RDC : la tenue du prochain dialogue politique est, une processus pour une balisage dela trasition ? Face à cette situation, le président Joséph Kabila peut encore briguer un troisième mandat lors de prochaine éléction présidentiele ? Le réalisme semble de retour dans l’appréciation américaine de la situation politique en RDC. Les officiels américains, qui naguère ne juraient que par l’organisation des législatives et de la présidentielle en 2016 dans le strict respect des délais constitutionnels, paraissent déjà devenus favorables à l’idée d’une transition ou d’une période de « passation du pouvoir » ne devant pas excéder dix-huit mois. En dépit de la controverse qui semble naître de l’entendement du mot « transition » selon le porte parole de la Maison Blanche, Jhon Kirby, et selon l’usage politique quasi-général en RDC, il est évident qu’avant l’entrée en fonction du prochain président en RDC, une période de tout au plus 18 mois (au-delà de décembre 2016 ?) est devenue inévitable pour mieux préparer les échéances électorales.

La transition ne devrait pas excéder 18 mois
Selon, les observateurs, chute Top Congo, la transition pacifique en Rdc, ne devrait pas excéder 18 mois. Le porte-parole de Jhon Kerry a prétendu que celui-ci estime quela transition pacifique devrait permettre au Président Kabila de cimenter son héritage. Et selon les observateurs, non pas selon Jhon Kerry ou Jhon Kirby, la transition pacifique dont a parlé Jhon Kerry ne devrait pas excéder 18 mois. Ce n’est donc pas Washington qui le dit formellement, mais les observateurs à la suite des propos du porte-parole de Jhon Kerry qui parlait de sa part. Le lien dialectique s’est tissé entre les deux pensées pour donner la suite de « ne devrait pas dépasser 18 mois » est facilement perceptible. Il signifie, même un tant soit peu, qu’il n’est plus exclu l’idée d’une passation pacifique de pouvoir ne devant pas excéder 18 mois.
18 mois à mettre le plus rondement à profit pour mieux préparer toutes les élections démocratiques allant de la base au sommet de l’Etat, mais pas seulement les législatives et la présidentielle dont les échéances sont expressément mentionnées dans la Constitution. Ainsi, on aura le temps pour bien fiabiliser et actualiser le fichier électoral, base matériel de l’électorat pour toutes les élections, permettant aux millions de nouveaux majeurs d’exercer leur droit civique et politique de participer à la gérance de notre pays à tous les niveaux via le vote des animateurs des institutions locales, provinciales et nationales. Du reste, le porte-parole a dit de la part de Jhon Kerry que« …les voix et les votes de tous les Congolais soient pris en compte… ». Il n’est point de doute, ainsi donc, qu’il faut fiabiliser et actualiser le fichier électoral. Ce qui veut dire que le fichier actuel ne peut plus être utilisé. Or, la centrale électorale avait demandé aux acteurs politiques congolais de lui signifier s’ils acceptaient, pour respecter les délais constitutionnels, que les législatives et la présidentielle soient organisées avec le fichier actuel corrompu. S’il faut réaliser cette recommandation américaine, la période de glissement est inévitable.
Le financement peut arriver, ce qui n’est pas déjà acquis à ce jour, mais à l’heure qu’il est, le réalisme veut qu’on reconnaisse qu’il y aura une période de glissement dont la durée ne doit pas excéder 18 mois. Ce qui appelle les Congolais au dialogue au meilleur délai pour éviter de perdre davantage du temps et par conséquent de risquer de trop prolonger la transition, le temps de glissement ou la période de passation du pouvoir qui ne peut se réaliser qu’entre un président sortant et un autre entrant. Opération qui n’est possible qu’après l’organisation du scrutin présidentiel.
L’interpellation s’adresse à tous
Jhon Kerry a parlé d’une passation pacifique du pouvoir. Cette interpellation s’adresse aussi bien à la classe politique congolaise qu’aux étrangers intervenant en politique congolaise. La passation du pouvoir ne sera pas pacifique si une composante de la classe politique congolaise évolue dans les logiques d’affrontements martiaux. La passation du pouvoir ne sera pas non plus pacifique si les soutiens occidentaux notoires de l’opposition congolaise entretiennent. « Selon le porte-parole, John Kerry estime que "la transition pacifique devrait permettre au Président Kabila de cimenter son héritage" » est la phrase à controverse publiée sur le site de Top Congo, le mardi 26 avril 2016, dans l’article intitulé « La RDC se dirige vers une transition historique (porte-parole américain) ». A partir de cette phrase est née la polémique sur l’acceptation par la Maison Blanche d’une « transition » ne devant pas excéder 18 mois en RDC. Dans la chute de l’article du Top Congo, il est écrit que « Selon certains observateurs, latransition pacifiquene devrait pas excéder 18 mois. »
L’acception dans laquelle entendre la transition
Top Congo est revenu à la charge, étant donné les spéculations sur sa dépêche, pour fixer l’opinion tant nationale qu’internationale. «1/- Nous n'avons jamais dit que les USA acceptent une transition de 18 mois mais, en fin de reportage, que "selon certains observateurs, la transition pacifique ne devrait pas excéder 18 mois" et2/- Cette interrogation, la nôtre, faisait suite à notre entendement/traduction du terme transition, utilisé (en anglais) par le porte-parole du secrétaire d'état américain.» sont, en deux points, la précision apportée par Top Congo aujourd’hui, le jour qui a suivi la publication de son article antérieur sur la question.
Le média congolais a tenu aussi à apporter des précisions sur la compréhension du terme transition. Il a écrit : « Nous devons ici vous présenter nos excuses de l'avoir pris au sens largement utilisé en RDC, quiqualifie ainsi un état temporaire et intermédiaire ayant lieu entre deux états durables. »et « Or, dans l'entendement du porte-parole américain, qui s'exprimait en anglais, transition est à traduire commepassation de pouvoirs. »

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