Échec d' une tentative dela protestation des acteurs politique de l’opposition a été isolé, dans la province, du Nord-Kivu, à l' Est dela République Démocratique du Congo selon le Commissaire Provincial Awashango.

Tout en déplorant le fait les enfants et les badauds ont été utilisés par les instigateurs de la marche interdite surtout qu’aucun drapeau de parti politique n’a été visible, le Chef de la Police au Nord-Kivu a assuré que « la situation, dans la ville de Goma été, sous contrôle sur l’ensemble de la Province», allusion faite au calme observé dans les grands centres et agglomérations principales.
Exceptée la partie Ouest, la grande partie de la ville de Goma est restée calme, la plus part des habitants ayant préféré rester à la maison, nombreux ayant suivi l’appel du Président de la communauté Nande qui s’est joint au Gouverneur de la Province Julien Paluku pour qui le deuil d’un être cher ne se manifeste jamais dans la rue plutôt par le recueillement à travers la prière. La veille, dans un point de presse, le Gouverneur de le Province du Nord-Kivu avait appuyé l’interdiction de la marche par les Maires de Beni, Butembo et Goma.
Les quelques tentatives de barricader les artères étaient rapidement dégager par des éléments de la Police déployés depuis l’aube dans des points jugés chauds et névralgiques de la ville. Les banques, les magasins et les boutiques de même que les écoles ont préféré garder leurs portes fermées, nombreux par mesure de prudence.
En dernière analyse, le commandant de la Police Nationale Congolaise au Nord-Kivu a fait état de quelques des quelques interpellations dont le degré infractionnel sera apprécié au fur et à mesure que les interrogatoires seront dirigés. Les services spécialisés sont parvenus à isoler le virus des manifestations dans les points chauds de la ville de Goma, a assuré en substances, le Commissaire Divisionnaire adjoint et commandant de la Police nationale au Nord-Kivu, Vital Awashango qui faisait le point des tentatives de soulèvement de l’opposition matées par les agents de l’ordre. Une personne au moins a été tuée jeudi en marge de manifestations d'opposition contre le président Joseph Kabila en République démocratique du Congo (RDC), où des affrontements avec la police ont éclaté à Kinshasa et Goma.
A Goma, dans l'est de la RDC, plusieurs échauffourées ont eu lieu, a constaté un journaliste de l'AFP. Ida Sawyer de l'ONG Human Rights Watch a affirmé sur son compte Twitter que la police avait ouvert le feu sur des manifestants, faisant plusieurs blessés.
Selon José Maria Aranaz, chef du Bureau conjoint des Nations unies pour les droits de l'Homme en RDC, une policière et un manifestant ont été tués lors de ces heurts, mais le colonel Pierre Rombaut Mwanamputu, porte-parole national de la police, a affirmé qu'aucun agent n'avait perdu la vie et qu'un "pillard" avait été tué accidentellement alors qu'il tentait de subtiliser l'arme d'un policier.
Trois coalitions d'opposants avaient appelé la population à descendre dans la rue sur tout le territoire congolais pour exiger la tenue d'une présidentielle avant le terme du mandat de M. Kabila, le 19 décembre, à qui la Constitution interdit de se représenter pour un 3e mandat.
Les manifestants entendaient également dénoncer un récent arrêt de la Cour constitutionnelle autorisant le chef de l'État à se maintenir en fonctions si l'élection n'est pas organisée d'ici là, comme cela semble chaque jour un peu plus probable.
Les autorités locales avaient autorisé la marche de l'opposition à Kinshasa mais au Nord-Kivu, province de l'est de la RDC dont Goma est la capitale, toute manifestation avait été interdite, tout comme à Lubumbashi, la deuxième ville du pays, dans le sud-est.
Selon M. Aranaz, à l'échelle du pays, trois manifestations se sont déroulées sans encombres, toutes dans l'est : à Bunia (Ituri) ainsi qu'à Bukavu et Uvira (Sud-Kivu). Celle de Bukavu a rassemblé environ 2.500 personnes, selon le correspondant local de l'AFP.
A Lubumbashi, fief de l'opposant Moïse Katumbi, candidat à la présidentielle ayant quitté le pays vendredi après des ennuis judiciaires, un déploiement massif des forces de l'ordre a dissuadé toute volonté d'attroupement, selon des journalistes de l'AFP sur place.
- 'Rien à négocier, on disperse' -
A Kinshasa, ville de 10 millions d'habitants, quelque 5.000 personnes sont parties en fin de matinée de l'avenue de l'Enseignement, où plusieurs partis d'opposition ont leur siège, selon une journaliste de l'AFP.
Le cortège, aux couleurs de nombreux drapeaux de divers mouvements politiques, a grossi en chemin alors que les manifestants scandaient "Non à un troisième mandat" ou encore "Telema !" (Peuple "lève-toi !" en lingala), "Kabila dégage !", "Yebela !" (Méfie-toi !").
La manifestation s'était éloignée depuis longtemps de l'itinéraire autorisé lorsque la police a tiré des grenades lacrymogènes sur le cortège. Des pierres ont alors fusé de la foule vers les agents, qui ont fini par charger pour disperser les manifestants.
"Ce n'est pas l'itinéraire, qu'est-ce qu'ils sont allés faire là ?" a déclaré à l'AFP le colonel Mwanamputu, "dans ces cas-là, rien à faire, on n'a pas à négocier, on disperse".

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