RDC : des théâtres et des comédiens, au sein des classe politique de part et d' autres : qui sortira le vainqueur entre la majorité et l' opposition ? : Moïse Katumbi ex gouverneur du Katanga confirme son meeting de ce dimanche le 24 avril 2016. Au cours d’une rencontre avec la presse ce jeudi 21 avril 2016 à son domicile, Moise Katumbi a réagi par rapport aux incidents au siège de l’UNAFEC à Lubumbashi. Il a également confirmé son meeting de ce dimanche. « Déchirer l’effigie de Moise Katumbi est-ce supprimer Moise Katumbi ? Nous ne sommes pas des ennemis. Nous sommes des adversaires. La roue tourne. Nous avons besoin de protéger le pays, de protéger les institutions et surtout de laisser la liberté d’expression à la population congolaise. Nous sommes en train de descendre trop bas. Je crois que la police est en train de faire des choses qui lui sont dictées. Ce n’est pas bon pour notre jeune démocratie. » « Je vais faire un meeting un meeting le 24 avril derrière le stade Kibassa Maliba. J’invite toute la population. Elle ne doit pas avoir peur. C’est un meeting pacifique. Nous allons parler de l’avenir de notre pays. Nous allons demander à la MONUSCO d’être là. Je sais qu’il y aura des militaires et des policiers. J’invite même les gens de la Majorité. »
Les attaques contre les édifices de l'Unafec Kyungu ont débuté mardi à Kinshasa. Dans la capitale, l'aile parallèle officialisée par le ministère de l'Intérieur et qui se réclame de la majorité, a revendiqué les actions contre le directoire de l'Unafec Kyungu, affirmant qu'il s'agissait de récupérer et protéger les symboles du parti. Cette tendance est dirigée par le député national Ilunga Leu Marcel. Après des heurts à Lubumbashi, Gabriel Kyungu convoqué par la justice
L'opposant Gabriel Kyungu wa Kumwanza est attendu ce vendredi après-midi au parquet de Lubumbashi. L'ex-président de l'assemblée provinciale de l'ex-Katanga va être entendu sur son rôle dans les événements de mardi et mercredi dans la commune de Kenya. Des affrontements avaient opposé les agents de l'ordre à la population lorsque la police avait fait une descente au siège de l'Unafec de Lubumbashi.
La convocation a été déposée ce jeudi 21 avril à la mi-journée au domicile de Gabriel Kyungu wa Kumwanza à Lubumbashi. L'audience est fixée pour ce vendredi après-midi. L'opposant est supposé responsable des actes de violence perpétrés par des présumés jeunes militants de l'Unafec lorsque les forces de l'ordre sont descendues mardi et mercredi au siège du parti de Gabriel Kyungu dans la commune de Kenya.
Les heurts entre la population et les policiers ont paralysé mercredi la vie dans la municipalité. Les policiers ont détruit les portraits de l'ex-gouverneur de l'ex-province du Katanga Moïse Katumbi Chapwe, sollicité pour être le candidat du G7 à la présidentielle de novembre prochain. Les mêmes hommes en uniforme ont scellé les bureaux de Kyungu wa Kumwanza, après avoir procédé à des arrestations parmi la population. La tribune érigée pour le meeting prévu dimanche prochain devant le siège de l'Unafec a également été détruite.
De source proche de Gabriel Kyungu, l'opposant a mandaté ses avocats pour répondre à la convocation de la justice. Une multitude d'autres avocats bénévoles auraient décidé de se joindre à ce collectif de la défense. Les dirigeants de l’Unafec désormais passé dans l’opposition, font l’objet d’un harcèlement. Les édifices et autres symboles de ce parti sont vandalisés depuis le début de la semaine à Kinshasa et dans le Haut-Katanga. A Lubumbashi, ce sont les hommes en uniforme qui se sont manifestés avec violence au siège de l’Unafec.
Ce mercredi, les policiers sont revenus au siège de l’Unafec, dans la commune de la Kenya, à Lubumbashi. Cette fois encore, les forces de l’ordre étaient fortement armées.
Les Zoulous, les jeunes militants de l’Unafec, leur ont opposé résistance. Des balles ont crépité et toute l’activité de cette commune a été paralysée : pas de marché, pas de transport, les habitants se sont terrés chez eux.
Les hommes en uniforme ont finalement réussi à occuper les lieux avant de placer sous scellés le siège du parti de Gabriel Kyungu wa Kumwanza. La tension a baissé avec l’arrivée des patrouilles de la Monusco.
Selon des témoins, mardi déjà des policiers étaient arrivés en début de soirée pour arracher les portraits de Moïse Katumbi Chapwe, passé dans l’opposition. Des effigies installées quelques heures plutôt en prévision du meeting de l’ex-gouverneur de l’ex-province du Katanga programmé dimanche 24 avril. Le 24 avril 1990 commémore l’officialisation du multipartisme dans le discours du maréchal Mobutu Sese Seko… Le meeting de la Dynamique de l’opposition prévu dimanche 24 avril à Kinshasa aura bel et bien lieu, a confirmé jeudi Vital Kamerhe, l’un des leaders de cette plateforme.Il s’exprimait à l’issue de la réunion que son regroupement politique a eue avec les autorités de l’Hôtel de ville de Kinshasa.
«Nous avons écrit à l’Hôtel de ville qui a accusé réception et a autorisé que le meeting se tienne. Il n’y a pas de désaccord quant à la tenue du meeting», confirme Vital Kamerhe, qui évoque en même temps la question de la délocalisation du lieu du meeting initialement prévu à l’espace situé entre le boulevard triomphal et l’avenue de l’enseignement dans la commune de Kasa-Vubu:
«La délocalisation est un problème secondaire. Le principal problème c’est d’abord le droit de manifester et les obligations de l’Hôtel de ville de sécuriser les gens qui viennent dans une manifestation qui n’est pas subversive».
