Nord Kivu : encore les habitants du térritoire de Masisi, sont toujours sous la continuité des tuerries dela part des hommes armée identifier au groupe des rébélles Rwandais de FDLR. Monsieur Bonne Année Lughanda le Chef du groupement Bambu de la communauté Hunde vient d'être assassiné dans cette nuit du Jeudi au Vendredi vers 20 heures locale par les hommes porteurs d'armes en feu. La CRDH une ONG connue sous le nom dela Convention pour le réspect des droits del' homme denonce et condamne cette acte de crime contre l' Humanité et l'insécurité qui a déjà trouvée un terrain favorable dépuis des années, dans la Province du Nord-Kivu.

Une guerre qui ne dit pas son nom touche depuis de nombreuses années la région du Nord-Kivu à l’Est de la République Démocratique du Congo. Cette région instable mais dont les richesses attirent les convoitises, possède également le malheur d’être située à la frontière avec l’Ouganda et le Rwanda, essuyant notamment les plaies du génocide de 1994. La recrudescence des violences depuis plus d’une dizaine d' années apporte avec elle son habituel lot de crimes de guerre et d’exactions contre les civils.
A la lisière du Rwanda, dans la province congolaise du Nord-Kivu, les combats font rage entre les rebelles du M23et des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), l’armée congolaise. Formé en mai 2012, le mouvement rebelle majoritairement composé de Tutsis est né de la mutinerie d'anciens membres du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), un autre groupe rebelle congolais soutenu par le Rwanda, qui avait été intégrés dans l'armée congolaise en 2009.
Les hostilités avaient repris le 14 juillet 2012 à Mutaho, près de huit kilomètres au nord de Goma, « les plus sérieuses depuis 9 mois » selon l’AFP. Du 20 novembre au 1er décembre, le M23 s’était emparé de Goma. Après quelques jours d’une relative accalmie, les combats ont repris en ce début de semaine, chaque camp se renvoyant la plupart du temps la responsabilité de l’attaque et revendiquant la victoire. Mercredi en fin de matinée, l’armée a bombardé par hélicoptère le camp militaire rebelle de Rumangabo, situé à 50 kms au nord de Goma dans le territoire de Rutshuru, selon les informations deRadio Okapi, la principale radio congolaise par ailleurs soutenue par l’ONU. L’attaque, selon le M23, aurait causé la mort d’une quinzaine de civils au moins.
«Tu es comme la Monusco: tu n'es qu'un bon à rien !»
Autre acteur sur la scène du Nord-Kivu : l’ONU, qui compte quelque 17.000 casques bleus stationnés dans l'Est de la RDC. Les Nations Unies soutiennent l’armée régulière congolaise par leur mission de maintien de la paix, la Monusco (Mission de Stabilisation des Nations Unies au Congo), présente au Nord-Kivu depuis 2010 mais souvent critiquée pour son inefficacité, malgré un budget et des effectifs conséquents. «Tu es comme la Monuscoest devenue une expression insultante en Swahili », explique une jeune médecin au Monde. « Cela signifie :Tu n'es qu'un bon à rien !». Afin d’appuyer l’armée congolaise des FARDC, une Brigade d'intervention de 3.000 hommes intégrée à la Monusco et composée de troupes fournies par l'Afrique du Sud, la Tanzanie et le Malawi est en cours de déploiement. Elle se chargera d'effectuer des opérations offensives tandis que la Monusco continuera de remplir sa mission de maintien de la paix.
Au lendemain de la publication lundi d’un rapport d’Human Rights Watch (HRW), les Etats-Unis ont accusé directement le Rwanda de soutenir le M23. Ils demandent à Kigali de cesser tout soutien aux rebelles, par ailleurs accusés par HRW de nombreuses tueries, mutilations ou viols contre les civils. Le gouvernement congolais et la Monusco se disent très préoccupés par la situation dans le Sud-Lubero après une série de violences ces derniers jours entre les communautés hutus et nandés. Des violences qui ont fait plusieurs morts ces derniers jours et ce, à quelques kilomètres de Miriki où un massacre a eu lieu début janvier. Selon le chef du bureau conjoint des Nations unies aux droits de l'homme, il y a une risque réel de conflit interethnique, une tension aggravée par la présence de milices nandés et des FDLR, les rebelles hutus rwandais.
Depuis le massacre de Miriki, il ne se passe pas deux jours sans qu'on apprenne un incident entre les deux communautés. Mercredi, jour de marché à Luofu, des habitants hutus venus d'une localité voisine sont accusés d'avoir volé des chèvres, l'un d'eux est tué, un autre blessé. Furieux, ils décident de revenir à Luofu avec la dépouille et sont interceptés par des jeunes miliciens nandé. L'armée et les casques bleus interviennent pour éviter l'escalade, mais sans parvenir à calmer les deux communautés.
Au final, selon des sources locales, on dénombre deux morts, huit blessés, deux femmes violées et des tentatives de mettre le feu à des huttes. Jeudi 4 février, les femmes et les enfants issus de la communauté nandé de Luofo ont fui par crainte de représailles. Des villages jusque-là mixtes se retrouvent vidés de l'une ou l'autre des deux communautés et de regroupements s'opèrent par affinité éthnique. «Les deux communautés s'accusent mutuellement de soutenir des groupes armés qui se sont régulièrement affrontés ces derniers mois», explique un militant de la société civile.
Les hutus congolais sont accusés d'être en connivence avec les FDLR, les nandés de soutenir l'UDPI, la milice nandé locale. Le tout dans un contexte où l'armée est accusée de prendre le parti des Nandé et les casques bleus des Hutus. Des accusations démenties du côté des FARDC comme de la Monusco la mission de stabilité en Rdc.

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