Situation sécuritaire à Beni térritoire : la population appelée à dénoncer toute présence suspecte des rebelles ADF : le générale Mbangu Mashita Marcel, commandant Ops SUKOLA I, le confirme dans un point de presse qui l' est tenue à Beni ville le jeudi 14 avril 2016. Mbangu Mashita a appelé, les habitants de sa juridiction à dénoncer toute présence suspecte des rebelles ougandais des ADF. Il craint que les rebelles, traqués dépuis trois ans, dans tout le territoire de Beni par l’armée dans le cadre de l’opération « Sokola » [nettoyez], ne s’infiltrent dans le groupe des civiles qui arrivent dans la ville, et quelques agglomérations du térritoire de Beni. « Parmi eux, il ya des bons et des mauvais déplacés. Les bons sont ceux-là qui n’ont aucun problème. Les mauvais sont les ADF ou leurs dépendant qui peuvent être tentés de quitter la brousse pour la ville », a expliqué cette officier, au grade de générale. La population a été invité à dénoncer les infiltrés aux autorités civiles, notamment au maire de Beni, ou, à l' administrateur du térritoire aussi aux autorités militaires afin que les rebelles ougandais soient mis « hors d’état de nuire ». Lundi dernier, des sources locales ont signalaient un mouvement des rebelles ougandais des ADF de l’est vers l’est du centre commerciale d' Eringeti localité situé à plus au moin 50 km au nord dela ville de Beni sur le tronçon routier Beni Bunia. Ils se dirigeaient vers la Province Orientale, selon la société civile. Ils fuiraient l’opération militaire menée par les Forces armées de la RDC (FARDC) pour démanteler les groupes armés actifs dans le territoire de Beni. L’armée congolaise a assuré que toutes les dispositions étaient prises pour contrer leurs progression.

La RDC s'inquiète de la résurgence d'une vieille rébellion ougandaise dénommée ADF-Nalu (Forces démocratiques alliées – Armée de libération de l’Ouganda), soupçonnée de bénéficier du soutien des islamistes Shebab somaliens. Une menace de plus avec celle du Mouvement du 23-Mars (M23) qui combat l’armée congolaise dans l’est du pays.
Depuis une dizaine de jours, cinq localités du Nord-Kivu, dans l’est de la RDC, ont été attaquées et pillées par les rebelles ougandais de l’ADF-Nalu(Forces démocratiques alliées – Armée de libération de l’Ouganda). Des violences ont poussé 65 000 Congolais à chercher refuge en Ouganda voisin, selon la Croix-Rouge ougandaise. les rebelles de l’ADF-Nalu, nouvelle menace pour le Nord-Kivu. La semaine dernière, nouveau coup d’éclat. Les mêmes insurgés ont brièvement tendu une, embuscade contre un convoi des millitaires Fardc, sur le mont Atokaka où le gén Marcel Mbangu s' est déplacé avec d'autres membres d' opération Sukula1 par les troupes congolaises.
Selon l’armée régulière, les rebelles sont alors repartis vers le Ruwenzori, chaîne de montagnes qui marque la frontière et dont ils occupent les contreforts depuis des années.
Une région devenue une "poudrière"
La rébellion de l’ADF-Nalu sévit dans la région du « Grand nord », partie nord de la province du Nord-Kivu, frontalière de l’Ouganda, entre le lac Albert et le lac Edouard, fief de l’ethnie Nande. C’est « une poudrière », s’alarme, sous couvert d’anonymat, un expert militaire occidental, redoutant que cette rébellion ne devienne un nouveau foyer de troubles qui s’appuierait sur les revendications des Nande qui s’estiment aujourd’hui délaissés par Kinshasa.
Les États-Unis ont placé l’ADF-Nalu sur leurs liste d’organisations terroristes dès 2001.
L’ADF-Nalu est née au milieu des années 1990 de la fusion de deux groupes armés opposés au président ougandais Yoweri Museveni, au pouvoir depuis 1986. La composante Nalu (Armée nationale pour la libération de l’Ouganda) a depuis lors disparu, mais le mouvement conserve son appellation d’origine.
Un moment soutenu par le Soudan, les ADF étaient à l’origine composés essentiellement de militants du Tabliq, un mouvement missionnaire musulman. Au fur et à mesure des années, ces combattants se sont radicalisés. Aujourd’hui uniquement composée d’islamistes, l’ADF-Nalu est dirigé depuis 2007 par Jamil Mukulu, un chrétien converti à l’islam. Les États-Unis l’ont placé sur leur liste d’organisations terroristes dès 2001 et Jamil Mukulu est visé par des sanctions de l’ONU depuis 2011 et de l’Union européenne depuis 2012.
Nord-Kivu Julien Kahongya a ordonné la libre circulation dela population dans tout les Barrières dela province : La semaine passée, sur la radio de Beni le Maire de ville Nyonyi Bwanakawa a fait passer un communiqué qui exige sur ordre du gouverneur du Nord-Kivu de ne plus demander de cartes d’électeurs ni aucun autre document à un poste de barrière! Voici en intégralité son communiqué (l’audio) Une manière de déclarer la libre circulation des personnes et des biens sur toute l’étendue de la province ! Une mesure à saluer ? A priori, le communiqué peut donner à penser à un gouvernement responsable qui veut enfin que ses filles et ses fils circulent librement, comme il se doit dans un pays qui respecte les droits de ses citoyens. Et vu les tracasseries dont elles étaient victimes à chaque poste de contrôle, les populations vont certainement s’en réjouir et saluer cette mesure. Elles ne seront plus humiliées. Elles ne recevront plus fouettées. Elles n’auront plus à payer pour faire passer son sac de manioc ou son panier de poissons.
Le gouverneur et tous ceux dont il est au service se sont rendus compte que les stratégies qu’ils ont mises à place pour réaliser leur projet d’invasion ne sont plus un secret et que le peuple n’est plus dupe. Ce qui les mettait dans une position de plus en plus incertaine, quant à leur avenir politique. Exiger de ne plus demander aux voyageurs leurs cartes d’identité n’est qu’un changement de stratégie pour précipiter l’invasion du territoire à plus bref délai et la balkanisation du pays. D’ailleurs leur plan de balkanisation est déjà voué à l’échec car les peuples congolais ont compris et ils sont prêts à défendre leur Pays au prix du sang et de leur vie. Il y va donc de l’unité et de l’intégrité du territoire qui viennent d’être violées par cette décision.
Que faire ?
Au niveau local
Le peuple du grand Nord doit se lever comme un seul homme, à travers ses structures citoyennes notamment la société civile, contre cette décision et exiger sans conditions le retour au contrôle de toute circulation à l’intérieure des zones en guerre d’une part et, d’autre part, exiger la destitution des auteurs de la dite décision !
Au niveau national et international
Les parlementaires aussi bien provinciaux que nationaux, s’ils ne sont pas complices, doivent saisir la Cour suprême de justice d’enquêter sur ce complot contre l’Etat et appliquer la loi en la matière !

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