Julien Kahongya, le gouverneur dela province du Nord-Kivu, est déterminer, pour finir avec le phénomène des Adf-Nalu dans la région de Beni, dans un message publié sur son compte twitter

Cette fois ci, Julien Kahongya, est déterminer pour finir avec le phénomène des Adf-Nalu dans la région de Beni. D' après, le Ministre dela Défense, la quéstion des Adf est dans sa dernière phase d'être éradiquée, une fois pour redonner, une sourire aux habitants, de Beni ville, et Beni térritoire. La traque de l’armée congolaise contre les ADF, dans le territoire de Beni (Nord-Kivu), va porter des fruits. C’est ce qu’a laissé entendre le Général Mushale, commandant de la troisième zone de défense des FARDC.
« J’estime à mon sens que la traque contre les groupes armés avance très bien. Pour les ADF-Nalu, dans le territoire de Beni, vous allez voir qu’il y a quand même un changement, a ainsi expliqué le Général dans des propos rapportés par Radio Okapi. C’est le travail qui est en train d’être fait qui a permis que la situation s’améliore. C’est déjà un acquis. Mais, il ne faut pas croiser les bras et dire que c’est fini. Il y a un chemin à parcourir: il faut arriver à l’éradication du phénomène. »
Depuis deux ans, plus de 500 personnes ont été assassinées dans le territoire de Beni par des ADF devenus insaisissables par les FARDC, à l’image des nombreux groupes armés sévissant dans le Kivu.
Il y a près d’un mois, la MONUSCO et l’armée congolaise ont matérialisé la reprise de leurs coopération en engageant des hélicoptères d’attaque de l’ONU dans une vaste offensive contre les rebelles ougandais. Si les pertes, côté ADF, ont toujours été difficiles à chiffrer, il semblerait bel et bien que les FARDC soient, pour le moment, en train de prendre le dessus sur le groupe terroriste. Une fois encore, le massacre du 17 personnes à Eringeti. Ce week-end, suivant, ce sont 9 personnes qui ont été tuées en Ituri, ainsi qu’un humanitaire dans le Nord-Kivu, alors que des députés ont boycotté une séance à l’Assemblée pour protester contre l’insécurité dans la région.
Vendredi 6 mai 2016, c’est à Biane et Ndalya que les groupes armés, probablement les ADF, se sont signalés en massacrant à la machette 9 civils avant d’être mis en déroute par l’armée congolaise. Ces attaques ont généré une vague de départ des habitants des villages ciblés, environ 400 déplacés auraient ainsi été répertoriés dans la ville de Komanda, vers laquelle affluent les villageois.
Le même jour, dans le Nord-Kivu, c’est un avocat de l’association humanitaire Heal Africa qui perdait la vie alors qu’il se trouvait au milieu d’un échange de tirs entre les FARDC et un groupe armé près de Kichanga. Roger Muteba Muanyishayi, qui travaillait pour une clinique juridique au service des victimes de violences sexuelles, a été atteint d’une balle dans ces circonstances sans pouvoir être sauvé par les services médicaux de Mweso, où il a été transporté.
Suite à ce climat d’insécurité grandissante dans le Nord-Kivu, des élus de la province ont boycotté la séance plénière de vendredi à l’Assemblée Nationale, recevant le soutien de certains de leurs collègues dans leur démarche. Jérôme Lusenge, qui s’exprimait pour les députés du Grand Nord du Nord-Kivu, regrettait la démission de l’Etat sur la situation sécuritaire dans sa région :
« Les morts au Grand Nord du Nord-Kivu, on en a trop. Le jour où il y a eu carnage à 17 heures, le gouvernement de la République s’est réuni par coïncidence, a-t-il déploré dans des propos relayés par Radio Okapi. Mais dans le compte-rendu de la réunion qui a été lu par le ministre de la Santé, on dit que tout est calme sur toute l’étendue de la République. Comment ne pouvons-nous pas voir que c’est de la négligence. On minimise les faits quand il s’agit de notre contrée ».
Sur les réseaux sociaux, de nombreux membres de la société civile congolaise déplorent vigoureusement le manque de solutions du gouvernement congolais face à la question de la sécurité dans le Nord-Kivu. Au sein de la population comme auprès des élites, on constate amèrement que l’éradication des groupes armés ne constitue pas une priorité pour l’Etat congolais, accusé d’être bien plus prompt à museler les opposants politiques et les activistes.
Qu'est ce qui se passe réellement à Béni en particulier et au Nord Kivu en général. Le Nord-Kivu a été dominé par des incursions répétées des groupes armés dans les territoires Beni, Lubero et Walikale. Après une d’accalmie de plus de deux mois, la population retournée du groupement de Bambula Kisiki (nord de Beni), estimée à environ 1 750 ménages, a commencé à se déplacer vers les localités d’Eringeti et Oicha, suite à l’attaque de la localité de Mukoko par des présumés éléments du groupe armé Allied Democratic Forces (ADF) dans la nuit du 2 au octobre. Dans la nuit du 5 au 6 octobre, des présumés ADF ont fait une incursion dans un village dans le nord-est de Beni où ils auraient tué trois personnes, blessé une autre, et enlevé 15 personnes dont sept ont réussi à s'échapper. Dépuis fin juillet 2013, l’armée nationale (FARDC) avait lancé des opérations militaires contre le groupe armé de l’ADF au nord du Territoire de Beni.

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