Élection présidentiel aux États-Unies d' Amérique! on assiste à des Publications anti-Clinton, candidat des démocrates, le débat Trump-Sanders ... une semaine de primaires américaines Vous n’avez pas tout suivi, voire rien du tout, des courses à l’investiture républicaine et démocrate ces derniers temps ? Chaque semaine,Libérationfait le point sur la campagne. Previously Retrouvez l’épisode de la semaine dernière La course. Dernier rendez-vous le 7 juin 2016

En quelques jours à peine, cette vidéo, initialement dévoilée sur Instagram mais, depuis, largement partagée et commentée, a fait le tour du Web américain. Bien que particulièrement sale, elle n’est pas vraiment surprenante : les casseroles sexuelles de l’ancien président américain sont un sujet récurrent dans la campagne de Donald Trump, qui, pénalisé par ses nombreuses remarques sexistes, n’a trouvé que ça pour contester à Hillary Clinton le vote des femmes et les questions inhérentes à la défense de leurs droits.
Down
Et revoilà les mails d’Hillary Clinton…
C’est le retour de «l’affaire des mails» : parce qu’elle a utilisé un serveur privé pour sa messagerie lorsqu’elle était secrétaire d’Etat (c’est-à-dire ministre des Affaires étrangères), entre 2009 et 2013, Hillary Clinton est régulièrement empoisonnée par ce dossier depuis un an et demi. Alors que le sujet semblait s’être tari depuis quelque temps, il a spectaculairement ressurgi cette semaine. Le Congrès américain a en effet rendu public un audit gouvernemental sur les pratiques en matière de courriels des chefs de la diplomatie américaine depuis le début des années 2000. Et l’inspecteur général qui a rédigé ce rapport y dénonce«des failles de longue date et systématiques liées aux communications et enregistrements électroniques», du temps où Hillary Clinton était secrétaire d’Etat. Bien qu’elle ait remis à la justice 30 000 mails dès 2014, la candidate démocrate est donc une nouvelle fois fragilisée par cette affaire, ce que n’a pas manqué de relever Donald Trump.«Ce n’est pas une question qui va affecter ma campagne ou ma présidence», a néanmoins voulu positiver la principale intéressée.«Il y a peut-être des rapports qui sortent, mais rien n’a changé. L’histoire reste la même. Comme les secrétaires d’Etat précédents, j’ai utilisé un compte de mails personnel.»
La phrase
Va-t-on assister à un improbable débat entre le futur candidat officiel du parti républicain à la présidence, Donald Trump, et le challenger démocrate Bernie Sanders ? Interrogé sur cette possibilité dans unlate showcette semaine, le milliardaire new-yorkais s’y est dit prêt. Et le sénateur du Vermont a aussitôt saisi la perche tendue. Il faut dire que les deux hommes ont – pour l’instant – une adversaire en commun : Hillary Clinton, opposée aujourd’hui à Sanders pour les primaires démocrates et demain à Trump pour l’élection présidentielle proprement dite. Ce «oui» de Sanders à Trump est d’ailleurs un message clair à l’ancienne secrétaire d’Etat, qui a refusé un débat entre les deux candidats démocrates avant la primaire de Californie. Si ce débat a bien lieu, l’ex-First Lady devrait avoir les oreilles qui sifflent…
Le chiffre
1 237
Ça y est : selon l’agence de presse américaine AP, Donald Trump a enfin atteint le cap des 1 237 délégués, c’est-à-dire la majorité absolue des républicains qui se réuniront en juillet pour leur convention où ils désigneront officiellement le milliardaire comme le candidat du GOP (Grand Old Party,surnom du Parti républicain) à la présidentielle. S’il n’a pas encore atteint cette barre fatidique via les différentes primaires organisées Etat par Etat, Trump y est parvenu par la grâce. Les primaires américaines touchent à leur fin : alors que seuls les républicains votaient cette semaine, dans l’Etat de Washington – victoire sans appel de Donald Trump, évidemment, puisqu’il n’a plus d’adversaire officiellement en lice –, il ne reste plus qu’unelection day,mardi 7 juin. Les deux camps voteront alors dans divers Etats, pour du beurre ou presque. Seul le scrutin californien revêt encore de l’importance : leGolden Stateest le meilleur pourvoyeur en délégués démocrates comme républicains, ce qui donne à son vainqueur une légitimité certaine. Pas un hasard, du coup, si Donald Trump, Bernie Sanders et Hillary Clinton y concentrent leurs derniers efforts. Dans le camp démocrate, le sénateur du Vermont rêve de remporter cet Etat pour peser de tout son poids lors de la convention de juillet, et sur la campagne présidentielle de la très probable nominée. Mais pour l’instant, les sondages californiensdonnent invariablement l’avantage à Clinton.
Up
La pub anti-Clinton bien virale et bien trash de Trump
Si, en France, les publicités politiques sont interdites, elles sont monnaie courante aux Etats-Unis. Les réclames pro et surtout anticandidats sont mêmes centrales dans les stratégies de campagne des candidats. Mais la vidéo d’à peine vingt secondes publiée par l’équipe de Donald Trump cette semaine atteint un niveau trash assez rare. Le montage est brillant : on y voit Bill Cinton, gros cigare en bouche et la maison blanche. En fond sonore, pas de texte, mais deux témoignages de femmes qui accusent l’ancien président américain d’agression sexuelle. Puis une photo de Bill et Hillary, hilares, avec cette fois le rire de la probable adversaire de Trump à la présidentielle de novembre pour seule bande son. Et cette phrase :Here we go again ? («On remet ça ?»).

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