Vital Kamerhe remercie le gouverneur de la ville de Kinshasa pour avoir autorisé ce meeting.
« Nous remercions le gouverneur de la ville de Kinshasa. C’est comme ça que nous devons continuer à faire : laisser les gens jouir de leurs droits », affirme-t-il.
Le président de l’Union pour la nation congolaise promet que ce meeting va se tenir « dans le respect de la Constitution et des lois de la République ».
Meeting délocalisé
Selon le ministre provincial de l’Intérieur, Emmanuel Akweti, qui s’est exprimé à la télévision publique le gouverneur a proposé aux leaders de la Dynamique de l’opposition de délocaliser leur meeting pour le tenir soit au stade Tata Raphaël ou vers un autre stade situé à Kinshasa.
L'opposant Gabriel Kyungu wa Kumwanza est attendu ce vendredi après-midi au parquet de Lubumbashi. L'ex-président de l'assemblée provinciale de l'ex-Katanga va être entendu sur son rôle dans les événements de mardi et mercredi dans la commune de Kenya. Des affrontements avaient opposé les agents de l'ordre à la population lorsque la police avait fait une descente au siège de l'Unafec de Lubumbashi.
La convocation a été déposée ce jeudi 21 avril à la mi-journée au domicile de Gabriel Kyungu wa Kumwanza à Lubumbashi. L'audience est fixée pour ce vendredi après-midi. L'opposant est supposé responsable des actes de violence perpétrés par des présumés jeunes militants de l'Unafec lorsque les forces de l'ordre sont descendues mardi et mercredi au siège du parti de Gabriel Kyungu dans la commune de Kenya.
Les heurts entre la population et les policiers ont paralysé mercredi la vie dans la municipalité. Les policiers ont détruit les portraits de l'ex-gouverneur de l'ex-province du Katanga Moïse Katumbi Chapwe, sollicité pour être le candidat du G7 à la présidentielle de novembre prochain. Les mêmes hommes en uniforme ont scellé les bureaux de Kyungu wa Kumwanza, après avoir procédé à des arrestations parmi la population. La tribune érigée pour le meeting prévu dimanche prochain devant le siège de l'Unafec a également été détruite.
De source proche de Gabriel Kyungu, l'opposant a mandaté ses avocats pour répondre à la convocation de la justice. Une multitude d'autres avocats bénévoles auraient décidé de se joindre à ce collectif de la défense. Les dirigeants de l’Unafec désormais passé dans l’opposition, font l’objet d’un harcèlement. Les édifices et autres symboles de ce parti sont vandalisés depuis le début de la semaine à Kinshasa et dans le Haut-Katanga. A Lubumbashi, ce sont les hommes en uniforme qui se sont manifestés avec violence au siège de l’Unafec.
Ce mercredi, les policiers sont revenus au siège de l’Unafec, dans la commune de la Kenya, à Lubumbashi. Cette fois encore, les forces de l’ordre étaient fortement armées.
Les Zoulous, les jeunes militants de l’Unafec, leur ont opposé résistance. Des balles ont crépité et toute l’activité de cette commune a été paralysée : pas de marché, pas de transport, les habitants se sont terrés chez eux.
Les hommes en uniforme ont finalement réussi à occuper les lieux avant de placer sous scellés le siège du parti de Gabriel Kyungu wa Kumwanza. La tension a baissé avec l’arrivée des patrouilles de la Monusco.
Selon des témoins, mardi déjà des policiers étaient arrivés en début de soirée pour arracher les portraits de Moïse Katumbi Chapwe, passé dans l’opposition. Des effigies installées quelques heures plutôt en prévision du meeting de l’ex-gouverneur de l’ex-province du Katanga programmé dimanche 24 avril. Le 24 avril 1990 commémore l’officialisation du multipartisme dans le discours du maréchal Mobutu Sese Seko… Le meeting de la Dynamique de l’opposition prévu dimanche 24 avril à Kinshasa aura bel et bien lieu, a confirmé jeudi Vital Kamerhe, l’un des leaders de cette plateforme.Il s’exprimait à l’issue de la réunion que son regroupement politique a eue avec les autorités de l’Hôtel de ville de Kinshasa.
«Nous avons écrit à l’Hôtel de ville qui a accusé réception et a autorisé que le meeting se tienne. Il n’y a pas de désaccord quant à la tenue du meeting», confirme Vital Kamerhe, qui évoque en même temps la question de la délocalisation du lieu du meeting initialement prévu à l’espace situé entre le boulevard triomphal et l’avenue de l’enseignement dans la commune de Kasa-Vubu:
«La délocalisation est un problème secondaire. Le principal problème c’est d’abord le droit de manifester et les obligations de l’Hôtel de ville de sécuriser les gens qui viennent dans une manifestation qui n’est pas subversive».
Vital Kamerhe remercie le gouverneur de la ville de Kinshasa pour avoir autorisé ce meeting.
« Nous remercions le gouverneur de la ville de Kinshasa. C’est comme ça que nous devons continuer à faire : laisser les gens jouir de leurs droits », affirme-t-il.
Le président de l’Union pour la nation congolaise promet que ce meeting va se tenir « dans le respect de la Constitution et des lois de la République ».
Meeting délocalisé
Selon le ministre provincial de l’Intérieur, Emmanuel Akweti, qui s’est exprimé à la télévision publique le gouverneur a proposé aux leaders de la Dynamique de l’opposition de délocaliser leur meeting pour le tenir soit au stade Tata Raphaël ou vers un autre stade situé à Kinshasa.
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