectif, selon ses organisateurs, de doter les leaders de la Société civile des outils nécessaires à la compréhension des Operations du processus électoral, notamment la phase de l’enrôlement des électeurs. Procédant à la clôture de cet atelier dont il à le secret, Onésime Kukatula s’est dit satisfait du’ degré de la participation « très active » des membres de la Société civile qui devront, à leur tour, sensibiliser la base au déroulement du processus électoral. Aussi a-t-il souligné que « l’appropriation du processus électoral par la base est un prélude à l’organisation des élections crédibles ».Il a, pour étayer son propos, tait référence à la participation sans relâche de la Société civile burkinabè au processus électoral de son pays qui a, selon lui, permis des élections crédibles et apaisées.
D’après cet expert de questions électorales, c’est avec raison que l’atelier modulaire BRIDGE s’est base sur le thème évocatoire de l’éducation électorale et de l’enrôlement des électeurs. Car, a-t-il poursuivi, l’idée consiste à corriger les erreurs des élections passées qui se résumaient aux déploiements tardifs des kits électoraux ainsi qu’aux longues distances que devaient parcourir les électeurs avant d’atteindre un bureau de vote. Le rapporteur adjoint de la Ceni, qui anime plusieurs activités de ce genre, reste convaincu que les conflits électoraux naissent de l’absence du suivi du processus électoral des le premier jour du lancement de celui-ci. D’où son appel à l’implication de tous les acteurs.
De leur part, les participants à cette session de formation se sont satisfaits de leçons apprises, promettant de les partager avec es différentes communautés, dans le but de l’aboutissement heureux du processus électoral en RDC, ont-ils déclaré. L’atelier de formation BRIDGE a été également rendu possible grâce à l’appui financier de l’USAID et l’UKAID. Le processus électoral déjà en cours en République démocratique du Congo est plus que jamais irréversible. A l’étape actuelle, l’important consiste à l’implication effective de tous les acteurs à ce processus. C’est à cela que s’attend la population congolaise, véritable détentrice du pouvoir en République Démocratique du Congo RDC.

Commentaires