Les États-Unies d' Amérique : le Dossier de bombardement de World-Trade Center par Bin-Laden : Déja Fortes tensions entre Washington et Ryad suite au projet de loi américain lié au 11 septembre : Déjà annoncée comme délicate, la visite de Barack Obama cette semaine à Ryad sera rendue encore plus épineuse par un projet de loi qui permettrait de mener les dirigeants saoudiens devant des tribunaux américains pour les attentats du 11-Septembre. Ce texte, soutenu par des démocrates et des républicains, n'a pas encore été soumis à un vote au Congrès mais suscite déjà des tensions. Selon le New York Times, le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Jubeir a averti des élus, lors d'une visite à Washington le mois dernier, de possibles conséquences coûteuses s'il était adopté. Le quotidien affirme qu'il a notamment menacé de vendre quelque 750 milliards de dollars en bons du Trésor américain et autres biens détenus aux Etats-Unis. Si elle était adoptée, cette loi permettrait aux familles des victimes du 11 septembre 2001 de poursuivre, notamment, le gouvernement saoudien pour obtenir des dédommagements. Aucune implication de l'Arabie saoudite n'a jamais été démontrée mais 15 des 19 pirates de l'air étaient Saoudiens.Fortes tensions entre Washington et Ryad suite au projet de loi américain lié au 11 septembre : Déjà annoncée comme délicate, la visite de Barack Obama cette semaine à Ryad sera rendue encore plus épineuse par un projet de loi qui permettrait de mener les dirigeants saoudiens devant des tribunaux américains pour les attentats du 11-Septembre. Ce texte, soutenu par des démocrates et des républicains, n'a pas encore été soumis à un vote au Congrès mais suscite déjà des tensions. Selon le New York Times, le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Jubeir a averti des élus, lors d'une visite à Washington le mois dernier, de possibles conséquences coûteuses s'il était adopté. Le quotidien affirme qu'il a notamment menacé de vendre quelque 750 milliards de dollars en bons du Trésor américain et autres biens détenus aux Etats-Unis. Si elle était adoptée, cette loi permettrait aux familles des victimes du 11 septembre 2001 de poursuivre, notamment, le gouvernement saoudien pour obtenir des dédommagements. Aucune implication de l'Arabie saoudite n'a jamais été démontrée mais 15 des 19 pirates de l'air étaient Saoudiens.

La Maison Blanche est opposée à cette loi ("Justice Against Sponsors of Terrorism Act") et a averti que M. Obama opposerait son veto à ce texte s'il était voté par le Congrès.
"Note inquiétude par rapport à cette loi n'est pas liée à son impact sur nos relations avec un pays en particulier, elle est liée à un principe important du droit international : l'immunité des Etats", a souligné lundi Josh Earnest, porte-parole de l'exécutif américain.
Remettre en cause ce principe pourrait, "si d'autres pays adoptaient une loi similaire, représenter un risque significatif pour les Etats-Unis, nos contribuables, nos militaires et nos diplomates" a-t-il souligné.
Ce principe "permet aux pays de résoudre leurs différends grâce à la diplomatie et non pas à travers les tribunaux", a-t-il insisté.
Barack Obama rencontrera mercredi le roi Salmane à Ryad avant de participer jeudi à un sommet avec les pays du Conseil de coopération du Golfe (Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Qatar, Oman).
En réintégrant l'Iran, grand rival chiite de l'Arabie saoudite, dans le jeu diplomatique et en renonçant à intervenir en Syrie contre le régime de Bachar al-Assad, le président des Etats-Unis a ulcéré les monarchies sunnites, partenaires de longue date des Etats-Unis.
Zacarias Moussaoui, le Français condamné en liaison avec les attentats du 11-Septembre et surnommé le "20ème pirate de l'air", avait assuré à des avocats américains en février que des membres de la famille royale saoudienne avaient versé des millions de dollars à Al-Qaïda dans les années 1990.
Une affirmation immédiatement rejetée par l'ambassade d'Arabie saoudite mais qui avait rouvert le débat à Washington sur la nécessité de publier une partie encore classée du rapport de la commission d'enquête américaine sur le 11-Septembre. Vingt-huit pages qui évoqueraient, selon certains, le rôle possible de gouvernements étrangers. Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a rappelé mercredi à Washington l'apport de l'Otan aux Etats-Unis après les attentats du 11-Septembre, une réponse discrète aux critiques acerbes de Donald Trump sur l'Alliance atlantique.
"La première et la seule fois où la clause de sécurité collective (de l'Otan) a été invoquée, c'était après les attaques" du 11 septembre 2001, "en soutien des Etats-Unis", a rappelé M. Stoltenberg.
"C'est un exemple de comment les Européens se mobilisent en faveur des Etats-Unis quand c'est nécessaire", a-t-il souligné.
L'Otan s'est ensuite engagé avec les Etats-Unis en Afghanistan pour chasser Al-Qaïda, "et plus de 1.000 soldats européens et canadiens" ont perdu la vie dans ce pays, a-t-il ajouté.
Le candidat à l'investiture républicaine pour l'élection présidentielle Donald Trump a multiplié récemment les critiques contre l'Otan, une organisation qui est selon lui "obsolète" et trop généreusement financée par les Etats-Unis.
Mais la critique n'a pas été reprise par son principal opposant Ted Cruz.
Le président Obama a de son côté souligné lundi que l'Otan demeurait un "pilier, une pierre angulaire" de la politique de défense des Etats-Unis.
Les Européens savent qu'ils doivent augmenter leurs dépenses militaires et moins se reposer sur la super-puissance américaine pour les défendre, a par ailleurs ajouté M. Stoltenberg.
"Beaucoup d'Européens savent qu'ils doivent contribuer à la défense collective, et qu'il n'y a pas un partage du fardeau équitable" entre l'Europe et les Etats-Unis en ce domaine. "C'est pourquoi les 28 membres de l'Otan se sont mis d'accord en 2014 pour redresser leurs investissements de défense".
"2015 est la première année dans la bonne direction", a-t-il dit.
En 2014, les membres de l'Otan se sont engagés à respecter d'ici 2024 l'objectif de dépenses militaires correspondant à 2% du produit intérieur brut.
Selon le Sipri, l'institut international de recherches sur la paix de Stockholm qui fait référence pour l'étude comparée des dépenses d'armement, les dépenses militaires en Europe occidentale ont continué à baisser en 2015, mais moins vite qu'auparavant.
L'Iran a qualifié lundi de "ridicule" et "sans fondement" le jugement d'un tribunal américain le condamnant à payer plus de 10 milliards de dollars aux victimes des attentats commis le 11 septembre 2001 à New York.
A la suite d'une plainte d'une des victimes, un tribunal de New York a condamné l'Iran la semaine dernière à leur payer 10,5 milliards dollars de compensations pour n'avoir pu prouver qu'il n'avait pas aidé les auteurs des attentats revendiqués par Al-Qaïda.
"Ce jugement est tellement ridicule et sans fondement (...) qu'il mine plus que jamais la crédibilité du système judiciaire américain", a déclaré Jaber Ansari, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères à la télévision d'État Irib.
Selon lui, "de tels jugements envoient en outre ce message très dangereux aux terroristes et à leurs soutiens: tuez librement (...), car non seulement on ne vous pourchassera pas, les térroristes en Asie, en Afghanistan.

Commentaires