Nord-Kivu : la présence des groupes armé étrangers en ces jours, constitue un danger pour la population : Dans son édition du 13 avril 2016, benilubero.com a alerté l’opinion tant nationale qu’internationale sur la grave décision du gouverneur du Nord-Kivu, consistant à violer l’intégrité du pays ! Beaucoup se sont demandé si le gouverneur agissait seul ou s’il ne faisait qu’exécuter un ordre qui lui serait venu d’ailleurs ! Pour Benilubero.com, Julien Paluku ne faisait que mettre en exécution le plan d’invasion du Nord-Kivu longtemps pensé. Nous sommes en 2010. On prépare les élections de 2011. Herman Cohen, L’ancien Sous Secrétaire d’Etat américain chargé des affaires africaines dans l’Administration Bush entre 1989 et 1993, accorde une interview sur la situation en Afrique, et d’une manière particulière en R.D. Congo. Dans cette interview, Mr Herman avec un franc-parler, aborde plusieurs points qui nous interpellent aujourd’hui. J’en retiens quatre principalement, vu la situation qui prévaut aujourd’hui dans le pays et au Nord-Kivu en particulier.

La vie reprend son cours normal peu à peu à Eringeti localité, situé à 50 km de Beni ville après, sa destruction par les ADF. Le kidnapping on a parle encore en
groupement de binza dans le
territoire de rutshuru au Nord kivu,
deux hommes respectivement
préfet d'un institut et un agent de
l’ANR ont été kidnappés ce mardi
sur l’axe routier kiwanja ishasha
par des éléments présumées ADLR.
Nos sources sur place révèlent que
monsieur MUMBERE Ezéchiel préfet
des études à l’institut kasisi située
aux environ dix kilomètres de la
cité de nyamilima à été
appréhendé aux environs 8h
lorsqu’il se rendait à son lieu du
travail par ces bouros et diriger
dans une destination inconnue
dans la brousse pour l’heure ces
ravisseurs envisage une rançon de
5000dollars américains pour sa
libération . Par contre l’autre otage
agent de l’ANR a été kidnappé aux
environs de 11h à 2kilometre de
kisharo localité située au environs
30 kilomètre de la cité de kiwanja,
ces mêmes information indiquent
l’otage se dirigeait à son lieu du
trevail, pendant ce temps aucune
rançon n’est envisagée par ces
malfrats renseignent toujours nos
sources du témoignage de l’un des habitants de ce
coin joint par téléphone. – En Afrique, il est illusoire de penser qu’un président sortant et candidat à sa propre succession perde les élections qu’il organise.
– L’avenir de la R.D. Congo dépendra de la bonne gouvernance ; or la corruption et l’impunité semblent constituer le paradigme de la politique en R.D. Congo.
– La balkanisation aura lieu si Kinshasa le veut.
– Les hutus rwandais ne rentreront pas au Rwanda. Bien au contraire, les congolais devront laisser d’autres entrer et venir s’installer en R.D. Congo.
Herman Cohen nous avait avertis de ce qui est en train de se passer. A écouter l’intégrité de son interview, il savait ce qui allait arriver. Et peut-être par lui, nos ancêtres voulaient que nous nous réveillions et nous dressions le front, comme nous le chantons dans notre hymne national ! Mais personne ne voulait l’écouter !
Voici en intégralité son interview ! La partie concernant la RDC commence à la 15ème minute.
Cliquer sur ce lien : https://www.youtube.com /watch?v=PBiOcW-vNjk
La décision de mettre fin aux contrôles des cartes d’identité ou d’électeurs dans le Nord-Kivu n’est qu’une matérialisation de ce plan d’invasion. Elle ne concerne pas que les territoires de Lubero et de Beni.
A ce jour, par exemple, à en croire un correspondant de BLO à Goma, une infiltration de trois Bataillons des militaires Rwandais a déjà eu lieu depuis la réouverture de la frontière Congolo-Rwandaise 24h/24hrs. Selon cette même source, l’insécurité qui bat son plein dans la ville de Goma et ses environs serait l’œuvre de ces militaires. Où se cacheraient-ils ? Dans des grottes ou au sein des FADRC ?
Serait-ce pour dissimiler cette invasion et par la suite pour justifier une énième invasion de la RD Congo que le Rwanda vient d’accuser les FDLR d’avoir fait incursion sur son territoire ? S’agit-il vraiment des FDLR ou de ces militaires infiltrés en R.D. Congo ?
En province orientale, des paysans signalent depuis plus d’une année la présence de plus de 50 mille personnes étrangères et un déploiement des militaires lourdement armés à Boga – Tchabi (Zunguluka).
Herman Cohen l’avait dit dans son interview. Tout le pays devrait se laisser envahir ! Ses propos sont en train de devenir une réalité. Il n’y a pas que le sol qui est envahi ! Les institutions sensées défendre l’intégrité du territoire le sont également.
Le peuple comme un seul homme doit lever le front, avant qu’il ne se réveille vassal !
Car, du Sud-Kivu jusqu’en Ituri, en passant par le Nord-Kivu, beaucoup d’événements apparaissent comme des indices d’un prochain avenir brouillé. Tel est le cas de la nouvelle invasion des troupes rwandaises au Nord-Kivu qui a été signalée cette dernière semaine. Tel est aussi le cas de l’arrivée massive – une invasion masquée – des immigrants rwandophones dont l’origine n’est pas vraiment identifiée à Boga et à Tchabi, dans le sud de l’Ituri. Tel est le cas enfin de la flambée progressive d’insécurité en territoire d’Irumu, en Ituri, par laquelle la voix officielle fait croire aux opinions que les Ngiti excellent en violence contre les Hema, propos devant visiblement exciter l’animosité entre ces deux communautés dont l’histoire est jalonnée de conflit. Tous ces phénomènes font croire à un effort inavoué des fossoyeurs de la paix à soumettre l’Est de la R.D. Congo à un cycle de guerre qui n’a qu’un objectif : assujettir la population autochtone à un régime des pilleurs et des tueurs.
« On comprend ainsi le grave danger de toute rallonge au pouvoir de Joseph Kabila. Les congolais dignes de ce nom doivent refuser toute forme de transition. En effet, au vu de ce qui se passe au Kivu-Ituri, toute transition au-delà de décembre 2016, donnerait du temps et des moyens au gouvernement congolais qui est, de toute évidence, complice de l’occupation rwandaise du Kivu-Ituri en cours ».

Commentaires