Quelques témoignages sur le vraie identité des rébélles étrangers qui continue avec une serie des carnages des civils, dans le térritoire de Beni, province du Nord-Kivu: Selon deux hommes capturé, par les millitaires FARDC, sur les différentes lignes des fronts disent que, il y a deux groupes dans la forêt de Beni, les ‘égorgeurs’ et les ‘vrais ADF’

L’un de ces personnes arrêtées par les FARDC, qui s’exprime très bien en Kinande, indique avoir été pris en otage depuis six mois. A la question de savoir quel groupe l’avait retenu pendant tout ce temps, il préfère les appeler « les hommes de la forêt ». Il explique que ce sont eux qui massacrent des innocents au moyen des armes blanches, d’où leur appellation de « CHINJA-CHINJA », concept qu’on peut traduire en français par « "Egorgeurs ». Le deuxième groupe actif dans la jungle est composé des éléments de l’ADF, vraiment différents des CHINJA-CHINJA, déclare cet homme qui dit s’appeler MUMBERE. Originaire de KAINAMA, village du territoire de Beni, il raconte qu’il a été enlevé au moment où il faisait le travail du bois. Ce groupe d’égorgeurs est dirigé par des chefs de différentes nationalités dont des rwandais et des somaliens. Cet homme a répondu à la presse que son travail consistait à transporter des vivres pillés dans différents lieux. Il s’est échappé lorsque l’armée a usé des armes lourdes.
Notez que le deuxième présumé ADF a été recruté en Ouganda. Les personnes qui l’ont enrôlé l’ont trompé en disant qu’ils pouvaient l’amener au Soudan. Le prénommé AMIDWI est venu se retrouver dans la jungle de Beni sans savoir pourquoi, raconte-t-il. Ces révélations accablantes sont contenues dans les déclarations de deux présumés collaborateurs des ADF présentés jeudi 26 mai à la presse en ville de Beni. Selon leurs dires, il existe deux groupes actifs dans la forêt de Beni. Que se passe-t-il à Beni ? Loin de la guerre psychologique et de l'intoxication entretenues sur les médias sociaux, le PPRD a répondu à cette question. Des réponses apportées par des hommes de terrain qui connaissent la région : le gouverneur du Nord-Kivu Julien Paluku qui a établi son quartier général à Beni, les ministres Salomon Banamuhere de la décentralisation et Atama Tabe de la Défense. C’est le Café Politique de ce vendredi 20 mai 2015. Henri Mova le Secrétaire Général a dit dans son introduction : « Le terrorisme s’est déjà invité dans notre pays et un jour en RDC on aura peut-être des poseurs de bombe ». Le professeur Mova a expliqué que lorsque le 13 novembre 2015,Paris est frappé en plein cœur avec plus de 130 victimes, c’est l’unité anti-terroristequi est déployée. Ce qui se passe à Beni, c’est du terrorisme, cad l’usage de la terreur à des fins politiques, en clair ces gens tuent en masse, brulent et violent aveuglément pour répandre la terreur et la peur. Or, le choc psychologique est agrandi par la manipulation sur les réseaux sociaux tant que ça ternit l’image du Chef de l’Etat et du pays. Les objectifs des terroristes : montrer à la population que l’Etat ne peut plus les protéger, causer une fracture entre gouvernants et gouvernés pour obtenir que le peuple ne se soumette plus ; amener les gens à ne plus soutenir l’Etat, que les gens se rangent du côté des bourreaux plutôt que du côté de l’Etat. Puis, obtenir des gains politiques.
Pour le ministre Banamurehe, l’intoxication dans les médias c’est de la diversion destinée à démoraliser les troupes. « Des fils de Beni-Lubero collaboreraientavec l’ADF… », selon le Colonel Olivier AMULI
Dans une communication faite à Beni ce lundi 23 mai, il a d’abord laissé entendre que les forces armées de la RDC sont profondément touchées par les massacres des populations civiles dans la région de Beni. « Elles compatissent avec cette population et la société civile dans le Grand Nord-Kivu qui a observé la semaine dernière 3 journées villes mortes », a-t-il indiqué.
Correspondance de SIKU Provinces depuis Beni
L'armée jure par l'éradication du phénomène ADF. Si la société civile a décrété trois jours de deuil pour pleurer les morts, la meilleure façon de pleurer pour les militaires c’est poursuivre l’ennemi », a indiqué le colonel Olivier AMULI.
Toutes ces révélations ont été formulées ce lundi 23 mai 2016 à Beni par le Colonel Olivier AMULI, Porte-Parole adjoint des FARDC. Il annonce que des mesures importantes sont déjà prises dans le sens d’aboutir à la poursuite et l’anéantissement de l’ennemi. Entretemps, il déplore l’implication de certains fils du terroir de bien vouloir se retirer dans cette affaire d’où ils tirent profit et leur rappelle que c’est au prix du sang des frères et sœurs. Ils paieront cher, a-t-il dit tout en indiquant que le dernier collaborateur présenté samedi à la Mairie s’appelle MUMBERE. Et que donc, quiconque est impliqué dans le dossier devrait mieux faire en retirant son enfant de cette barbarie. En même temps, il demande à quiconque ayant des preuves de dénoncer tout militaire impliqué dans la commercialisation et des stupéfiants et d’autres produits vivriers ou pas. A noter que dans la zone de Beni, plusieurs militaires s’illustrent dans la commercialisation du bois, des stupéfiants, du cacao ainsi que d’autres produits agricoles. Ce qui est contraire à leurs déontologie politique en ces jours dans la région de Beni où on assaste à des massacres des civils.

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