RDC : dossier la fin du mandat du président dela République Joséph Kabila Kabange continue à faire couler des encres et des salives au sein des classe politique en ces jours : après la pétition des deputés nationaux, dela majorité présidentiel, l' opposition Rejeter la pétition de la MP Dans le Haut-Katanga, les partis membres de l’opposition politique et leurs alliés demandent à la Cour constitutionnelle de la RDC de rejeter la pétition déposée lundi 18 avril par environ 200 députés de la MP portant sur l’interprétation de l’article 70 de la Constitution. Ils ont formulé cette demande à l’issue de leur rencontre tenue mardi 19 avril à Lubumbashi.

Pour sa part, la Dynamique, del' opposition et la société civile veullent faire échouer, la tenue du dialogue. Les radicaux de l’opposition passent à l’offensive en cherchant à exacerber les inquiétudes des Congolais en ce moment où le facilitateur du dialogue s’apprête à publier la composition du comité préparatoire. Ce mode de communication ayant conduit au chaos par le passé les auteurs des tracts lancés aujourd’hui à Kinshasa, Lubumbashi et Goma devront en porter l’entière responsabilité. Les Kinois qui sont sortis aux petites heures de ce lundi 18avril 2016 ont trouvé, aux coins de leurs rues, des tracts signés par la plate-forme politique « Dynamique de l’opposition ». Cette plate-forme appelle la population à barrer la route. Le climat politique dans le pay est très tendu après les élections du 28 novembre 2016 àla quel Joséph Kabila a gagné face à cette situation, J. Kabila prépare une sortie de voyage à Paris et Washington pour représenter, engager et défendre les intérêts du pays. Apres la Majorité présidentielle (MP), l’opposition initie à son tour une pétition pour saisir la Cour constitutionnelle afin d’interpréter l’article 70 de la constitution, relatif au mandat présidentiel. Les initiateurs de cette pétition collectaient mardi des signatures à l’Assemblée nationale.
Les opposants comptent, à travers cette requête, obtenir de la Haute cour, «la bonne interprétation» de l’article 70 de la constitution. Ces opposants rejettent l’idée de voir le Président Kabila rester à son poste au-delà de 2016 si l’élection présidentielle n’était pas organisée d’ici la fin de l’année.
«Les députés de la MP sont dans leur droit d’initier leur pétition pour saisir la Cour constitutionnelle. Cette pétition est régulière dans sa forme et irrégulière quant à son fond», a estimé Claudel Lubaya, l’un des signataires de cette pétition. Certains agitateurs voudraient voir dans ce voyage une convocation qui serait adressée au chef de l’Etat congolais pour aller se faire dicter sa conduite dans les affaires de l’Etat. Ils se trompent.
Nombreux sont les oiseaux de mauvaises augures qui pensent à tort et à travers que le Président de la République Démocratique du Congo Joseph Kabila Kabange prévoit de se rendre à Paris et à Washington pour préparer la fin de son mandat. Ils sont allés jusqu’à penser que le premier des Congolais se rend dans ces deux capitales pour se faire sermonner et recevoir des injonctions quant au respect de la Constitution et aux délais dits constitutionnels pour l’organisation de l’élection présidentielle. Pourtant, la période des voyages au-delà des tropiques pour négocier les conditions d’accès ou de maintien au pouvoir est révolue. Le peuple congolais qui a cessé d’être dupe sait quant à lui que le Chef de l’Etat est simplement dans l’exercice de ses fonctions conformément aux prérogatives lui reconnues par la Constitution. Il voyage pour représenter, engager le pays et défendre les intérêts de la Nation.
Ci-dessous l’Editorial du Gouvernement du 18 avril 2016 :
ÉDITORIAL DU 18 AVRIL 2016
De longue date, l’agenda du Président de la République Démocratique du
Congo Joseph Kabila Kabange prévoit pour bientôt un voyage officiel à
Paris et à Washington.
L’objet essentiel de ce déplacement diplomatique en réponse à l’invitation
adressée au Chef de l’Etat par l’entremise de Madame Ségolène Royal,
Ministre française de l’Environnement est la signature des Accords issus
de la COP21 qu’elle préside sur les changements climatiques.
Certains agitateurs voudraient voir dans ce voyage une convocation qui
serait adressée au Chef de l’Etat congolais pour aller se faire sermonner et
recevoir de ces deux capitales des injonctions quant au respect de la
Constitution et aux délais dits constitutionnels pour l’organisation de
l’élection présidentielle. A les entendre, un catalogue de questions
confectionnées par des fonctionnaires français et américains auxquelles tel
un étudiant devant ses examinateurs le Président congolais devra
répondre serait même déjà élaboré.
Cette interprétation faite par ceux-là mêmes qui ont l’habitude de prendre
leurs désirs pour des réalités n’étonne pas outre mesure dans la mesure
où, à l’instar de leur situation individuelle arrimée à la volonté de leurs
maîtres à penser étrangers, ils voudraient aussi enchaîner le destin de
notre pays, la République Démocratique du Congo. Pourtant la période des
voyages au delà des tropiques pour négocier les conditions d’accès ou de
maintien au pouvoir est révolue.
Le peuple congolais qui a cessé d’être dupe sait quant à lui que le Chef de
l’Etat est simplement dans l’exercice de ses fonctions conformément aux
prérogatives lui reconnues par la Constitution. Il voyage pour représenter et
engager le pays et défendre les intérêts de la Nation. La seule instance
devant laquelle le Président Kabila est tenue de répondre est le peuple
congolais auquel il est occupé à assurer la paix et un devenir meilleur sur
fond d’approfondissement de la démocratie.

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