Les gouverneurs issus du Pprd en Rdcongo réfléchissent sur les enjeux et défis de nouvelles provinces. Le thème choisi par Henri Mova Sakanyi était « Gouvernance de nouvelles provinces : enjeux et défis ». Le secrétaire général du PPRD a invité tous les membres du parti à soutenir et à accompagner leurs camarades qui n’ont pas été élus pour eux-mêmes. Les gouverneurs élus de nouvelles provinces issus du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) ont réfléchi, vendredi, avec le secrétaire général, Henri Mova Sakanyi, sur les enjeux et les défis qui les attendent, au cours du café politique à l’Hôtel Venus à Gombe. Le thème choisi par Henri Mova Sakanyi était « Gouvernance de nouvelles provinces : enjeux et défis ». Le secrétaire général du PPRD a invité tous les membres du parti à soutenir et à accompagner leurs camarades qui n’ont pas été élus pour eux mêmes et pour l’intérêt général il a exhorté les nouvelles autorités à privilégier la cohésion nationale, et la restauration de l’autorité de l’Etat.

Transformer l’Etat à un acteur provoque des initiatives de la base renforcé la notion de l’entreprise en charge de l’enjeu communicationnel
Auparavant, le secrétaire général du PPRD avait félicité les nouveaux gouverneurs qui ont gagné les élections haut la main avant de les rassurer du soutient de leur parti. La victoire de Thérèse Gerengbo a été qualifiée de « spéciale » parce que c’est la première dans l’histoire de l’ex-province de l’Equateur d’avoir une femme gouverneur et que son élection est intervenue au mois de mars dans un contexte particulier.
Les gouverneurs présentés par le secrétaire général du PPRD sont : Gentiny Ngobila, gouverneur de Maï-Ndombe, Thérése Gerengbo, gouverneur de la Mongala, Cyprien Lomboto, gouverneur du Tshuapa, Josué Kazembe, gouverneur du Haut-Katanga, Célestin Mbuyu Kabangu, gouverneur du Haut-Lomami ainsi que le vice-gouverneur du Kwilu, Nicolas Bulukungu. Atundu réagit aux critiques d’une certaine opposition sur l’élection des gouverneurs. « Il ne s’agit pas d’une compétition paritaire ou sexiste », a soutenu le porte-parole de la Majorité présidentielle.
Après la victoire éclatante de la Majorité Présidentielle à l’élection des Gouverneurs et vice-gouverneurs, une certaine opposition a dénoncé la circulation des billets de banque. Réagissant à cette nouvelle, l’ambassadeur André-Alain Atundu, porte-parole de la MP dit qu’il ne connaît aucune élection où l’argent n’est pas utilisé. « S’ils vont en campagne sans prévoir l’argent, voilà le résultat qu’ils ont connu », justifie-t-il, avant de dire qu’une campagne est une organisation qui a le coût financier, intellectuel, humain et social qu’il faut prendre en compte
Après l’élection dans 20 circonscriptions électorales, seulement 5 femmes ont été élues vice-gouverneurs, une situation qui risque de créer des remous dans les formations politiques proches de la MP. André-Alain Atundu relève que l’élection dans le Nord-Ubangi n’a pas encore eu lieu et il y a risque que Mme Gerenbgo (MP) soit élue Gouverneure. En plus, c’est une élection, c’est-à-dire, une compétition politique. Il ne s’agit pas d’une compétition paritaire ou sexiste. Il s’agit d’une compétition politique où chacun doit se jeter dans la bataille, et aux meilleurs de pouvoir arracher la mise. Pour lui, les femmes qui sont retenues ne les sont pas à cause de leur nature de femme, mais c’est parce qu’elles sont des personnalités politiques qui ont eu le meilleur sur les autres.
Les dernières élections des Gouverneurs et vice-gouverneurs organisées par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ont livré leur secret le week-end dernier. En effet, la Majorité Présidentielle, famille politique dont le Chef de l’Etat est l’Autorité morale a raflé 16 provinces sur les 19 organisées jusque-là par la Centrale électorale. Une situation qui a crée une polémique, d’autant plus qu’une certaine opposition politique, pour ne pas citer le G7 avec Dolivero Gabriel Kyungu wa Kumwanza en tête, ont crié à la corruption et aux menaces de toutes sortes à l’endroit des députés provinciaux.
Une information à laquelle l’ambassadeur André-Alain Atundu, porte-parole de la Majorité Présidentielle a tenté de justifier hier au Groupe L’Avenir, dans un entretien à bâton rompu. Le porte-parole de la MP note que, cette situation est tout à fait normale. « Je ne connais aucune élection où l’argent n’est pas utilisé. S’ils vont en campagne sans prévoir l’argent, voilà le résultat qu’ils ont connu. Une campagne est une organisation qui a un coût financier, intellectuel, humain et social », explique-t-il. Mais pas l’argent dans le sens d’acheter les consciences des électeurs, plutôt de battre campagne, précise-t-il.
A l’entendre parler, les membres du G7 qui voulaient, à l’occasion de cette élection prouver à la face du monde que la MP était une coquille vide tout juste après leur départ, ont négligé certains aspects de cette élection. Raison pour laquelle ils ont mordu la poussière et ils ne peuvent que s’en prendre à eux-mêmes.
Ce qui est grave dans ce dossier, c’est lorsque ces opposants pensent que la présence du président de l’Assemblée nationale aurait influé positivement pour sa famille politique, en l’occurrence la Majorité Présidentielle, et négativement sur l’opposition. Ici encore, le porte-parole de la MP signale que le Secrétariat général de la Majorité Présidentielle et le bureau politique ont déployé les membres du bureau politique et du Secrétariat général à travers les 21 provinces. Une stratégie qui a payé.
Il indique qu’à part les délégations politiques, il y avait les délégations des « voltigères » qui y sont allés pour appuyer les candidats. Sinon, c’est tout à fait normal que le Secrétaire général Aubin Minaku puisse prêcher par l’exemple. C’est ainsi qu’il s’est déplacé, il a mouillé sa chemise pour soutenir un candidat et encadrer la campagne, puisque la lutte n’était pas facile.
Jusque-là, aucune femme Gouverneur !
Après l’élection des Gouverneurs et vice.

Commentaires