RDCONGO : climat politique qui s' observe en ces jours dans le pay de Patrice Emery Lumumba avant le dialogue est, une préoccupation dela Monusco face à la montée des tensions politiques dans certaines parties de la RDC Kinshasa 23 Avril 2016 -Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies et chef de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), Maman Sidikou, exprime sa vive préoccupation face à la montée des tensions politiques dans certaines parties de la RDC. Cette situation fait suite à l'annonce par certains groupes et partis politiques de leur intention d'organiser des manifestations politiques à Kinshasa et à Lubumbashi et aux mesures prises par les forces de sécurité pour empêcher la tenue de ces manifestations. Le Représentant spécial du Secrétaire général souligne la nécessité pour l'ensemble des acteurs congolais de faire preuve de la plus grande retenue, en cette phase particulière de l'évolution politique de leur pays.

Le siège de l’Union nationale des démocrates et fédéralistes (UNADEF), situé dans la commune de la Kenya, à Lubumbashi (Haut-Katanga) a été incendié, mardi 26 avril 2016 dans la matinée, par des inconnus.
Le président fédéral de ce parti de l’Opposition à Lubumbashi, Christian Mwando a attribué cet acte «criminel» au pouvoir en place qui, selon lui, veut décourager l’UNADEF à poursuivre son combat politique.
«Nous voulons dénoncer un incendie criminel qui s’est produit entre 2 heures 30 et 2 heures 40 du matin. Les voisins du siège qui sont dans une église ont constaté qu’il y a des individus qui ont cassé les vitres du siège de l’UNADEF dans la commune de la Kenya. Ils y ont aspergé du carburant et jeté des flambeaux pour que le siège prenne feu», a-t-il fustigé.
Christian Mwando a déploré la recrudescence de la violence contre les partis politique de l’opposition et l’indifférence des services de sécurité postés aux environs du siège de l’UNADEF.
Le président fédéral de l’UNADEF à Lubumbashi a également déploré l’escalade de la violence dans cette partie du pays.
«Nous regrettons que cette situation se produise au soir même où nous avons déposé une demande de meeting pour le lundi de la semaine prochaine (NDLR, le 2 mai)», a ajouté Christian Mwando.
L’incendie du siège de l’UNADEF s’est produit six jours après les attaques perpétrées contre les sièges de l’Union nationale des fédéralistes du Congo (UNAFEC) à Kinshasa et à Lubumbashi.
La police nationale avait depuis ouvert une enquête pour avoir la lumière sur l’attaque de la permanence du parti à Kinshasa, a indiqué le vice-président de l’UNAFEC, Bertin Kanunu au cours d’une conférence de presse.
Le vice-président de l’UNAFEC avait également appelé la population au calme et à ne pas céder à la distraction. En Rdc la MONUSCO exhorte les autorités congolaises à agir dans le respect scrupuleux de l'Etat de droit, et à s'abstenir de toute mesure de nature à entraver l'exercice par les acteurs politiques des droits et libertés garantis par l' actuel Constitution du pay, y compris la liberté d'expression, d'association et de manifestation.
Le Représentant spécial du Secrétaire général réitère l'importance cruciale que revêt la préservation d'un espace politique adéquat pour favoriser le déroulement d'un dialogue politique véritablement inclusif de nature à permettre la tenue d'élections paisibles, transparentes et crédibles. A cet égard, il rappelle la disponibilité de la MONUSCO à appuyer le Facilitateur désigné par l'Union africaine, M. Edem Kodjo, et à œuvrer avec lui à l'aboutissement des efforts entrepris, ayant à l'esprit tant les dispositions pertinentes de la résolution 2277 que celles de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la bonne gouvernance. L’Association africaine de défense des droits de l’homme (ASADHO) dénonce des mesures de fermeture de ses bureaux par la Direction générale des impôts (DGI) qui l’accuse de ne pas payer l’Impôt professionnel sur les rémunérations (IPR).
Le président de cette structure, Jean-Claude Katende, l’a dénoncé dans un entretien accordé, vendredi 22 avril, à Radio Okapi.
Il estime que l’ASADHO ne pourra pas payer cet impôt puisque tous ses membres y travaillent comme des bénévoles.
Pour Jean-Claude Katende, la DGI serait simplement manipulée pour réduire l’Asadho au silence à la suite à son combat politique:
«Au sein de l’ASADHO, nous n’avons pas de personnes qui sont engagées sous contrat de travail. Ils [agents de la DGI] nous demandent 5000 USD mais ayant donné cette explication à l’administration fiscale, nous pensions que la question était close. Mais les [agents de la DGI] voir venir pour fermer les bureaux de l’ASADHO pour ce faire, nous pensons qu’il y a d’autres motivations qui n’ont rien avec la fiscalité mais des stratégies pour faire taire l’ASADHO par rapport à son engagement principalement dans le cadre du respect de la constitution et de l’alternance en 2016».
Le régime fiscal exige-il aux ASBL de payer l’IPR ? Jean-Claude Katende répond à la question :
«Exactement, le régime fiscal sur les Asbl exige ! Mais pour que l’impôt soit due, il faut que l’activité y relative soit réalisée. Nous n’allons pas payer un impôt sur des montants que nous ne recevons pas».
Contacté, le directeur de l’Assiette fiscale à la DGI explique «qu’on ne pourrait pas refuser à l’administration de fonctionner».
Toutefois, ajoute-t-il, la loi prévoit des mesures de recours pour traiter le problème. En cas de non satisfaction, l’ASADHO pourrait traduire la DGI en justice, a précisé ce cadre de l’administration fiscale. Dialogue nationale : Qui pour le comité préparatoire ?
Alors qu’il n’est pas encore mis en place, le comité préparatoire suscité déjà un débat au sein de la classe politique.
Il devrait compter trente membres : douze de la majorité, douze de l’opposition et six de la société civile.
A l’UDPS, parti de l’opposant historique Etienne Tshisekedi, on exige les 12 places attribuées à l’opposition.

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