Le 01 mai de chaque année c' est la journée mondiale du travail : en République démocratique du Congo par éxemple les autorités ont choisi de placer cette journée sous le thème : « Construire l’avenir avec le travail décent ». Encore une fois, cette année, la tradition a été respectée en République démocratique du Congo à l’instar de tous les autres pays de la planète. En effet, la Journée internationale du travail célébrée à travers le monde le 1er mai de chaque année a été commémorée samedi 30 avril, sur l’ensemble du territoire national. Chacune des vingt-six provinces l’a fêtée à sa manière. A Kinshasa, un imposant rassemblement des travailleurs des travailleurs a sanctionné cette commémoration, à la place dite du « Cinquantenaire ». Le Professeur Willy Makiashi, Vice-Premier ministre et ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale, a fait une allocution de circonstance magistrale, tournant autour de l’action gouvernemental vis-à-vis des travailleurs congolais.

Le travail chasse les mauvaise pensées et les mauvaises passions. Journée de gloire et d’allégresse, le 1er mai rappelle à tout travail, chaque conquête réalisée, chaque bataille gagnée, envie de consolider sa personnalité modale et d’améliorer les conditions y afférentes.
C’est pourquoi, une fois de plus, notre pays a choisi de placer cette journée sous le thème : « Construire l’avenir avec le travail décent ». Nous croyons fermement en l’avenir de notre pays. Nous posons nos actions et mobilisons nos énergies positives pour préserver les victoires chèrement acquises par nos masses laborieuses. Nous nous engageons résolument à nous affranchir de la brimade de la méprise et de toute forme d’exploitation de l’homme par l’homme.
C’est ici pour nous, Mesdemoiselles, Mesdames et Messieurs les travailleurs, Mesdames et Messieurs les employeurs, chers compatriotes, le lieu indiqué de rendre un hommage déférent et vibrant à tous les travailleurs se voyant dignes, qui arme à la main, sont tombés sur les champs de bataille pour défendre la cause du travail, payant injustement de leur vie. Qu’ils trouvent par ces mots, en ce jour historique du 1er mai 2016, la juste récompense des sacrifices généreusement consentis, qui nous ont permis aujourd’hui et permettront aux générations futures de faire l’expérience de la liberté et de la dignité dans le milieu de travail. Car, comme l’a si bien souligné Albert Camus : « Il n’y a de dignité du travail que dans un travail librement accepté ».
C’est également ici l’occasion de réitérer nos hommages mérités à tous ceux qui accompagnent les travailleurs et les soutiennent dans leur quête du mieux-être.
Je pense tout naturellement à son Excellence le Président de la république et chef de l’Etat Joseph Kabila, pour son souci permanent de placer les travailleurs congolais au centre de ses préoccupations. Je pense aussi au à son Excellence Augustin Matata Ponyo, Premier ministre et chef du gouvernement, qui s’est toujours investi, avec son gouvernement, à optimiser les conditions de vie des travailleurs congolais, en sécurisant leurs salaires et en soutenant les initiatives heureuses prises par la Vice-Primature, ministère de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale.
Camarades travailleurs, les meilleures conditions de la masse de travail de la masse laborieuse constituent les gages indéniables de l’accroissement de la productivité et de la réduction des risques professionnels. La création des emplois dans l’économie formelle et informelle, exige des investissements conséquents, aussi bien publics que privés, dans un environnement de paix.
Le gouvernement apporte donc à la masse laborieuse, en ce jour, un message de paix et d’encouragement. Aussi, puis-je rappeler à chacun et à tous, que le succès de la refondation de l’Etat congolais passe inéluctablement par la promotion du travail décent. Ce dernier est le moyen le plus à même de lutter contre la pauvreté.
Pour la Vice-Primature, ministère de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale que j’ai l’insigne honneur de conduire, les efforts sont entrepris pour matérialiser les conditions de l’emploi, de travail, de formation professionnel et la protection sociale.
Et ces efforts sont bien visibles dans chacun de ces différents secteurs.
Ainsi, dans le domaine de l’emploi, le conseil des ministres a déjà adopté le document de politique de l’emploi et de la formation professionnelle. Le conseil national du travail s’est aussi approprier le plan national de lutte contre les pures formes de travail des enfants en république démocratique du Congo.
Par ailleurs, il convient de mentionner à ce niveau, la mise en ouvre du programme « Emploi- diplômé » et du projet d’appui au développement du secteur privé. Il a expliqué, par ailleurs, le rôle majeur que joue la vice-Primature, ministère de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale, par rapport au projet du Président de la République, chef de l’Etat, tel que relayé par le programme d’actions du gouvernement de la République. Auparavant c’était les syndicalistes qui ont eu à soumettre leur cahier des charges au gouvernement. Dans leurs propos, ils ont, non seulement déploré certaines situations qui les préoccupent mais aussi, salué quelques avancées dans leur secteur.
Ci-après l’intégralité de son discours circonstanciel.
Mot de circonstance du Vice-Premier ministre, ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale à l’occasion de la fête des travailleurs en Rdc
Mesdames et Messieurs les travailleurs, Mesdames et Messieurs les employeurs, chers compatriotes
Aujourd’hui 1er mai 2016, à l’instar de tous les pays du monde, notre pays la République démocratique du Congo, célèbre la Journée internationale du Travail. Il faut le célébrer, car comme le disait Emanuel Kant : «Le travail est la meilleure manière de jouir de la vie ».
Le travail, affirme, Louis Joseph Mabire, abrège le temps et le rend éternel, en le retraçant à nos yeux : il n'est perdu que pour l'oisif. Enfin enseigne Nicolas Massias.

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