RDC: contradiction de bilan, sur la marche pacifique des acteurs politique del' opposition à Goma chef lieu dela province du Nord-Kivu! Dans une Manifestations du jeudi 26 mai 2016 en RDC, la police dément la mort d'une policière! selon une source proche del' opposition politique à Ville de Goma, un policière et un manifestant ont été tués aujourd'hui à Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), lors de manifestations hostiles au président Joseph Kabila qui avaient été interdites par les autorités locales, selon des informations de l'ONU démenties par la police congolaise.

Plusieurs regroupements des partits de l’opposition ont appelé à des manifestations pacifiques en RDC pour protester contre le dernier arrêt de la Cour constitutionnelle relatif à la fin du mandat du président de la République, réclamer l’organisation de l’élection présidentielle dans les délais constitutionnels et manifester la solidarité envers les habitants de Beni victimes des tueries répétées depuis deux ans. "A Goma, une femme policier a été tuée par une foule et il y a eu un manifestant tué" par la police, a déclaré José Maria Aranaz, chef du Bureau conjoint des Nations unies pour les droits de l'Homme en RDC (BCNUDH). "C'est une fausse information. Aucun de mes agents n'est mort pendant l'intervention", l'a contredit dans une déclaration le chef de la police de Goma, le colonel Blaise Dimundu. "Nous démentons", a également affirmé le colonel Pierre Rombaut Mwanamputu, porte-parole de la Police nationale congolaise à Kinshasa.
Par ailleurs, selon le colonel Mwanamputu, le civil tué à Goma est "un pillard" tué par une balle partie lors d'une rixe entre un groupe de jeunes et un agent de police à qui ils tentaient de subtiliser l'arme. A Goma, a ajouté l'officier, on dénombre au total jeudi cinq policiers et deux civils blessés, tant lors de manifestations interdites que lors de tentatives de pillages. Selon José Maria Aranaz, deux manifestants ont été blessés par la police dans cette ville. A Kinshasa, les manifestants ont débuté la marche avant d’être dispersés à coup des gaz lacrymogènes.
Des témoins rapportent que plusieurs commerces situés le long de l’itinéraire de la marche sont restés fermés durant l’avant-midi.
Dans les quartiers qui n’étaient pas concernés par cette manifestation, les activités se seraient déroulées normalement.
Mais plusieurs responsables d’écoles ont fermé leurs établissements.
ABeni, dans le Nord-Kivu, la marche a été dispersée par la police. Quelques militants de l’opposition qui avaient emprunté le boulevard du 30 Juin malgré le quadrillage de la ville par police ont été dispersés par des tirs de gaz lacrymogène. Le coordonnateur de la dynamique de l’opposition à Beni dénonce ce qu’il qualifie «dérive dictatoriale». Jusque vers midi, heure locale, les activités étaient paralysées dans la ville.
AGoma, au moins une vingtaine de personnes ont été interpellées au cours de la marche. Les autorités de la province avaient interdit toute manifestation. Un dispositif policier et militaire a été déployé dans certains quartiers pour tenter d’empêcher les manifestants à atteindre le centre-ville de Goma.
Des sources locales rapportent que la plupart des personnes interpellées sont gardées au cachot de la commune de Karisimbi et sept autres ont été acheminées au commissariat urbain de la police.
Des blessés sont également signalés.
La marche de l’opposition s’est déroulée dans un climat apaisé jeudi 26 mai àBukavu(Sud-Kivu), loin de toute répression, selon plusieurs observateurs.
La mairie avait autorisé cette manifestation voulue pacifique par les opposants.
Quelques dispositifs allégés de la Police nationale congolaise ont été visibles à distance des lieux de manifestation, rapportent des sources locales.
Certains magasins sont restés fermés, ainsi les écoles situées le long du parcours des manifestants.
La marche de la Dynamique de l’opposition et du Front Citoyen 2016 a aussi été dispersée àBuniapar la police quelques minutes après son début sur le Boulevard de Libération. Selon des sources locales, un important dispositif policier était déjà visible aux « points stratégiques » situés sur l’itinéraire de la marche tôt dans la matinée. La situation était calme jeudi matin à Kinshasa et Lubumbashi avant des manifestations annoncées de l'opposition pour dénoncer un récent arrêt de la Cour constitutionnelle permettant au président congolais Joseph Kabila de se maintenir au pouvoir au-delà du terme de son mandat en décembre.
Le quartier administratif et huppé de la Gombe devant être traversé par les manifestants dans le nord de la capitale de la République démocratique du Congo avait des airs de week-end, selon des journalistes de l'AFP.
On n'y voyait pratiquement aucun écolier dans les rues vers 07h00 GMT. Comme souvent en pareil cas dans cette ville habituée aux violences à caractère politique, bien des parents ont choisi de ne pas envoyer leurs enfants à l'école. Les transports en commun tournaient au ralenti et la circulation était particulièrement fluide.
La présence policière était visible mais relativement discrète. Quelques dizaines de manifestants commençaient à affluer vers 07h20 GMT au lieu de rassemblement proche du siège de partis d'opposition.
On ne pouvait pas capter la radio française RFI sur son canal habituel, mais on pouvait l'écouter sur la fréquence de Brazzaville, la capitale congolaise voisine.
Trois coalitions d'opposants à M. Kabila ont appelé à manifester jeudi dans toute la RDC pour dénoncer la décision rendue le 11 mai 2016, par la Cour constitutionnelle.

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