Marche pacifique des acteurs politique del' opposition prévue, le 26 mai 2016 est interdit par les autorités provincial du Nord-Kivu! Face à cette situation les membres dela majorité, et celle del' opposition, sont dans un climat des tensions politique ? Dans son point de presse, à sa résidence officielle, Julien Paluku Kahongya tranche et précise" que, On n' est pas dans un état voyou, la République Démocratique du Congo la RDC, pour autoriser, de tel marche del' opposition politique! Donc, j' interdit en ces jours toute manifestation dans la province du Nord-Kivu

Interdiction de la marche pacifique est une violation grave de la Constitution! D' après une source proche del' opposition au Nord-Kivu, campagne de rapprochement entre la population civile et les agents de force de l'ordre commence ce mardi sur toute l'étendue de la province du Nord-Kivu lancée par le Front Citoyen Nord-Kivu, dites quelque chose à un militaire et un policier que chacun devrait veiller sur l'autre, évitons des brutalités et la peur de parler à l'autre car la RDC nous appartient tous et que nous l'intéret de soutenir nos valeurs nationales que soutenir les individus car l'histoire d'une nation est plus importante que l'histoire d'un individu... Faisons un maximum d'actions de rapprochement sans peur pour faire passer ce message. Johnson Ishara/ Coordo Adjoint du Front Citoyen Nord-Kivu. En République démocratique du Congo, l'opposition appelle à éviter toute provocation ce jeudi 26 mai lors de la nouvelle journée de mobilisation pour dénoncer l'arrêt de la Cour constitutionnelle. La plus haute instance judiciaire du pays indique, dans un arrêt rendu public il y a près de deux semaines, que le président Kabila resterait au pouvoir en l'absence de l'élection d'un nouveau président élu. Une marche qui vise également à protester contre les massacres de Beni. Lors d'une conférence de presse ce 23 mai, la Dynamique de l'opposition a insisté sur la nécessité d'éviter toute provocation alors que la police insiste, elle, sur le respect des procédures, et cela, alors que sept membres de l’opposition ont été arrêtés.
« Congolaises et Congolais, c’est une manifestation pacifique, clame Me Albert Fabrice Puela, coordonnateur de la Dynamique de l’opposition et président de la Renaissance du Congo (Reco). Nous respectons les biens d’autrui, nous respectons les biens publics. C’est une manifestation citoyenne. Nous sommes des patriotes et c’est dans le patriotisme que nous voulons entendre notre voix. »
Autre message adressé à la population : « N'ayez pas peur », insiste Me Puela. Mais aussi à l'égard des forces de sécurité : « La Cour pénale internationale (CPI) attend toujours ».
Vital Kamerhe, le président de l’Union pour la nation congolaise (UNC), acclamé, prend la parole pour relayer le même message : « Nous, leaders, nous serons devant vous. Et on va marcher avec vous dans la paix. Pas de provocation vis-à-vis de la police. Et la police, les bombes lacrymogènes, les munitions, les armes lourdes, les roquettes, amenez-les à Béni pour combattre les terroristes. »
Des messages en français et en langues locales. « On sait qu'ils ne vont pas nous dérouler le tapis rouge », confie Me Puela. Mais la Dynamique de l'opposition montre la lettre d'information visée par les autorités et la réponse qui vient tout juste de tomber de la mairie de Kinshasa. L'hôtel de ville donne rendez-vous ce mardi à l'opposition pour une séance de travail. Les 28 ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne, réunis à Bruxelles, se sont penchés sur la situation en RDC où la dégradation récente des perspectives électorales les préoccupe fortement. Les Vingt-Huit se sont fendus d'une longue déclaration commune pour appeler tous les acteurs de la vie politique congolaise à relancer le processus qui doit conduire à la tenue des élections, dans les délais prévus par la Constitution de la RDC et remis en cause par la décision de la Cour constitutionnelle de Kinshasa, il y a quinze jours, d'autoriser le maintien à son poste du président Joseph Kabila au-delà de décembre 2016 si aucun scrutin n'est organisé d'ici là. Les Européens voient une impasse dans la situation actuelle.
Pour l'Union européenne, un gouvernement démocratique fonde sa légitimité sur des élections régulières et les 28 pays de l'Union européenne (UE) lancent un appel pressant à la relance du processus électoral, affirmant que le manque de visibilité quant aux dates des élections est un grand facteur d'instabilité pour la RDC.
Les Européens appellent au respect de la liberté d'expression et dénoncent les harcèlements et l'intimidation contre des politiciens, des journalistes et des défenseurs des droits de l'homme. Ils demandent à tous d'assumer leur responsabilité individuelle, en particulier les responsables des institutions chargées de la justice et de la sécurité, en évoquant les conséquences des manquements éventuels. Le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, a réagi dimanche 22 mai aux déclarations des Etats-Unis d’Amérique et de la Grande Bretagne, menaçant de sanctionner «la répression» et «l’oppression» en RDC. «Il n’y a rien qui autorise les Etats-Unis et la Grande-Bretagne à nous intimer des injonctions ou à nous menacer des sanctions unilatérales», a affirmé M. Mende.
«Je voudrais répéter mot pour mot ce que le Chef de l’Etat a dit aux ambassadeurs accrédités à Kinshasa lorsqu’il les a reçus: ‘des conseils, nous sommes prêts à les recevoir amicalement. Des injonctions, jamais!’», a déclaré le porte-parole du Gouvernement dela Rdc.

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