Julien Paluku Kahongya est arrivé à Oicha chef lieu du térritoire de Beni le jeudi 05 mai 2016, après un nouveau massacre des civiles qui a eu lieu, dans la soirée, du 03 mai 2016 où 19 personnes ont trouvé, la mort, à Eringeti. Après son arrivé à Oicha, le gouverneur a présidé, une réunion de sécurité au beaureau du térritoire de Beni. Selon autorité provinciale, c'est avec tous les membres du comité de sécurité provincial que, le Quartier générale est, momentanément, délocalisé, à Beni ville. Selon la même source, l'appartenance aux camps différents ne doit pas enlever aux acteurs socio-polit leurs humanisme. La situation au Nord-Kivu mérite attention. Quand une partie de la Rép est attaquée, cela merite compassion envers le peuple meurtri et non une moquerie suivie de satisfaction. La population de BENI garde espoir que ce qui arrive préoccupe les autorités à tous les niveaux pour qu'en fin la paix durable revienne. D' après une source locale à Eringeti, l'ennemi s'est infiltré des périphéries.

Le gouverneur du Nord-Kivu, qui a directement fait un déplacement à Beni, s’est dit « surpris ». Venu au nom du Président de la République, Julien Paluku a adressé un message de compassion envers les victimes de ce nouveau carnage.
« Nous venons voir et essayer de comprendre les enjeux de cette insécurité et voir comment, ensemble avec le comité local de sécurité, juguler cette problématique », a-t-il expliqué à la presse.
Les versions sur les vrais auteurs de ces massacres continuent en effet de diverger bien que le procès dernièrement organisé dans ce dossier ait prouvé qu’il s’agit bien de rebelles de l’ADF.
C’est la même version qui est donnée par les autorités gouvernementales. Mais dans le grand Nord-Kivu, des curieux continuent à s’interroger sur ceux qui tuent réellement des gens aussi massivement alors que cela n’a jamais été vécu dans la zone.
Les quelques rescapés de ces massacres déjà interrogés donnent différentes versions, disant notamment que « ces tueurs s’habillent en tuniques blanches, ils s’expriment en kiswahili, en kinyarwanda, en kiganda et quelques fois en lingala».
La population exige « une enquête internationale »
Après ce nouveau carnage, des langues se délient enfin. La population exige, cette fois-ci, « une enquête internationale parce que ce qui est fait jusque-là semble impliquer même des possibles prévenus… ».
Pour le Père Joseph Delvordre, un vieux prêtre assomptionniste français qui a vécu dans plusieurs zones du territoire de Beni depuis les années 70, « la vraie manière de déterminer les auteurs de ces massacres c’est aussi une enquête sérieuse et indépendante ».
« Plusieurs groupes armés sont opérationnels dans cette zone : des Maï-Maï, les ADF et d’autres groupes. Ce qui se passe aujourd’hui n’est pas ce que faisaient les anciens ADF. Les choses se sont compliquées aussi depuis qu’on a appris que même des natifs de la région s’y impliqueraient… », commente-t-il.
D’autres continuent de s’interroger sur l’identité ADF qu’on attribue aux assassinst. « Ils pouvaient kidnapper des gens oui, mais, là aussi, on savait qu’ils étaient d’origine ougandaise. Ceux-ci, on a difficile à les identifier. Des versions divergent… », explique un habitant d’Oicha ayant requis l’anonymat.
Il y a quelques jours, une organisation de défense des droits de l’homme de Beni a publié un rapport sur ces massacres. « Il est possible que des rebelles de l’ex-M23 soient impliqués dans ces massacres. Ils seraient venus de l’Ouganda voisin où ils ont fui après le baptême de feu des FARDC », pense-t-il. On continue de tuer à Beni, dans la province du Nord-Kivu. Le décompte est macabre. Selon des témoignages recueillis sur place, on n‘est plus loin de mille morts. De passage dans la région, le chef de l’Etat a réitéré, comme c’est souvent le cas, sa ferme détermination de venir à bout de la pieuvre de Beni. En ce qui concerne la continuté des tuerries dans la région de Beni, ONG CRDH basé à Oicha, a documenté, plus de 1000 civiles tuées à la hache et machette dépuis l' année 2014 au 2016, même pas une journée de deuil decretée par le gouvernement National moins encore Provincial ?. Pourtant nous sommes tous égaux en dignité et en droit?. Je rappel nos dirigeants que "la non discrimination" est un principe Universel dans la legislation internationale des droits de l'homme. Massacres des Nande au Nord Kivu: le député Venant Tsipasa accuse des rwandais et la MONUSCO.
Le député national Venant Tshipasa accuse des personnes parlant le Kinyarwanda d'etre auteurs des massacres de Beni.
"Des hutus qui se rendent et traversent tous les jours la zone des massacres n'ont jamais été atraqués par les soit disant ADF pour qoui? Les ADF n'ont jamais parlé Kinyarwanda. les casques bleus déployés chez nous sont complices des massacres des Nande. Il faut les relever tous de leurs fonctions" a déclaré le tres radical député jeudi 05mai 2016 sur la RTNC, la chaine publique. L'élu de Lubero a fustigé aussi la passivité des militaires FARDC basés dans la zone. Des régiments qu'il faut muter ailleurs a laissé entendre en substance le Président National de la Coofédération des Démocrates Chrétiens, COOFEDEC. Pourtant,l'extrême violence à Beni prouve que la RDC est sous ménace terroriste grave qui pourrait s'élargir dans d'autres régions du pays si des mésures plus robustes ne sont pas prises aujourd'hui. En 2013, nous avions directement ou indirectement contribué à la fin du M23, pourquoi, la nation entière semble par ses réactions passives négliger cette situation de Beni. Je suis de Beni et vous ? Lorsque Paris a eté attaqué, plusieurs congolais disaient je suis Paris. Mais svp, la solidarité doit commencer chez soi!! Courage FARDC et Casques bleus mais, c'est le moment d'adopter un système anti-terroriste basé sur la prévention des carnages et non seulement riposter? Gouvernement et autres institutions de la République: Honorer pourqu oi attendez-vous pour remplir comme il faut vos devoirs pour sauver le peuple de Beni ?

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