Massacre des civiles dans la région de Beni: évidement c'est trop oui mais il ne suffit pas des phrases révolutionnaires pour arrêter ces massacres, selon Jean Paul Paluku Ngahangondi le président nationale d' une ONG la CRDH convention pour le réspect des droits del' homme basé à Oicha chef lieu du térritoire de Beni.

Jean Paul Ngahangondi, accuse le pouvoir de complaisance oui il a la charge de nous sécuriser tous mais pas seul, l'opposition congolaise nous sommes aussi responsable d'avoir laisser longtemps ces gens tâtonner ,une étude sérieuse de la GEC avec Jeason STEAMS en tête a fait un vraie travail de recherche sur le Congo, notre armée est citée certes, mais des gens proche de l'opposition aussi... Pour le respect des vies des gens je m'interdit un camp aujourd'hui, le gouvernement doit regarder son armée, nous devons aussi regarder nos rangs. Acceptons le rapport de la GEC comme base de départ, ayons des séances ensemble majorité -opposition sur Beni ça sera le début de la solution. Depuis octobre 2014, les environs de la ville de Beni dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RD Congo) ont été le terrain de massacres comptant parmi les pires de l’histoire récente du Congo. Plus de cinq cent personnes ont été tuées et des dizaines de milliers ont fui leurs foyers. La mission de l’ONU et le gouvernement congolais ont déclaré publiquement que les massacres sont l’œuvre des rebelles ougandais des Allied Democratic Forces (ADF).
Les recherches du Groupe d’étude sur le Congo (GEC), réalisées à partir d’entretiens avec plus de cent témoins et leaders locaux, indiquent que la définition des ADF est à revoir. Au lieu d’un groupe islamiste étranger motivé par la vengeance, nos recherches décrivent plutôt un groupe qui, au cours de vingt années d’insurrection autour de Beni, a fini par tisser des liens forts avec les milices et des groupes d’intérêts locaux. Mais notre enquête préliminaire indique que la responsabilité des massacres ne peut pas être attribuée seulement aux ADF. En plus des commandants qui appartiennent strictement aux ADF, certains membres des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), des anciens du Rassemblement congolais pour la démocratie–Kisangani/Mouvement de libération (RDC–K/ML), ainsi que des membres des milices communautaires sont aussi intervenus dans les attaques contre la population civile.
Nous ne pouvons pas nous prononcer sur les chaînes de commandement ou sur les motivations de ces groupes, mais il est clair que le gouvernement congolais et la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RD Congo (MONUSCO) n’ont pas fait les efforts suffisants pour répondre à cette crise et ont mal identifié l’ennemi. Souvent, bien qu’ayant perdu des centaines de soldats dans les opérations contre les ADF qui ont eu lieu avant juillet 2014, les FARDC n’ont pas réagi à temps pour protéger la population pendant et après les événements, un manque d’initiative que l’on reproche aussi à la MONUSCO. Nos chercheurs ont documenté des cas où des officiers des FARDC ont dissuadé leurs unités d’intervenir pendant des massacres et il existe de nombreuses preuves indiquant que des membres des FARDC ont activement participé aux massacres.
RECOMMANDATIONS :
• Le gouvernement devrait constituer dans les plus brefs délais une commission d’enquête spéciale dirigée par un procureur militaire haut gradé pour enquêter sur les actes de violence perpétrés autour de Beni depuis octobre 2014. Les résultats de l’enquête devraient être rendus publics;
• La MONUSCO devrait mener une enquête en vue d’établir les responsabilités dans les massacres de Beni. Le Département des opérations de maintien de la paix de l’ONU devrait également évaluer la performance de la mission en relation avec ces massacres;
• Le Sénat et l’Assemblée de la RDC nationale devraient constituer une commission d’enquête conjointe chargée de situer les responsabilités politiques, notamment le rôle qu’ont pu jouer les responsables des institutions en charge de la sécurité dans la commission des massacres autour de Beni;
• Le gouvernement congolais devrait proposer un plan de stabilisation et de sécurisation pour le territoire de Beni qui implique les FARDC, les communautés locales et la MONUSCO. Ce plan devrait être mis en place dans le cadre du plan provincial de stabilisation, en coordination avec le Plan de stabilisation et de reconstruction de l’est de la République démocratique du Congo (STAREC) et conformément aux recommandations émises par la Stratégie Internationale de Soutien à la Stabilisation et à la Sécurité (I4S).
II. INTRODUCTION
Entre octobre 2014 et décembre 2015, autour de la ville de Beni, plus d’un demi-millier de civils ont été assassinés, essentiellement à l’arme blanche. Cela faisait dix ans que le Congo n’avait pas connu des massacres d’une telle ampleur et d’une telle brutalité. Paradoxalement, l’identité des responsables est à ce jour restée une énigme et prête à controverse.
Dès le début, les institutions officielles et les médias ont déclaré qu’il s’agissait de membres des ADF, un groupe rebelle ougandais basé en RDC. L’explication semblait logique puisque les massacres ont commencé au premier semestre de 2014, juste après le démantèlement des bastions des ADF par les, Fardc.

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