La poursuite judiciaire contre Moise Katumbi débute le lundi 09 mai 2016 à Lubumbashi au sud est dela Rdc : dans un message publié sur son compte twitter @ moise_katumbi C'est avec la population, dans mon pays, que je suis candidat à la présidentielle et mènerai mon combat pacifique

Depuis l’annonce, par la Ministre de la justice nous vous
proposons, ci-dessous, le déroulé des faits en
20 points sur base des éléments fournis à la
presse par le Ministre de la Justice.
1. Depuis sa démission de ses fonctions de
Gouverneur, les services compétents observent
une situation suspecte dans l’entourage de
Moïse Katumbi. La situation concerne la
présence de sujets étrangers dont les premiers
éléments renseignent qu’il s’agit d’anciens
militaires américains.
2. Ces premiers éléments amènent à la prise
de mesures conservatoires dont le
renforcement de la sécurité au Katanga avec
l’envoi de troupes et de matériels militaires
supplémentaires. A leur vue, cependant,
Katumbi déclare que les Katangais n’ont pas
besoin de cette présence, mais de la farine de
maïs.
3. En son temps, en effet, il s’observe une
pénurie de la farine de maïs, produit de
consommation de première nécessité à
Lubumbashi et ses environnements.Enquête
menée, la main de Moïse Katumbi se profile
derrière des minoteries de la Zambie qui
avaient commencé à refuser de vendre leur
maïs aux importateurs congolais ou aux
exportateurs zambiens. Objectif : affamer les
Lushois pour les amener au soulèvement afin
de permettre aux mercenaires de Katumbi
d’entrer en action, selon les premières
informations.
4. Dans le but de donner un prétexte à ses
mercenaires, Katumbi joue à la provocation en
cherchant tout le temps à créer des situations
de trouble. C’est le cas avec l’UNAFEC à qui il
fait lancer une campagne électorale précoce
par l’affichage de ses effigies sur la devanture
de son siège dans la bouillante commune de
la Kenya. C’est aussi le cas, le 24 avril dernier,
avec le meeting projeté de l’opposition. Il n’y
parvient, cependant, pas puisque les services
d’ordre parviennent, à chaque fois, à contenir
les manifestants.
Pendant ce temps, Moïse Katumbi continue de
tisser sa toile, mais les services aussi. Et la
moisson finale est plutôt abondante. Voyons-
le.
5. Les suspects d’origine américaine observés
dans l’entourage de Katumbi sont tous des
anciens membres du corps des marines, une
branche spéciale de l’armée des USA.
6. Ils sont entrés en RDC par l’Afrique du Sud
où des visas leur ont été délivrés par
l’Ambassade de la RDC sur demande expresse
de Moïse Katumbi alors qu’ils n’étaient pas
résidents dans ce pays.
7. Au total, la DGM a observé 113
mouvements d’entrée et de sortie de ces
suspects sur demande de Katumbi.
8. Ces suspects ont été recrutés dans une
société de protection civile dirigée par un
général américain en retraite.
9. Ils entraient, dans ce cadre, en RDC sur
invitation d’un nommé Mushila Franck, alias
« Franck Foreman », qui est un des conseillers
de Katumbi.
10. Ces suspects se faisaient passer pour des
recrues d’une société de gardiennage
dénommée « Hakuna Matata », du nom du
groupe d’entreprises appartenant à Katumbi et
dont le Directeur général n’est autre que
Mushila Franck ci-haut cité. Cette société, qui
fonctionnait dans l’illégalité, a été fermée.
11. Certains de ces suspects se sont évanouis
dans la nature sans laisser la moindre trace
des adresses qu’ils avaient indiquées pour
l’obtention des visas : hôtel Karavia,
Gouvernorat du Katanga ou encore une
résidence de Katumbi dont l’adresse n’a pas
été révélée.
Les éléments de suspicion relevés ont été les
suivants, selon le dossier déposé au parquet :
12. Chargés d’assurer la protection de Katumbi,
ces suspects avaient placés des caméras de
surveillance sur les allées menant vers sa
résidence
13. Ils étaient principalement chargés d’observer
les services de sécurité congolais et d’envoyer
un rapport d’évaluation à leur hiérarchie aux
USA pour permettre d’élaborer un plan de
défense en cas d’attaque contre Katumbi.
14. Sur le volet de l’insurrection,ces suspects
avaient pour mission de lancer des attaques
au cas où l’élection présidentielle ne se
tiendrait pas selon leur plan.
15. Dans le même ordre d’idées, ils devaient
aussi attaquer les services lors du meeting de
l’opposition qui devait se tenir le 24 avril
2016 dans la bouillante commune de la Kenya
à Lubumbashi.
16. Toujours dans ce cadre, ces mercenaires
américains avaient, à leur disposition, des
satellites de communication et des gilets pare-
balles.
Autres éléments de suspicions :
17. L’un des suspects avait acquis un numéro
sous un faux nom congolais auprès de la
société Vodacom. L’objectif était de l’infiltrer
éventuellement dans son lieu de détention.
18. Un des suspects arrêtés, Lewis Darril
présenté comme cerveau de l’opération et
conseiller militaire de Katumbi, avait tenté de
s’échapper à l’aéroport international de Ndjili
pour aller se réfugier dans les installations de
la Monusco, mais il a été rattrapé avant.
19. Entendu au Parquet général devant ses
avocats, dont Me Azarias Ruberwa, ainsi que
des diplomates dont un membre de
l’Ambassade américaine à Kinshasa, le
concerné a, d’abord, tenté de dissimuler son
statut en se faisant passer pour un expert en
agriculture dans la ferme de Katumbi.

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