Moïse Katumbi est au main dela police nationale congolaise à Lubumbashi ? à vraie dire! Dans les soits disant, on nous informe que, ex gouverneur du Katanga, vient d'être inculpé de recrutement de mercenaires, un mandat d'arrêt provisoire a été délivré contre lui. Maitre Jean-Joseph Mukendi Wa Mulumba, l'un des avocats de l'ancien gouverneur de la province du Katanga, joint par TOP CONGO, a déclaré ne pas vouloir encore réagir à cette inculpation, "qui ne nous a pas encore été formellement notifiée".

Le procureur général de la Republique aurait signé un communiqué dans ce sens dont les avocats n'ont pas encore pris connaissance, a-t-il aussi dit à TOP CONGO.
Les avocats de Moïse Katumbi étaient alors au parquet de Lubumbashi (Haut-Katanga),TOP CONGO ne sait pas si Moise Katumbi y était ni si le mandat d'arrêt a été exécuté. L'opposant Moïse Katumbi, candidat à la présidentielle censée se tenir avant la fin de l'année en République démocratique du Congo, ne s'est pas rendu lundi au palais de justice de Lubumbashi (sud-est) pour y être entendu dans le cadre d'une enquête le liant à un recrutement des mercenaires, a indiqué un de ses avocats.
"M. Katumbi ne s'est pas présenté au palais de justice aujourd'hui parce que son état de santé ne lui a pas permis d'effectuer le déplacement", a déclaré à l'AFP Me Mumba Gama, un des avocats de l'opposant congolais.
A Kinshasa, le parquet général de la République a confirmé la suspension des séances d'audition "eu égard aux plaintes de santé exprimées par sieur Katumbi Chapwe" auprès des enquêteurs, ajoutant qu'elles "reprendront sans désemparer, après ce contrôle médical".
Les autorités congolaises ont annoncé le 4 mai l'ouverture d'une enquête contre M. Katumbi après l'arrestation de quatre de ses gardes du corps, parmi lesquels un Américain.
Richissime hommes d'affaires et propriétaire du célèbre club de football TP Mazembe, M. Katumbi a déclaré que l'Américain détenu par les autorités était chargé d'"organiser" sa sécurité pour pallier au retrait de la protection policière dont il bénéficiait quand il était gouverneur de la province du Katanga et a qualifié ces allégations de "mensonges grotesques".
Le climat politique est très tendu depuis des mois en RDC en raison de l'incertitude liée au très probable report de l'élection présidentielle. Aux termes de la Constitution, M. Kabila, au pouvoir depuis 2001, et dont le mandat se termine en décembre, n'a pas le droit de se représenter.
L'opposition accuse le chef de l’État, qui entretient le flou autour de ses intentions et de son avenir politique, de chercher à tout faire pour se maintenir à la tête du pays. Le candidat à la présidence congolaise Moïse Katumbi n'a pu être réinterrogé par le parquet général de Lubumbashi, mercredi. Le populaire ex-gouverneur de l'ex-Katanga (aujourd'hui démembré), accompagné par des foules "jamais vues" à chacune de ses convocations devant la justice pour un présumé "recrutement de mercenaires", est en effet hospitalisé en raison d'un état de santé plus grave que ce que l'on croyait d'abord.
Victime de violences policières vendredi dernier, il avait en effet présenté un certificat médical. Trois médecins ont été envoyés par le gouvernement vérifier son état; ils ont jugé qu'il était en incapacité d'activité pour quinze jours. Le procureur de Lubumbashi a, selon une de nos sources, jugé que dix jours suffiraient…
Le candidat à la présidence souffre, outre des coups reçus, des suites des gaz lacrymogènes tirés par la police et d'un "profond stress suscité par les violences subies par ses partisans, notamment les mamans catholiques qui l'ont accompagné" au parquet général lors de précédentes auditions. Les trois plateformes de l’opposition politique, ont appelé à des marches de protestation dans tout le pays le 26 mai 2016, pour protester contre la décision de la Cour constitutionnelle autorisant le président Joseph Kabila à rester au pouvoir au-delà du terme de son mandat.
Plus rien ne va en République Démocratique du Congo (RCD) où trois plateformes de l’opposition ont appelé à des marches de protestation dans tout le pays le 26 mai, pour protester contre la décision de la Cour constitutionnelle autorisant le président Joseph Kabila à rester au pouvoir au-delà du terme de son mandat.
Dans un communiqué conjoint, la Dynamique de l’opposition, le G7 et le Front citoyen indiquent que « notre détermination est telle qu’une marche de protestation, contre les dévoyés et fossoyeurs de la démocratie en RDC, sera organisée ce 26 mai 2016 sur toute l’étendue de la République ».
Mercredi dernier, dans un arrêt, la Cour constitutionnelle congolaise a autorisé le Président Joseph Kabila à rester en fonctions, si la Présidentielle n’est pas organisée avant la fin de son mandat fixée au 19 décembre 2016. Les trois plateformes d’opposition sont convaincus que « la Cour vient de démontrer qu’elle est au service de Monsieur Kabila ».
Mieux, l’opposition accuse la Cour constitutionnelle congolaise « de permettre à Joseph Kabila et à ses partisans de demeurer au pouvoir par défi et au mépris total aussi bien de la Constitution de la République que du peuple congolais qui exigent l’alternance démocratique en 2016 ».
Un bras de fer qui s’annonce ainsi houleux entre le pouvoir et l’opposition, déjà exacerbé par la convocation du leader de l’opposition, Moïse Katumbi, par le Parquet général près la Cour d’appel de Lubumbashi au sujet d’un recrutement de mercenaires par le patron du Tout Puissant Mazembé.

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