Les armes dela guerre, toujours en circulation au Sud du térritoire de Lubero au Nord-Kivu : 4 armes découvertes dans le «camps « des transplantés », dits retournés à BULEUSA ! D' après une source, d' un membre dela CRDH, une ONG connue sous le nom dela Convention pour le réspect des droits del' homme. Selon la même source, nous avons toujours été parmi ceux qui crient haut et fort que les criminels, les massacreurs se cachent dans les camps, soient disant des déplacés ! Ces camps doivent disparaître à tout prix si du moins les autorités ont besoin que la paix revienne en province du Nord Kivu en particulièrement en territoire de Beni-Lubero. Une percussion a été effectuée dans l’un de ces camps dans la localité de BULEUSA a permis d’aller découvrir 4 armes à feu avec munitions dans ce camps. On se souviendra que, selon certaines sources, ces camps hébergeraient plusieurs dépendants des FDLR, et même certains des FDLR s’y cacheraient, les massacres, kidnapping, assassinats,… qui s’opèrent contre les habitants se planifieraient dans ces camps,. Le gouvernement doit bien suivre cette situation, pour ne pas être taxé de complice dans ce qui se vit comme calvaire en province du nord Kivu et en territoire de Beni-Lubero en particulier.

Les habitants de Beni et Lubero, découvrent petit à petit le jeu de la guerre d’occupation dont la ligne de front est aujourd’hui au Nord-Kivu. Comme le rapport de l’ONU l’a révélé bien que tardivement, Kinshasa et Kigali sont complices de la guerre actuelle. Si tel n’était pas le cas, Kinshasa serait déjà venu en aide aux déplacés du Nord-Kivu abandonnés à leurs bourreaux qui sont aussi bien dans les rangs du CNDP que des Fardc. Pendant que les horreurs de Kiwanja effraient l’humanite consciencieuse, les autorités de Kinshasa sont les plus calmes du monde. Les rescapés des massacres perpétrés par les rwandais du CNDP sont abattus par les Fardc dans les zones dites sous-contrôle des Fardc. Rappelez-vous que pendant le fameux mixage de l’armée que les congolais avaient beaucoup décrié, les rebelles du CNDP avaient été habillés en Fardc et élevés à des grades de commandement au sein des Fardc. Beni-Lubero Online avait dénoncé cette deuxième infiltration rwandaise des Fardc, la première ayant eu lieu avec l’arrivée du RCD-Goma à Kinshasa. Une fois que le mixage était fini, Nkunda avait repris les armes pour des raisons qu’il ne manque jamais. Le vide laissé par ses éléments infiltrés aux Fardc était comblé par des nouveaux éléments recrutés au Rwanda. C’est en ce moment précis que Kinshasa a voulu faire la guerre à Nkunda. Beni-Lubero Online avait alors poser la question : avec quelle troupes et quels commandants Kinshasa se battra-t-il ? La suite est connue. Toutes les opérations militaires de Kinshasa au Nord-Kivu n’étaient que du Théâtre car dirigées essentiellement sur terrain par des commandants issus du CNDP ou du RCD-Goma. Les Fardc loyalistes n’étaient que dans deux brigades qui sont en déroute aujourd’hui faute de ravitaillement par Kinshasa. Aujourd’hui cette mascarade de guerre saute aux yeux des congolais. Les Humanitaires l’ont aussi constaté dans les camps des déplacés où des exactions sommaires et des viols sont commis par ceux qu’on appelle Fardc, mais qui en réalité sont des transfuges du CNDP-RCD-Goma par la magie du fameux mixage. Aujourd’hui, comme le rapport de CEJA ci-dessous l’indique, la guerre d’occupation se fait à Rutshuru et au Masisi par les rwandais, à Beni-Lubero, au Sud-Kivu, en Ituri, etc. par les Fardc issus du mixage. Notez au passage que ces troupes mixées avaient reçu une formation militaire de la communauté internationale qui soutient Nkunda aujourd’hui. On peut se demander ce qu’on leur avait appris au juste. Pour que l’occupation actuelle de l’Est du Congo se déroule comme planifié, Kinshasa a abandonné militairement l’Est du Congo. Beni-Lubero Online l’avait dénoncé. Pour distraire les congolais, Kinshasa a changé de Premier Ministre, remanié le gouvernement, cacher et retrouver les armes dans toutes les communes de Kinshasa, prononcé un discours vide et sans calendrier d’actions concrètes, demandé aux congolais de prier le Bon Dieu et de s’aimer les uns les autres. Sur terrain, les occupants rwandais, la Bible à la main, exécutent un véritable génocide dont le rapport ci-dessus reprend toutes les méthodes utilisées. Il serait bon que le gouverneur du Nord-Kivu réponde à ce rapport accablant qui lui est envoyé et qui confirme par des faits troublants qu’il n’y a pas de différence entre les Fardc et le CNDP au Nord-Kivu.( Beni-Lubero Online)
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Centre d’Etudes Juridiques Appliquées.
Université Catholique du Graben
B.P. 29 Butembo/Nord Kivu
République Démocratique du Congo.
Butembo, le 13 décembre 2008.
A son Excellence Monsieur le Gouverneur
De la province du Nord Kivu à Goma
Concerne : La recrudescencedes violations des droits
de l’homme en ville de Butemboet ses environs.
Excellence Monsieur le Gouverneur,
Nous avons l’honneur de vous adresser cette correspondance pour vous faire part de nos préoccupations au sujet de la recrudescence de l’insécurité causée principalement par les militaires des FARDC installés à Butembo et de nos recommandations sur les mesures a prendre pour y mettre fin.
En date du 13 septembre 2008, la ville de Butembo a connu l’installation de nouvelles autorités, entre autres les maires de ville et les bourgmestres de quatre communes constituant ladite ville. La présence de nouvelles autorités a réconforté de manière très remarquable les populations de cette jeune ville. En fait, la population venait d’être nourrie d’un espoir de voir la sécurité se rétablir dans la ville. L’insécurité commençait à gagner du terrain dans la ville malgré les réunions de sécurité tenues par l’autorité locale. Les cas de vol à main armée, de viol, d’extorsion de biens de valeur,… étaient régulièrement enregistrés par les militants de droits de l’homme de la ville de Butembo.
L’entrée en fonction de nouvelles autorités a été malheureusement suivie d’une insécurité totale et généralisée sur toute l’étendue de la ville. Cette insécurité a comme point de chute les violations massives de droits humains dont les seules victimes sont les paisibles populations civiles.

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