NORD-KIVU KANYABAYONGA : KIDNAPPING DE 4 ENFANTS BERGERS. D' après une sources dela société civile de Butembo ville, 3 bandits porteurs d'une arme a feu ont surpris ces jeunes garçons qui bergeaient une vingtaine de chevres au reboisement de l' Institut. Visogho sur le croisement du chemin qui mene vers Miriki et Kahando, la soirée de ce dimanche 3 Avril 2016. Leurs âge varie entre 12 et 15 ans ; 3 d'entre eux sont au secondaire et l'autre au primaire. Parmi ces enfants il y a KASEREKA NZUMANGI RACHID fils de PALUKU MBWETE JEROME, élè à l'Institut Furaha de Kanyabayonga en 2ème CO et un certain OSEE fils de LUBEMBE. Jusqu'a présent ce kidnapping n'est encore revendique par personne.

En République démocratique du Congo (RDC), une nouvelle prise d’otage a eu lieu dans le Rutshuru, territoire de l’est du Nord-Kivu. Cette semaine encore, neuf personnes ont disparu, capturées par des hommes armés alors qu'elles voyageaient en bus, en provenance de Goma. Elles ont été conduites en brousse et depuis, plus de nouvelles. La société civile demande aux militaires de trouver une solution à ce problème, à ces enlèvements à répétition et demandes de rançons qui enrichissent les groupes rebelles.
La société civile fait les comptes. Six cents personnes environ ont été kidnappées sur la route qui mène de Goma à Butembo. A chaque fois, c’est le même scénario. Deux bus avec des passagers sont engagés sur la nationale 4. Aux environs de midi trente (heure locale) le convoi arrive au village Busendo, entre la station de la Rwindi et le pont Mabenga, en territoire de Rutshuru.
C’est alors que des hommes en armes surgissent de la forêt et obligent les conducteurs des véhicules à s’arrêter. Au total, neuf passagers – des hommes uniquement - sont débarqués. Les femmes et les enfants peuvent poursuivre le voyage. Les assaillants retournent dans la forêt avec les otages.
Qui sont les ravisseurs ?
Appartiennent-ils aux Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), aux Forces démocratiques alliées (ADF) ou encore aux Maï-Maï, ou bien sont-ils de simples bandits armés ? On s’interroge encore sur l’identité de ces kidnappeurs. La zone est en effet infestée par de nombreux groupes armés.
Depuis plusieurs mois, la prise d’otages est « à la mode » dans la contrée. Omar Kavota, directeur exécutif du Centre d'études pour la promotion de la paix, la démocratie et les droits de l'homme, affirme avoir recensé environ 600 cas de kidnappings sur cette route, depuis le début de l’année 2015. La société civile du Rutshuru dénonce le business du kidnapping. En cause, la multiplication des enlèvements et des attaques sur certains axes du territoire. Un phénomène en pleine recrudescence depuis le mois de juillet.
Ce n'est pas la première fois que le territoire de Rutshuru est confronté à ce type d'attaques bien particulières, mais depuis le mois de juillet, le business du kidnapping est en plein boom. Les premières cibles sont les commerçants et les humanitaires, ceux, expliquent des habitants, qui sont identifiés comme pouvant payer les rançons. « Mais ces enlèvements ne sont pas le fruit du hasard », explique un responsable local, accusant tour à tour groupes maï-maï, militaires, leaders politiques et économiques de les commanditer.
Certains axes sont plus insécurisés que d'autres et notamment l'axe Kiwanja-Kibumba. C'est sur cette route que deux employés de Save The Childrenont été enlevés le 9 mars dernier. Cette ONG a donc décidé de suspendre une partie des activités sur ce territoire. Mais ce n'est pas la seule. « Nous sommes pris pour cible et c'est la population qui est pénalisée », confirme et déplore un autre humanitaire, ajoutant que les opérations contre les FDLR avaient encore compliqué la tâche de ces organisations, provoquant de nouveaux déplacements de population et la circulation d'hommes en armes.
Autre ONG à avoir été ciblé la semaine dernière, le Biferd, une organisation locale. Quatre de ses membres ont été enlevés et emmenés dans la forêt, il y a tout juste une semaine. « Ils réclamaient 20 000 dollars et on n'a pas cet argent », explique l'une des victimes ajoutant que tous les membres de l'équipe étaient traumatisés, même s'ils ont été libérés au bout de quelques heures. (CEDERU), une organisation non gouvernementale congolaise est intervenue 24 heures après leur kidnapping dans la chefferie de Bwisha, dans le territoire de Rutshuru, à une septantaine des kilomètres au Nord de la ville de Goma.
« Ces 14 agents qui sont des enquêteurs du centre d’études pour le développement rural (CEDERU) viennent de retrouver leur liberté grâce aux efforts de l’armée loyaliste, les Forces armées de la République démocratique du Congo (Fardc)», a dit l’administrateur du territoire de Rutshuru, Justin Mukanya.
« L’armée saisie dimanche de cet enlèvement avait poursuivi les ravisseurs et à réussi à récupérer tous les otages sans leurs ravisseurs qui étaient armées », a indiqué un des responsables de l’armée congolaise (Fardc) au Nord-Kivu.
Controverse autour de la rançon versée
Dans une communication tôt dans la matinée d’hier mardi à Goma, siège de l’ONG CEDERU, l’organisation laisse entendre que la libération de leurs 14 agents a été rendue possible grâce à une médiation des responsables religieux et coutumiers de la contrée.
La communication fait savoir qu’une « rançon considérable avait tout de même été versée aux ravisseurs »’, sans pour autant déterminer la somme.
Des Informations vérifiées par le CEPADHO, une organisation de la société civile congolaise, les ravisseurs qui sont des présumés rebelles rwandais des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda FDLR qui térrorisent la population.

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