La Corée du Nord a apparemment échoué peut être mardi, dans une nouvelle tentative de tirer un missile balistique, en violation des résolutions de l’ONU, a indiqué le ministère sud-coréen de la Défense. Le ministère s’est refusé à se prononcer sur le type de missile dont il s’agissait, mais des médias sud-coréens rapportent, en citant des sources militaires, qu’il s’agissait d’un missile de moyenne portée de type Musudan.

Ce type de missile basilique Nord-Carréen, aurait une portée allant de 2.500 à 4.000 kilomètres et pourrait atteindre la Corée du Sud et le Japon pour la portée inférieure, la portée supérieure pouvant aller jusqu’aux bases militaires américaines de l‘île de Guam.
Ce missile, qui avait été dévoilé lors d’un défilé militaire à Pyongyang en 2010, n’a jamais été testé avec succès en vol.
A Tokyo, la chaîne publiqueNHKa rapporté que le gouvernement japonais avait mis l’armée en état d’alerte avec l’ordre d’intercepter tout missile qui menacerait le territoire nippon.
Les trois échecs d’avril avaient été perçus comme un revers avant le congrès historique du parti unique nord-coréen de début mai, qui était censé célébrer les réussites du régime.
Pendant cette grand-messe du parti au pouvoir, le leader Kim Jong-Un avait personnellement proposé au Sud de renouer le dialogue pour apaiser la situation.
Mais cette offre, réitérée plusieurs fois par l’armée nord-coréenne, a été rejetée par Séoul, qui y a vu des propositions non sincères, compte tenu de l’engagement de Kim, lors du même congrès, à poursuivre les programmes nucléaires de son pays.
Le climat s’est considérablement dégradé sur la péninsule depuis le quatrième essai nucléaire nord-coréen début janvier, suivi en février par le lancement d’une fusée, largement considéré comme un essai déguisé de missile longue portée.
Le Conseil de sécurité de l’ONU, qui a interdit à la Corée du Nord tout programme nucléaire comme balistique, avait réagi en adoptant les sanctions les plus lourdes jamais infligées à Pyongyang.
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En avril, la Corée du Nord a déjà fait trois tentatives de lancement de missile Musudan qui ont échoué.
Les Nations unies interdisent à la Corée du Nord tout recours à la technologie balistique, mais Pyongyang tire régulièrement des missiles de courte portée qui s’abattent dans la mer Orientale.
La tentative de mardi intervient dans un contexte de tensions toujours élevées sur la péninsule. L’essai a eu lieu mardi vers 05H20 heure sud-coréenne (20H20GMTlundi) près de la ville portuaire de Wonsan, sur la côte orientale, a précisé Séoul.
“Nous pensons qu’il s’est soldé par un échec”, a déclaré Jeon Ha-Gyu, porte-parole de l‘état-major interarmées sud-coréen.
“Nous sommes en train d’analyser pourquoi et comment il a échoué, et nous ne pouvons donner plus de précisions pour le moment”, a-t-il ajouté.
“Nous conservons un solide dispositif de défense pour faire face aux nouvelles provocations potentielles du Nord”, a-t-il poursuivi.
En avril, Pyongyang a déjà fait trois tentatives de lancement de missile Musudan qui ont échoué.
La Russie a pris des “mesures sans précédent” pour renforcer ses bases militaires dans la région Arctique et sur les îles Kouriles, au coeur d’une dispute territoriale entre Moscou et Tokyo, a annoncé vendredi le ministère russe de la Défense.
“Pour empêcher l’apparition de la moindre menace, le gouvernement et le ministère de la Défense ont pris des mesures sans précédent pour développer les infrastructures militaires” dans ces zones, a déclaré dans un communiqué le général Sergueï Sourovikine.
“Le développement des infrastructures militaires dans la zone Arctique et sur les îles Kouriles sera une priorité de 2016 à 2020”, a-t-il précisé à l’agence Interfax, ajoutant que cette décision avait été prise fin mars.
Les relations entre la Russie et le Japon sont empoisonnées par une querelle concernant quatre îles de l’archipel des Kouriles annexées à la fin de la Seconde guerre mondiale par l’Union soviétique et que revendique le Japon, ce qui a empêché les deux pays de signer un traité de paix à l’issue de la guerre et jusqu‘à ce jour.
Les négociations concernant ces quatre îles volcaniques appelées Territoires du Nord par le Japon sont au point mort depuis l’annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée par la Russie en mars 2014, condamnée par Tokyo à la suite des Occidentaux.
Le général Sourovikine a également annoncé qu’une expédition menée entre autres par le ministère de la Défense et constituée de six navires et 200 participants, avait été lancée pour étudier la possibilité de créer sur l’archipel une base navale pour la flotte russe du Pacifique.
Début mai, après des discussions à Sotchi, dans le sud de la Russie, avec le président russe Vladimir Poutine, le Premier ministre japonais Shinzo Abe avait dit “sentir une avancée” vers un traité de paix avec la Russie.
La Russie a provoqué à plusieurs reprises l’irritation de Tokyo, notamment en construisant des installations militaires sur deux des îles contestées. En mars, elle a annoncé le déploiement de systèmes de défense côtiers et de drones sur l’archipel.
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