Rdcongo dans un climat des tensions au sein des classes, politique: le G7 l' un de parti politique del' opposition, rejette catégoriquement le Dialogue National et met en garde Edem Kodjo : dans une conférence de presse ce samedi 9 avril 2016 au cours de laquelle, il rejette le Dialogue national et met en garde Edem Kodjo. Le G7 dit s’inscrire dans la logique de la résolution 2277 du Conseil de Sécurité qui réaffirme le respect de la Constitution et l’organisation des élections dans les délais qu’elle prescrit. Lesquels peuvent encore être respectés, dit ce regroupement politique. « Le peuple congolais n’acceptera jamais un troisième faux penalty », affirme le G7. Le G7 relève que dans le communiqué de l’Union Africaine qui annonce la nomination d’Edem Kodjo comme facilitateur, il n’est nullement fait mention de la résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies. « Le G7 souligne que la mission confiée à Kodjo n’a de chance de réussir que si elle s’intègre dans la résolution 2277 du Conseil de Sécurité.

L'opposition en ordre dispérsé, peut présenter, un seul candidat ? Katumbi a levé un coin de voile sur les consultations qui mènent auprès des opposants.
Prolongement du mandat de Kabila ou son 3e mandat ?
Le peuple ne sera pas d’accord. Le mandat du Président de la république, c’est un mandat du peuple congolais. Même la MP est d’accord avec nous sur ce point. Le Président de la république n’a pas le droit d’avoir le 3e mandat ou une prolongation de son mandat actuel.
Concrètement qu’est-ce que vous ferez ?
Nous sommes en pourparlers avec le Front citoyen, avec toutes les forces vives pour que nous ayons des marches pacifiques au mois de juillet. Pourquoi mois de juillet ? Parce que c’est la période des vacances de nos enfants. Nous ne voulons pas qu’à cause de la politique que nos enfants ratent l’année scolaire 2016.
Il y a 15 mois, il y avait des manifestations à Goma et à Kinshasa notamment. Il y a une dizaine de morts à la suite de la répression policière.
Le pouvoir vient du peuple congolais et la plus grande armée du monde c’est le peuple. Moi je ne suis pas d’accord avec ce qui se passe chez nous aujourd’hui avec cette manière d’intimider les gens, de tuer ou d’arrêter les gens abusivement. Je donne un conseil au gouvernement congolais de revenir à la raison et que la police face correctement son travail. Chez nous au Katanga aujourd’hui il y a plusieurs chars de combat.
Et le Dialogue ?
C’est une distraction, ce dialogue national. Il faut aller à l’essentiel. Je vais saluer la France qui a proposé cette résolution au Conseil de sécurité de l’ONU pour notamment respecter le délai constitutionnel.
Et le G7 ?
Je prends acte de la proposition du G7. Je suis en consultations avec d’autres forces vives de la nation et d’autres partis d’opposition. Je venais de voir le Président Tshisekedi pour avoir un candidat commun pour les élections. Après ces consultations, je vais rapidement rentrer au pays donner la réponse au G7.
Comment va Tshisekedi ?
Le Président Tshisekedi va bien. Nous sommes restés pendant deux heures et demie. Il suivait le débat et intervenait de temps en temps. Il marche tout seul et est bien portant.
Votre stratégie ?
Je consulte tout le monde pour qu’on ait un candidat commun. Ce candidat peut-être Tshisekedi, Kamerhe, quelqu’un d’autres, peut-être Katumbi aussi, mais cela dépendra de nos consultations. D’ici à trois semaines on sera fixé. Dans une interview accordée il y a trois jours à nos confrères de la Libre Belgique (le 29 mars 2016), Moise Katumbi évoque les négociations avec Etienne Tshisekedi pour une candidature commune de l’Opposition.
Vous êtes en relation avec le G7, Vital Kamerhe, l’UDPS…
L’UDPS, oui. C’est grâce au président Tshisekedi que nous avons le multipartisme. Nous sommes en pleine négociation; ce mercredi (NdlR : le 30 mars 2016), je le rencontre à Bruxelles avec Vital Kamerhe.
Ce n’est pas difficile de négocier avec lui ?
Non. Il s’est battu toute sa vie pour la démocratie et il est arrivé deuxième aux élections de 2011 (NdlR : marquées par des fraudes massives en faveur de Joseph Kabila). C’est un grand leader. C’est pourquoi nous sommes en pourparlers. Il y avait un problème, au Congo; c’est que l’opposition n’était pas soudée. Aujourd’hui, il y a un Front citoyen avec les partis d’opposition, le G7 et des ONG. Si l’opposition avait été unie, en 2011, elle avait 52 %; mais elle est partie en ordre dispersé et il n’y a plus qu’un tour d’élection maintenant. Il nous faut un candidat unique. En tout état de cause le G7 espère que Monsieur Edem Kodjo ne vient pas ici pour remettre en cause la résolution 2277 du Conseil de Sécurité, ni pour aider la majorité présidentielle actuelle à créer une nouvelle légitimité extra-constitutionnelle, ni pour cautionner l’organisation d’une énième transition qui durerait trois ou quatre ans, encore moins pour transformer la grand-messe voulue par la majorité présidentielle en assemblée constituante qui élaborerait une nouvelle constitution et instituerait un nouvel ordre politique sur le modèle de la Deuxième République. Si tel devait être le cas, nous en déduirions que Monsieur Edem Kodjo est tout simplement venu souffler sur les braises de la contestation non éteintes du 19 et 20 janvier 2015. »Plusieurs opposants se déclarent candidats à la Présidentielle de 2016. Katumbi a été choisi par le G7, Kamerhe est déclaré candidat de l’UNC, Fayulu de l’Ecidé, Matungulu pour Congo Na Biso et Etienne Tshisekedi est considéré comme le candidat naturel de l’UDPS. Moise Katumbi et Kamerhe évoquent les primaires pour dégager une candidature unique de l’opposition, mais la gestion des ambitions des uns et des autres ne rendra pas la tâche facile. Interrogé par Politico.cd, le politologue et internationaliste Alexis Mbikayi apporte un éclairage.
Candidatures déclarées. Est-ce une surprise ?
« En politique, c’est tout à fait normal que l’on puisse avoir autant des candidatures à la magistrature suprême. C’est la pluralité, la démocratie.

Commentaires