Premier bilan d' une nouvel opération baptisé Salama! après une semaine des combats, contre les rébélles Ougandais des Adf-Nalu, et millitaires Fardc avec la participation, dela la Brigade d' intervention des Nations-Unies présent, dans la région de Beni, après, la défaite du M23 dans la Province du Nord-Kivu

Les opérations conjointes FARDC-Monusco contre les rebelles ougandais des ADF actifs dans le territoire de Beni (Nord-Kivu) se sont poursuivies dépuis le samedi dernier. Dans le dernier message du porte parole d' Opération Sukula1, sur Facebook, le Lieutenant, Mak Hazukay Mungba fais savoir que, Les FARDC consolident leurs positions dans le triangle dit de la mort après 07 jours des traques. La mission est bonne. Le bilan provisoire est déjà disponible. Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), appuyées par la Monusco, ont lancé samedi 14 mai une opération militaire dénommée » Usalama » sécurité, en français) contre les rebelles ougandais des ADF dans le territoire de Beni au Nord Kivu.
Cette opération militaire de grande envergure, précise le lieutenant Mak Hazukay, le porte-parole militaire du secteur opérationnel grand Nord et des opérations Sokola 1, a pour objectif, d’éradiquer totalement les rebelles ougandais des ADF et sécuriser la population du territoire de Beni.
L’armée congolaise et la Monusco, ajoute le lieutenant Mak Hazukay cité par radio Okapi, ambitionnent de détruire tous les sanctuaires et positions utilisés par les ADF pour attaquer les civiles dans cette zone parmi les plus instables, sinon la plus instable de la province en raison de nombreuses attaques meurtrières menées ces rebelles depuis octobre 2014..
Mardi 3 mai dernier, 17 personnes avaient été tuées à Minibo et Mutsonge, deux quartiers situés environ 60 km au Nord-Est de la ville de Beni dans la province du Nord-Kivu.
Face à ce massacre, la société civile avait appelé à la solidarité nationale pour mettre fin à cette insécurité de la population civile de cette ville.
Lundi 9 mai 2016 dernier, dans une sorte de sursaut et de mobilisation nationale, plusieurs habitants de la ville de Goma dont les membres de la société civile locale avaient observé une journée de deuil en mémoire de ces victimes. Et sur la toile, les internautes, quant à eux,
se mobilisent pour alerter l’opinion internationale sur les tueries incessantes dans cette partie du Nord-Kivu.
Plus de 1000 personnes tuées
Depuis 2014, environ 1017 personnes ont été tuées dans les territoires de Beni et de Lubero (Nord-Kivu), par des éléments des groupes armés, selon les coordinations de la société civile de Beni, Butembo et Lubero qui avaient livré ces statistiques au cours d’une déclaration conjointe faite, lundi 2 mai 2016, à Butembo.
Selon ces structures, les groupes armés dont certains venus de l’Ouganda ont kidnappé environ 1 391 personnes et violé 41 femmes dans les territoires de Beni et de Lubero au cours de la même période.
Au cours de leur réunion pour analyser la situation sécuritaire de leur contrée, ces sociétés civiles ont appelé le gouvernement à mettre fin aux violences contre les civils dans cette partie du Nord-Kivu.
En dépit de toutes les démarches menées par le gouvernement pour mettre hors d’état de nuire ces rebelles, rien ne semble les arrêter dans leur folie meurtrière contre les populations civiles qui paient un lourd tribut à cette insécurité quotidienne. Le général Jean Baillaud, commandant par intérim des forces de la Monusco, et le général Étienne Kasereka, commandant adjoint en charge des opérations de la 3e zone de défense des FARDC, ont visité quelques positions sous contrôle de l’armée et des casques bleus. Ces derniers sont déterminés à neutraliser définitivement les ADF, a réaffirmé le général Baillaud.
Le village de Makanga situé en pleine forêt du territoire de Beni à la frontière entre le Nord-Kivu et la Province del' Ituri a été la première étape de cette visite. Là se trouve une position des FARDC et des militaires de la brigade d’intervention de l' ONU, engagés dans la traque des rebelles ougandais des ADF.
Les généraux Baillaud et Kasereka se sont ensuite rendus à Madina, un ancien quartier général des ADF aujourd’hui repassé sous le contrôle de l’armée régulière.
Le commandant par intérim des Forces de Monusco affirme que l’objectif de la visite est de s’assurer de l’efficacité des opérations militaires pour neutraliser définitivement les ADF:
«Nous sommes ici pour coordonner les opérations, nous assurer au niveau du commandement qu’elles sont efficaces, motiver aussi nos troupes [...] C’est un terrain extrêmement difficile ! Ces troupes là, elles opèrent à pied dans un terrain qui est exigeant en termes d’effort physique. Nous sommes vraiment déterminer à aller jusqu’au bout de nos opérations, même si elles sont difficiles et même si elles prendront encore du temps.»
Dépuis six jours, les FARDC et la Monusco ont lancé la deuxième phase des opérations conjointes contre les ADF dans le territoire de Beni. Ces rebelles sont accusés de pires exactions sur la population locale. Le bilan provisoire avancé le premier jour des combats par les FARDC, faisait état d’une vingtaine des rebelles tués, avec des armes lourde et légère abandonnés et un enfant de 4 ans capturés par les millitaires Fardc dela place.

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